Un grognement étouffé s’échappa des lèvres d’Hestia quand son réveil se mit en route en ce troisième samedi du mois de Septembre. Sans prendre la peine d’ouvrir les yeux, elle se tourna dans son lit et fit taire l’objet responsable d’une telle nuisance d’un geste de la main. C’était dans ces moments-là qu’elle se demandait ce qui avait pu lui prendre le jour où elle s’était mise en tête d’intégrer l’équipe de quidditch de sa maison. Franchement, à quoi avait-elle pensé ? Elle avait sacrifié de nombreuses heures de sommeil, tout ça pour voler sur un balai devant le soleil levant. Elle avait choisi volontairement d’écourter ses nuits pour aller affronter les hauteurs glaciales et la météo capricieuse de l’Ecosse, juste pour le quidditch. En cet instant cette idée lui paraissait ridicule. Quelque chose ne devait pas tourner rond chez les joueurs de quidditch pour qu’ils s’infligent ça. Elle aurait dû se trouver une activité qui ne nécessitait pas de se lever aux aurores dès son premier jour de repos. Par Merlin, ce n’était pas comme si les premières semaines avaient été un long fleuve tranquille. En plus de la rentrée elle avait dû faire face au retour surprise de Thalia. Le choc avait été compliqué à encaisser et leur première, et unique jusqu’à maintenant, rencontre depuis plus de deux ans encore plus difficile que prévu. Hestia sentit son estomac se tordre douloureusement à ce seul souvenir. Quelques années plus tôt, le retour de son ainée l’aurait remplie de joie et d’espoir, mais maintenant, après plus de deux ans de silence, rien n’était plus sûr. Elle avait attendue, et ça n’avait fait que la mener à un sentiment d’abandon et de trahison encore plus profonds. Même y penser lui faisait mal. Alors elle préférait se concentrer sur le reste et notamment ce cursus universitaire dans lequel elle s’était engagée sans la moindre hésitation. Se remettre dans le rythme de Poudlard, dans le bain des cours, et surtout retrouver des capacités d’écoute et d’attention suffisantes pour que les professeurs la laissent tranquille avaient toujours demandé un peu de temps à Hestia. Elle avait toujours eu tendance à préférer les cours pratiques à ceux plus portés sur la théorie, resté planté sur une chaise à gratter des rouleaux de parchemins pendant des heures ce n’était pas vraiment le truc de la Serpentarde. Elle préférait l’action et ne reculait jamais quand il fallait donner un peu de soi. Les cours dédiés aux potions et à leurs ingrédients étaient la seule exception. Là, elle était parfaitement capable de se montrer d’une patience et d’une rigueur infinies pour réaliser les mélanges les plus complexes. Mais elle nourrissait une passion pour cet art depuis qu’elle était petite, elle avait ça dans le sang, Hestia, et elle était prête à faire tous les efforts nécessaires pour pouvoir vivre un jour des potions. Mais ce matin, alors qu’il était à peine six heures et que le soleil n’était même pas encore complètement levé, il lui semblait qu’elle ne serait même pas capable de se lever pour aller rejoindre les volutes de fumée de ses chaudrons qu’elle aimait tant.

Pour la seconde fois, son réveil se mit à sonner, la rappelant vivement à l’ordre. L’objet était enchanté et si elle ne le désactivait pas manuellement il continuerait à la torturer à coup de sonnerie stridente toutes les dix minutes jusqu’à ce qu’elle daigne se lever. Un nouveau grondement sourd sortit de la gorge de la Serpentarde. Elle sortit un bras des draps et tâtonna un instant à l’aveugle pour trouver son réveil. Celui-ci en main, elle ne perdit pas une seconde en hésitation et le balança sans ménagement sur le sol où il s’écrasa dans un bruit de casse qui ne laissait aucun doute sur son état. Il allait falloir qu’elle trouve un autre moyen pour se réveiller le matin où elle allait finir par dépenser une fortune dans ces petits objets ennuyants. Avec un long bâillement Hestia s’étira et frotta ses paupières encore engourdies de sommeil. Ce fut finalement l’idée que le capitaine de l’équipe des verts était parfaitement capable de débouler dans sa chambre pour la trainer sur le terrain qui la fit se lever. Cette pensée la faisait à la fois sourire et grimacer, elle aurait bien voulu le voir essayer, tiens. Sûrement qu’Adèle, sa colocataire, aurait moins apprécié le spectacle. Ou pas, il était parfois difficile de deviner les réactions de la française. Une fois levée, Hestia jeta un regard vers sa camarade dont le lit se trouvait à l’autre bout de la pièce pour s’assurer qu’elle n’avait pas été réveillée par le raffut qu’elle avait fait en détruisant son réveil. Leur cohabitation avait bien commencée et pour une fois la verte et argent avait bon espoir que ça continue comme ça. Peut-être même que la française et elle pourraient devenir de véritables amies. Mais pour cela elle devait éviter de la réveiller aux petites heures du jour, en trois semaines de colocation Hestia avait commencé à se faire une idée du caractère de sa camarade et elle devinait sans mal qu’elle n’aurait pas apprécié. Heureusement, tout ce qu’elle distinguait de sa colocataire était une forme vague sous les couvertures. Bien, au moins une d’entre elles pouvait continuer à dormir en paix. Marchant silencieusement sur la pointe de ses pieds nus, la Serpentarde alla s’enfermer dans la salle de bain attenante à leur chambre. Ces chambres uniquement partagées par deux étudiants avaient été une bonne idée, Hestia commençait à en avoir sérieusement marre de partager une salle de bain avec quatre ou cinq autres élèves. Surtout quand celles-ci se révélaient obsédées des heures entières par l’image que leur renvoyait le miroir. Hestia n’avait jamais rien vu d’aussi pathétique. Au moins Adèle ne la forçait pas à tambouriner sur la porte pour daigner se dépêcher. Enfin, pour le moment. Pour la deuxième fois en quelques minutes à peine, la Carrow se dit qu’elle était plutôt bien tombée dans cette histoire de colocation.

Il ne fallut que quelques minutes à la Serpentarde pour se préparer. Elle allait s’entrainer au quidditch, pas à une soirée mondaine, elle n’avait aucune raison de faire des efforts alors elle avait simplement enfilé un t-shirt vert foncé portant la fière vipère de leur maison et un pantalon de sport noir. Ses baskets en toile enfilée elle jeta un dernier coup d’œil, un peu jaloux elle devait bien l’avouer, à sa colocataire qui dormait toujours tranquillement et se faufila en dehors de la chambre. Son balai se trouvait déjà sous-clé dans les vestiaires du terrain alors elle s’était contenté de prendre sa baguette, qu’elle avait coincé dans la ceinture de son pantalon, et un gros gilet. Il faisait encore bon la journée, mais à cette heure-ci le soleil n’avait pas encore eu le temps de réchauffer l’atmosphère et il faisait particulièrement frais. Même si se lever aussi tôt était loin de plaire à Hestia, elle devait bien reconnaitre qu’il était très agréable de se balader dans le château encore transi de sommeil. Les couloirs étaient vides, de même que la salle commune des Serpentards et le hall. Seule la grande salle faisait preuve d’un peu de vie avec les quelques lèves-tôt qui étaient déjà occupés à petit déjeuner. La verte adressa quelques signes de tête à ses camarades les plus matinaux, pour la plupart ses coéquipiers de quidditch debout pour les mêmes raisons qu’elle et à l’air tout aussi ensommeillés, et s’assit à leur table presque vide. Une fois son estomac plein et son organisme rechargé en caféine elle prit la direction du terrain, puis des vestiaires. L’air frais de ce début septembre acheva de la réveiller et pour la première fois depuis qu’elle avait ouvert les yeux elle se réjouit vraiment d’aller voler. Elle se rappelait encore du moment où elle avait décidé de rejoindre l’équipe de Serpentard, malgré ses parents qui désapprouvaient vivement ce choix elle en avait eu envie, elle en avait eu besoin. Plus encore, elle se souvenait des réactions de ses coéquipiers quand elle s’était présentée. Il n’y avait presque que des garçons à ce moment-là et une fille batteuse ça leur avait paru ridicule, surtout une gamine de douze ans à la silhouette frêle et au regard plein d’arrogance. Hestia mentirait si elle affirmait que les premiers mois avaient été faciles, ils avaient été tout sauf faciles, les Serpentards lui en avaient fait baver. Surtout Amadeus qui était le second batteur et qui avait été persuadé qu’elle ne serait jamais à la hauteur. Mais elle s’était battue pour se faire sa place dans l’équipe, et surtout pour se faire respecter. Il y avait eu des cris et des insultes, même quelques coups de poing et cognards férocement envoyés. Elle leur avait montré qu’elle ne s’écraserait pas devant eux, même si leurs carrures étouffaient la sienne. Et elle avait obtenu gain de cause, Hestia, elle avait gagné sa place dans l’équipe et c’était avec une assurance dédoublée qu’elle entra sur le terrain, son balai dans une main et sa batte dans l’autre.

Hestia ne reposa le pied sur la terre ferme que une heure et demi plus tard, le corps déjà courbaturé à cause des efforts qu’elle venait de fournir mais le regard brillant. Les sélections avaient eu lieu quelques jours auparavant et le résultat était loin d’être mauvais. Si elle avait été optimiste, elle aurait pu se dire qu’ils avaient toutes leurs chances de gagner la coupe, mais comme ce n’était pas son genre elle se contentait de se dire qu’ils pouvaient en faire baver aux autres équipes. Ce qui était déjà une pensée réconfortante à ses yeux. Les joueurs comptaient maintenant quelques nouveaux parmi eux mais aussi quelques élèves fidèles qui n’avaient plus à faire leurs preuves. Amadeus était de retour et il avait aussitôt regagné sa place de batteur, ce qui n’avait absolument pas étonné Hestia. Il était doué, même si elle avait ardemment refusé de l’avouer pendant ses premiers mois dans l’équipe maintenant elle n’avait pas honte de le faire et elle était même fière du duo qu’ils formaient. Tout en écoutant le capitaine faire un point sur l’entrainement, la verte fit quelques étirements. Malgré ses efforts, elle savait que les prochains jours allaient être douloureux, mais si c’était le seul sacrifice à faire pour pouvoir voler alors elle l’acceptait volontiers. Finalement, la fin de l’entrainement arriva et l’équipe se dirigea vers les vestiaires. En passant devant les gradins, Hestia aperçu quelques visages connus. La matinée avait tranquillement suivi son cours et quelques élèves de leur maison était venus assister à la fin de l’entrainement. Un sourire malicieux s’épanouit sur les lèvres de la verte quand elle vit Hyacinthe Chang assis parmi eux. Préfet-en-chef ou pas, il était toujours aussi accro au quidditch apparemment. Une vraie fangirl comme Hestia aimait à le lui rappeler. Laissant ses camarades aller se changer elle s’approcha du jeune homme. « Alors Chang, le spectacle t’avait manqué ? » Lança-t-elle d’une voix un peu moqueuse, mais aussi amicale. Hyacinthe, ou Chang comme elle aimait bien l’appeler parfois, était un des rares élèves qu’elle pouvait véritablement appeler un ami. Mais ça ne le mettait pas à l’abri de ses petites railleries. Surtout quand elle savait à quel point il pouvait se montrer coincé et sérieux dans la vie de tous les jours et enflammé au possible dès qu’un match de quidditch débutait. C’était comme s’il était une personne totalement différente dès que le souaffle était lancé, et ça faisait beaucoup rire Hestia. « Tu devrais pas plutôt être en train de remettre quelques élèves dans le droit chemin avec ton joli petit insigne ? » Reprit-elle en désignant de sa main encore gantée l’insigne de préfet-en-chef que le vert arborait avec fierté sur sa poitrine. Bizarrement ce n’était que s’il était question de quidditch que le sorcier abandonnait ses envies de grandeur. Nonchalamment, elle s’appuya contre la rambarde qui séparait les gradins du terrain. Aucun autre entrainement n’était prévu pour la matinée alors les élèves avaient commencé à quitter les lieux. Mais Hestia ne quittait pas Hyacinthe des yeux, un sourire taquin sur les lèvres. Après tout, il était leur groupie n° 1.





CODAGE PAR AMATIS




WE DON'T OWN
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HYACINTHE CHANG
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PORTRAIT :
ÂGE : 19 ans (29/02/2004)
AMORTENTIA : L'odeur de la bibliothèque, du thé à la rose et un parfum assez fort qui pourrait être aussi bien porté par un homme que par une femme.
MÉTIER : Poivrot en chef, ou plutôt Préfet en chef excusez-moi. Etudiant en recherche magique.
BIOGRAPHIE : Ϟ Hyahya vous déteste en seagreen

Ϟ La baguette de Chang est en bois d'ébène et contiens une corne de serpent cornu asiatique. Elle est relativement rigide et conviens très bien à la métamorphose.



Ϟ C'est le premier fils de Cho Chang. Son père, Charles O'Reilly est un moldu et exerce en tant que Professeur d'histoire. C'est le frère d'une amie née moldue de Cho, Elizabeth, morte durant la bataille de Poudlard. Le couple s'est donc rencontré... à un enterrement. Peu de temps après Hyacinthe, Cho a eu un second enfant : une petite fille, Nymphéa.
Ϟ Hyacinthe est un prodige de la métamorphose. Premier de sa promotion dans cette discipline, il a également été nommé "meilleur jeune espoir" par le mensuel de la métamorphose. Plus tard, il voudrait enseigner cette matière à Poudlard. Puis devenir directeur de l'école . En dehors de la métamorphose, il affectionne les sortilèges, l'arithmancie et les runes. L'alchimie et les potions lui demandent plus d'efforts.
Ϟ Il a très peu d'amis et n'est pas spécialement sociable. Souvent, les gens le trouvent un peu trop excentrique, effrayant, étrange ou arrogant. C'est également un rat de bibliothèque, il ne quitte presque jamais celle de Poudlard, si bien que c'est presque sa résidence secondaire officielle. Ses amis se comptent sur les doigts d'une main, Hyacinthe n'est pas très sociable, ni très populaire à l'école.
ϞEn Huit ans à Poudlard, Hyacinthe ne s'est affiché en couple qu'avec deux personnes. Relativement discret en général, on lui connaît tout de même deux aventures : Une avec Andromède delacour, et une autre avec Utakata Taira actuellement.
Ϟ Supporter de Quidditch ultra enthousiaste, groupie numéro une de l'équipe de Serpentard. Hyacinthe est probablement celui qui hurle le plus fort dans les gradins quand son équipe joue.
Ϟ Plus jeune, son rêve d'enfant était de devenir maître du monde.
Ϟ Depuis ses 11 ans, il tiens un journal intime. Personne ne l'a jamais lu, à l'exception de son meilleur ami, Alphard. En voyant son fils si renfermé, pour son 14ème anniversaire, sa mère lui a offert une guitare. Personne n'a entendu jouer Hyacinthe (encore une fois, à l’exception d'Alphard et d'Alceste) car il juge que personne ne comprendrais son art, assez expérimental il faut l'avouer.
Ϟ Il a un côté sensible que peu de gens connaissent. Hyacinthe s'efforce de le cacher, et préfère avoir l'air effrayant plutôt que d'être une victime toute désignée.
Ϟ Le choixpeau a hésité trois minutes entre Serdaigle et Serpentard. Il a caché à sa mère qu'il avait été finalement réparti chez les verts, jusqu'aux vacances de Noël. Il ne voulais tout simplement pas décevoir sa mère, qui le voyais déjà à Serdaigle tout comme elle.
Ϟ A l'exception de sa petite sœur et de son petit ami actuel, Hyacinthe appelle tout le monde par son nom de famille. Même ses très vieux amis.
Ϟ Il a commencé à boire plus que de raison et à fumer l'an dernier. Son stage au ministère de la magie l'a profondément déprimé, au point de vouloir noyer son malheur dans la boisson et la débauche.



Arrogant Ϟ Intelligent Ϟ Créatif Ϟ Solitaire Ϟ Ambitieux Ϟ Studieux Ϟ Méprisant Ϟ Appliqué Ϟ Sérieux Ϟ Secret Ϟ Extravagant Ϟ Socialement handicapé

______________

Ϟ RPs en cours :
Lily, Tiger & Alphard Ϟ Elena Ϟ Samaël Ϟ Utakata Ϟ Eris



Ϟ RPs terminés :
Kseniya Ϟ Mathilde Ϟ Lily Ϟ Adèle Ϟ Utakata Ϟ Utakata Ϟ Hestia

Ϟ RPs abandonnés :
Remme Ϟ Nymphéa Ϟ Declan

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Pyre ▬ Son lux.
Choke ▬ idk how but they found me.
Alien ▬ Die Antwoord.
Cry little sister ▬ Marilyn Manson
Oublie moi ▬ Sexy sushi
Don't mess with me ▬ Temposhark
Pisces ▬ Jinjer


POLYNECTAR : Zane, Lazarus & Mary.
MESSAGES : 658
GALLIONS : 446
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 01/08/2018
INVENTAIRE : ☞ 1 Uniforme scolaire de Poudlard
☞ 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
☞ 1 Smoking
☞ 1 Chapeau noir pointu
☞ 1 Bouteille de Ogden's Old Firewhisky
☞ 1 Lissenplis, potion capillaire, utilisée pour coiffer les cheveux
☞ 1 Assortiments d'objets "adultes"
☞ 1 Sous-vêtement à l'effigie d'une maison de poudlard
☞ 1 Cape de couleur
☞ 1 Potion de beauté, rend plus beau/belle ceux qui en boivent. Effet de six heures.
☞ 1 Parfum aphrodisiaque
☞ 1 Grandes noirceurs de la magie
☞ 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
☞ 1 Comment faire pour qu'un hyppogriffe se transforme en boursoufflet
☞ 1 Parchemin
☞ 1 Encre
☞ 1 Plume
☞ 1 Bouteille de Jus d'oeillet
☞ 1 Bouteille de Hydromel aux épices
☞ 1 Bouteille de Bièraubeurre
☞ 1 Bouteille de Jus de citrouille
☞ 1 Histoire de Poudlard
☞ 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
☞ 1 Les grandes découvertes magiques
☞ 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
☞ 10 Patacitrouilles : x10
☞ 1 Sorcière Hebdo, hebdomadaire (A renouveller le 25/09/19)
☞ 1 Parchemin de couleur
☞ 1 Chaudron en carapace de Crabe de feu
☞ 1 Appareil photo magique
☞ 1 Plume à Papotte
☞ 1 Poudre de Cheminette
Hyahya
Mar 28 Aoû - 19:01Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant


Quidditch fanclub meeting.
Feat Hestia
Premier entrainement de Quidditch. C'est un peu matinal, je dois l'avouer. Si bien que je paresse au lit longuement, même si j'entend Amadeus commencer à s'agiter. Ah, c'est une heure bien trop matinale pour moi. Les yeux à peine entre ouverts, je les referme immédiatement, et ramène ma couverture d'un vert émeraude sur mon corps mince. J'ai veillé tard encore hier, alors... J'en paye le prix ce matin. Mais peu importe, n'est-ce pas ? Aujourd'hui c'est Quidditch et je vais sans doute aller voir l'entraînement. Je n'ai rien de mieux à faire, à part peut-être courir après les élèves pour les réprimander. Mais je n'en ai pas spécialement envie, ce matin.

Finalement je m'avère être un préfet assez clément, qui l'aurais cru ? J'ai juste retiré des points à un couple de Serdaigle qui étaient prêts à faire l'amour là, sous mes yeux dans un couloir après le couvre feu. J'ai rappelé à l'ordre deux gamines de troisième année à Poufsouffle qui semblaient revenir des cuisines, mais puis qu'elles ont tout de suite avoué leur faute... Je les ai laissées s'en tirer bien tranquillement. J'ai par contre du enlever des points à ma propre maison, et ça, ça m'a fait mal au cœur. Mais il y avait des témoins, et je ne voulais pas qu'on puisses me reprocher de faire du favoritisme. Alors, après avoir interrompu une bagarre, j'ai retiré vingt points à chaque un des deux garçons. Soit tout de même quarante à ma propre maison... Ah, la prochaine fois que vous voulez vous taper sur la gueule, s'il vous plaît... Faites en sorte de ne pas le faire devant des témoins !

Hier soir pendant ma patrouille, je suis passé devant les sabliers. Ils ont commencé à se remplir, et j'ai esquissé une grimace mécontente en voyant que Gryffondor nous dépassaient de très peu de points. Ah, la maison ennemie. La maison rivale, de toujours, avec qui on aime se détester. Souvent c'est plus pour faire le show que vraiment pour nous détester. Il suffit de voir comment je suis avec mon homologue féminine, Lisbeth Potter. Les deux préfets en chef s'envoient des pics devant tout le monde -mais en privé aussi- et deux minutes plus tard, les voilà qui prennent la pause dans un couloir bondé en portant, pour se la jouer top modèles et amuser la galerie après une longue journée de cours.

Avec notre salle commune qui est cachée sous le lac, il est difficile d'y voir la lumière du jour. Je peste donc contre mon réveil qui sonne quelques minutes plus tard, puis décide de me lever. J'enfile mon uniforme, sans même me rappeller que nous sommes pourtant samedi. Mais... Je n'ai pas prévu de sortir. Du moins, je n'en ai pas envie. Je vais probablement rester ici à étudier, puisque je commence à avoir des devoirs et des parchemins à gratter. J'ai avancé mon devoir de sortilèges hier soir, terminé celui de métamorphose et abandonné en voyant le sujet du devoir de potions. Face à la complexité, j'ai préféré aller me coucher et remettre ça à plus tard. J'ai une semaine pour le faire, alors ça devrait aller. Je ne suis pas en retard. Et je ne l'ai jamais été pour un devoir !

Une fois dans la grande salle, je prends le temps de boire mon café matinal dans le silence le plus total. Inutile d'essayer de me dire quoi que ce soit avant, vous risqueriez d'être gravement blessé. Je regarde également la nourriture présente et esquisse une mine qui pourrait se rapprocher du dégoût. J'ai faim, mais rien ne me fait spécialement envie sur la table des verts ce matin. Alors je me rabat sur des fruits rouges, que je coupe pour mettre dans du fromage blanc avec des corn flakes. Oui... Je fais souvent des mélanges un peu étranges. On pourrais croire que je suis une femme enceinte, parfois.

Une fois ma bouillie engloutie, je me frotte les yeux et baîlle tout en essayant de dire merci à ma petite sœur Nymphéa, toute aussi endormie que moi, alors qu'elle me tend le courrier. Ah, j'ai enfin mon exemplaire du mensuel de la métamorphose ! Je le roule pour le mettre dans la poche de ma robe de sorcier, puis me lève pour marcher en direction du terrain de Quidditch. Il commence à faire frais, mine de rien... La fin de septembre approche, et avec elle l'automne qui va clairement rafraîchir les températures. J'espère que nous élèves étrangers vont s'y habituer. Je ne me fais pas de soucis pour les Slaves qui ont des hiver bien plus rudes, mais les Français... ou pire encore, ce gars que j'ai rencontré l'autre fois et qui venais de Mumbaï en Inde.

Est-ce qu'il neige, en Inde ?

Alors que je m'interroge sur les conditions météorologiques de ce lointain Pays, j'aperçois en relevant la tête les tours du terrain de Quidditch. Ah, j'espère qu'on fera une bonne saison ! Vraiment. On a des nouveaux, des anciens qui sont revenus, et des anciens qui ne sont plus là. Le Duo des frères Goyle va me manquer, mais le plus jeune a bien fait de saisir l'opportunité en signant avec une équipe professionnelle. Concernant Amadeus... Je suis ravi que cette brute soit remontée sur un balai, les joueurs des autres équipes qui ne le connaissent pas encore vont apprendre à se faire dessus avant de rentrer sur le terrain pour jouer contre Serpentard. Hestia aussi, est redoutable. A eux deux, il va y avoir des blessés cette année. Et un match de Quidditch qui se termine avec des joueurs en sang, c'est ce qu'il y a de mieux.

Quelques minutes plus tard, me voilà en train de monter les marches pour accéder aux gradins. Ils sont encore vides, et quand il y a match je m'assure toujours d'être là au moins deux heures avant pour pouvoir avoir la meilleure place possible dans les tribunes. Parfois avec Pandora d'ailleurs, quand Poufsouffle et Serpentard ne jouent pas l'un contre l'autre. En apparence tout nous oppose Beurk et moi, mais dans les faits... Aussi étrange que cela puisses paraître, nous nous entendons assez bien tous les deux.
Sans doute la passion du Quidditch, j'imagine ?

Tout en prenant place, j'observe l'entraînement afin de jauger les compétances des nouveaux joueurs. Ca a déjà commencé il y a un moment, alors, ils ne sont plus à froid. Pourtant, ce n'est que le premier entraînement de l'année, alors, tous les potentiels ne seront pas encore révélés aujourd'hui. Cependant, ça permet de se faire une idée.
J'observe avec une sévérité certaine le nouveau capitaine, maintenant que le cadet Goyle n'est plus en charge de gérer l'équipe. L'autre élève que je scrute avec attention, c'est Taira. Il s'est montré bon aux sélections, et il a récupéré son balai visiblement. Envoyé depuis le Japon. Par Merlin, pauvres hibou... La distance a du être éprouvante.

Alors que l'entrainement touche à sa fin, j'esquisse un petit sourire narquois à Hestia venue me voir pour me taquiner.

« Si tu insistes tant, je suis certain que je peux trouver une bonne raison de te coller, Carrow. »

En vérité, ce serait difficile. C'est une bonne élève, quelqu'un de calme qui ne fait pas de vagues en dehors des cours. Alors coller quelqu'un comme elle ? Il faudrait vraiment pinailler et faire preuve d'un acharnement particulier.

« Mais oui... ça me fait bizarre d'être revenu à Poudlard, pourtant ça m'avais manqué de venir assister aux entraînements. J'ai encore plus hâte de voir les premiers match. Tu te doutes bien que j'ai ramené mes banderoles dans ma malle ! »

Tout en sortant ma baguette, j'enroule mes longs cheveux blonds dedans pour me faire une sorte de chignon et avoir le visage plus dégager. Le vent commence à sérieusement m'ennuyer. C'est certes féminin, mais qu'est-ce que j'en ai à faire ? Ce n'est pas parce qu'on a les cheveux longs qu'on est moins viril. Même si... ok, viril n'est pas un adjectif qui me corresponde très bien.

« Toi qui a joué avec eux, tu en penses quoi de cette nouvelle équipe ? »

Si quelqu'un peut en juger c'est bien elle. Moi, je n'ai fait que regarder comme d'habitude. Si je n'ai jamais tenté les sélections, c'est que j'ai mes raisons. Des raisons qui me sont propres et qui pourraient sembler stupide à certains... Je ne voulais pas que ça empiète sur mon temps d'étude, j'avais peur de me foirer royalement et d'être publiquement humilié et aussi de ne pas réussir à jouer en équipe. Vu mon tempérament solitaire, il me faudrait plutôt un poste de gardien ou d'attrapeur... Même si je doute d'avoir assez de réflexes pour ça. Ou d'agilité, pour être attrapeur.
️ FRIMELDA




coucou
But this time, I mean it.

And I feel like there's nothing left to do
But prove myself to you, and we'll keep it running
But this time, I mean it
I'll let you know just how much you mean to me
As snow falls on desert sky
Until the end of everything.
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HESTIA CARROW
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PORTRAIT : NO PAIN NO GAIN
ÂGE : 18 ans - 24/06/2005
AMORTENTIA : L'odeur de l'orage, du feu qui brûle dans l'âtre et des chaudrons neufs
MÉTIER : Etudiante en 1ère année de recherche et innovations magiques (future option potion)
BIOGRAPHIE : Élevée dans la plus pure tradition sorcière et puriste (père Carrow et mère Rosier) Ϟ Ses parents ont toujours fait peser sur elle des exigences sans fin. Elle veut rendre ses parents fiers mais il lui semble qu'à leurs yeux elle ne sera jamais à la hauteur Ϟ Élevée dans une maison où l'amour familial ne fait pas la loi, et où seule sa sœur ainée lui apportait de l'affection, Hestia est devenue une véritable handicapée des sentiments Ϟ Quand elle était plus jeune sa sœur, Thalia, était son modèle, même si leur relation était sans cesse hésitante Ϟ L'été de ses 15 ans, sa sœur a quitté la maison familiale, abandonnant Hestia derrière elle Ϟ Contrairement à ses parents, elle ne juge pas les sorciers sur la nature de leur sang mais plutôt sur le prestige de leur nom, la manière dont ils évoluent en société et leurs actions Ϟ C'est une petite génie des potions, elle a développé une passion pour ce sujet dès son enfance et s'applique depuis à développer son art Ϟ Elle est batteuse dans l'équipe des Serpentards depuis sa seconde année Ϟ Elle considère souvent que l'attaque est la meilleure des défenses et n'a pas peur de se prendre des coups, ou même d'en donner


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DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2018
INVENTAIRE : - 1 Dragées surprises de Bertie Crochue, 1 boite
Je parle en : Seagreen
Mon allégeance: Hestia n'a confiance qu'en elle-même, et c'est déjà pas mal
Serpentard
Lun 10 Sep - 23:41Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant

quidditch fanclub meeting


HYACINTHE & HESTIA

YOU CAN'T CANCEL QUIDDITCH
Dès l’instant où elle avait commencé à s’élever dans les airs, Hestia avait oublié son humeur revêche provoqué par son réveil bien trop matinal. Pour la forme elle avait tout de même râlé auprès du capitaine et lui avait assuré qu’il était franchement sadique de les forcer à se lever alors que le soleil n’avait même pas encore daigné pointer le bout de son nez, mais au fond c’était plus par habitude que par réel mécontentement. Elle pouvait être piquante dans ses paroles Hestia, et froide dans son ton, mais si elle avait réellement été en colère contre son capitaine, nul doute que les choses se seraient passées bien autrement. Alors même si elle aurait bien aimé pouvoir grappiller quelques heures de sommeil en plus, elle n’était pas non plus contrariée par cet entrainement aux aurores. Il lui donnait l’occasion de voler, et c’était une opportunité qu’elle ne refusait jamais. Elle continuerait de râler et de grogner contre son réveil, mais elle serait bien présente à tous les entrainements. Elle aimait trop le quidditch pour s’en priver. Et au fond, jouer les divas ce n’était pas son genre. Elle n’était pas assez capricieuse et délicate pour ça, comme l’indiquait sans mal le poste de batteuse qu’elle occupait depuis des années maintenant. Ce poste elle y tenait, Hestia, et malgré tout ce qu’elle pouvait dire, et l’air renfrogné qu’elle pouvait afficher en arrivant sur le terrain de bon matin, elle était prête à faire tous les efforts du monde pour ne pas le perdre. Parce que plus qu’un simple rôle dans une équipe de quidditch, c’était là à la fois son premier acte de rébellion et sa première bataille. Si elle avait dû faire ses preuves auprès de ses coéquipiers masculins, et même user des poings pour se faire respecter, elle avait également dû faire accepter ce choix à ses parents. Murés dans leur orgueil et leur si précieuse image, les Carrow avaient interdit à Hestia de rejoindre l’équipe des verts. Selon eux, le quidditch était un sport de brute sans le moindre intérêt, absolument pas digne de sorciers de leur rang et s’abaisser à un tel niveau ne pourrait que desservir leurs objectifs de grandeur. Pour une fois, Hestia avait refusé d’écouter leur discours rempli d’interdit, elle avait toujours agis selon leur bon vouloir, elle s’était toujours pliée à leurs demandes et s’efforçait sans cesse d’être à la hauteur de leurs attentes, cette fois-ci elle avait enfin agi pour elle. Par provocation, et par envie, elle avait rejoint l’équipe des vipères au poste le plus violent. Bien sûr, sa décision n’avait pas manqué de provoquer un scandale dans sa famille et une fois que les cris s’étaient taris, ses parents avaient exigés qu’elle quitte l’équipe sur le champ. Mais elle avait refusé, pour la première fois elle avait tenu tête à sa famille, avec le soutien de Thalia, et elle s’était battue, elle ne les avait pas laissé dicter sa vie encore une fois. Ils avaient déjà bien trop d’emprise sur son existence, le quidditch serait son moyen de leur prouver qu’elle n’était pas leur marionnette. Alors même si elle pestait contre son réveil et maudissait leur capitaine pour aimer les entrainements matinaux, elle n’était pas prête d’abandonner cette équipe.

Malgré l’épuisement du premier entrainement de l’année, et la promesse de nombreuses courbatures dès le lendemain, ce fut avec un sourire aux lèvres qu’Hestia alla rejoindre Hyacinthe. Même si ses paroles étaient destinées à le taquiner, l’asiatique ne tarda pas lui non plus à arborer un sourire sur son visage. C’était leur manière de fonctionner, dès que les sujets sérieux de leurs matières et devoirs étaient loin, les plaisanteries et moqueries légères étaient de mises. Hestia ne se privait jamais de montrer à Hyacinthe à quel point son image beaucoup trop sérieuse était facile à tourner en dérision. Et l’adoration absolue du vert pour le quidditch lui facilitait vraiment la tâche. « Si tu insistes tant, je suis certain que je peux trouver une bonne raison de te coller, Carrow. » Un petit rire moqueur s’échappa des lèvres de la batteuse. Les paroles de Hyacinthe, elle n’y croyait pas une seconde. Le badge étincelant de préfet en chef sur la poitrine du serpent ne l’avait pas étonné un seul instant. S’il y avait quelqu’un de fier et ambitieux pour remplir ce rôle à la perfection, c’était bien Hyacinthe. Et si cet ajout de responsabilité et d’importance n’aidaient pas à remettre l’égo sur Serpentard à sa place, il serait bien utile à Hestia pour se moquer un peu de lui. Sans ça il risquerait de ne plus se sentir et il ne lui faudrait que quelques mois pour ne plus passer les portes. Au fond, elle lui rendait service. Finalement elle pencha la tête sur le côté, une lueur de défi dans ses prunelles noisette. « Je voudrais bien te voir essayer. » Lâcha-t-elle d’une voix joueuse. Elle haussa un sourcil avant de se désintéresser de lui pour ôter ses gants de quidditch qu’elle laissa tomber sur le sol à ses pieds. Les badges de préfet étaient loin d’impressionner la verte et ils pouvaient toujours courir pour qu’elle leur obéisse au doigt et à l’œil. La plupart des préfets avaient bien moins de caractère qu’elle et il suffisait qu’elle sorte un peu les griffes pour qu’ils abandonnent toute idée de punition ou de lui retirer des points. Hyacinthe et Lisbeth n’étaient pas de ceux-là, avec eux elle savait qu’elle pouvait négocier. Les autres avaient vite appris à ne pas la chercher, et de son côté elle avait appris à ne pas se faire prendre. Le règlement ne dérangeait pas vraiment Hestia, mais elle n’était pas non plus prête à s’y plier juste pour faire plaisir aux préfets. Elle ne cherchait pas sciemment à l’enfreindre, elle n’y prêtait pas vraiment attention, voilà tout. La discipline c'était beau uniquement sur le papier. Malgré tout, ses heures de retenues restaient rares et étaient plus dû à ses accès de colère et de violence dans les couloirs plutôt qu’à son dédain du couvre-feu. Quand elle sortait la nuit elle savait se montrer assez rusée pour ne pas se faire prendre, en revanche une bagarre au beau milieu d’un couloir était plus difficile à masquer. Heureusement l’impulsivité de la verte n’allait pas souvent jusqu’à lui faire utiliser sa baguette ou ses poings. Ou alors elle attendait de se trouver loin des regards pour agir.

Elle continua à défaire les protections qu’elle avait enfilées pour l’entrainement. Ça avait beau être la première session de l’année, ce n’était pas pour autant qu’ils y étaient allé doucement et ces protections avaient été plus que nécessaires. Hestia n’avait pas choisi d’être batteuse pour que ses camarades essaient à tout prix de la préserver. Bientôt les pièces renforcées qu’elle portait aux bras et aux jambes rejoignirent ses gants sur le sol. Elle s’en occuperait plus tard et préférait savourer la sensation de légèreté qu’elle ressentait. « Mais oui... ça me fait bizarre d'être revenu à Poudlard, pourtant ça m'avais manqué de venir assister aux entraînements. J'ai encore plus hâte de voir les premiers match. Tu te doutes bien que j'ai ramené mes banderoles dans ma malle ! » Cette fois, Hestia éclata franchement de rire. Si elle était totalement en accord avec ses émotions elle aurait pu dire à Hyacinthe que sa présence dans les gradins lui avait manqué l’année dernière tandis qu’il s’efforçait de conquérir le monde à coup de stage au ministère. Mais faire dans les sentiments ce n’était pas son truc alors elle se contenta d’adresser un sourire à son camarade. Un instant elle se demanda si son amour du quidditch était resté un secret pendant qu’il était au ministère ou s’il était entré dans un club de fan et avait dirigé des paris pendant toute l’année. Cette idée fit s’agrandir le sourire de la verte. « J’en attendais pas moins de toi. » Affirma-t-elle avec un petit hochement de tête entendu. Dans la vie quotidienne, Hyacinthe arborait déjà une apparence physique et un style vestimentaire qui détonnait au sein de Poudlard, il ne passait pas inaperçu dans les couloirs avec ses cheveux long et ses yeux fardés. Il n’était pas rare que les élèves se retournent sur son passage, interloqué par le look excentrique de l’asiatique. Mais dès qu’un match commençait, Hyacinthe augmentait sensiblement le niveau. Banderoles, vêtements aux couleurs des verts, chants d’encouragement, il ne s’interdisait rien. Il était souvent celui qui chantait le plus fort et vivait les matchs dans les gradins comme s’il se trouvait dans le ciel avec son équipe. Hestia ne cachait pas qu’avec d’autres personnes, elle aurait certainement trouvé ce comportement excessif et ridicule. Mais avec Hyacinthe elle trouvait que ça passait bien. Peut-être parce qu’il encourageait les verts et argents. Après tout, il ne pouvait pas avoir un balai dans le derrière en permanence. « J’ai hâte d’entendre ta mélodieuse voix de crécelle pendant les matchs et surtout de voir l’air sur le visage des premières années quand il se rendront compte que leur préfet en chef est une groupie. » Répondit-elle avec un rire dans la voix. Ses paroles avaient beau être moqueuses, elles étaient en réalité loin d’être méchantes, son ton et son attitude le montraient clairement. Hestia pouvait déjà imaginer la surprise que ressentiraient les premières années en voyant leur figure d’autorité entonner à plein poumon des chants d’encouragement tout en brandissant des banderoles colorées. Il serait alors bien loin le préfet à cheval sur le règlement. La verte avait déjà hâte de pouvoir voir ça.

Enfin libérée de toutes ses protections, Hestia observa Hyacinthe enrouler ses longs cheveux dans sa baguette et fixer le tout sur son crâne sans le moindre effort. Sa propre queue de cheval devait faire bien pâle figure après son entrainement mais elle n’osait pas y toucher de peur d’empirer les choses. Tant pis, elle était venue pour jouer au quidditch, pas pour participer à un concours de beauté. « Toi qui a joué avec eux, tu en penses quoi de cette nouvelle équipe ? » Lentement, le sourire malicieux d’Hestia s’effaça pour laisser place à un air plus sérieux. Elle n’était pas la seule à aimer le quidditch, elle savait que Hyacinthe ne se contentait pas d’encourager son équipe, il calculait aussi leurs chances de gagner et leurs capacités. Être une groupie pouvait se révéler bien sérieux. Tout en réfléchissant, elle se retourna pour s’adosser contre la barrière et regarder le terrain désormais vide. De là où elle était elle pouvait presque entendre ses coéquipiers chahuter dans les vestiaires. « On vient seulement de débuter donc y’a encore du boulot mais franchement c’est prometteur. » Commença-t-elle en tournant la tête vers l’asiatique. Elle aurait aimé pouvoir affirmer que leur équipe était sûre de pouvoir battre les autres à plate couture sans sourciller, mais elle était trop terre à terre pour ça, Hestia. Elle ne vivait pas dans un rêve et ne se berçait pas d’illusions. Même quand il s’agissait de son sport préféré et de sa propre équipe. Elle se devait d’être réaliste, même si une part d’elle ne pouvait s’empêcher de déjà songer à la coupe. Les autres équipes étaient douées, elle savait qu’elle ne devait pas les sous-estimer, mais ce premier entrainement lui avait aussi montré que les verts étaient bons. Véritablement bons. « Avec l’arrivée des nouveau on est un peu en phase d’adaptation mais je ne m’inquiète pas trop. Les nouveaux attrapeur et poursuiveur ont l’air de mériter leur place et j’ai retrouvé Amadeus alors on va pouvoir leur faire mordre la poussière. » Reprit-elle avec un hochement de tête et un air féroce sur le visage. Même si elle avait dû reprendre Amadeus qui faisait déjà des siennes, l’entrainement s’était bien passé. Elle ne connaissait pas encore bien les nouveau, Taira et Eljas, mais ils savaient voler il n’y avait pas de doute là-dessus et ils avaient l’air de bien se faire au caractère parfois un peu brusque de l’équipe. Ce n’était pas parce qu’ils avaient passé les sélections que les autres allaient se montrer indulgents avec eux. Ils devaient faire leurs preuves, Hestia le savait bien, elle-même était passée par là, même si elle doutait qu’ils subissent ce qu’elle-même avait vécu pour se faire accepter. La Serpentarde hocha de nouveau la tête pensivement, elle ne s’enflammait pas dans ses paroles mais elle croyait à ce qu’elle disait. S’ils continuaient ainsi ils pourraient faire une bonne saison et elle ne voyait pas pourquoi ils n’auraient pas leur chance de remporter la coupe. « Tu traqueras les mauvais élèves dans les couloirs et je m’occupe de semer la terreur sur le terrain. Pas mal comme plan non ? » Lança-t-elle en tournant un peu plus la tête pour croiser le regard de son camarade, un sourire carnassier sur les lèvres. Ça, elle n’avait aucun mal à le croire.

La sélection de cette année est bonne, selon ma camarade et amie. J'esqusse un petit sourire malgré moi, quand elle mentionne le nouvel attrapeur. Je baisse les yeux pour le regarder d'ailleurs, s'apprêtant lui aussi à quitter le terrain pour rejoindre les vestiaires et se changer. Je l'observe, du haut des gradins, ce petit aiatique au visage rond.


« L'école de magie Japonaise est réputée pour avoir un très bon niveau scolaire. C'est normal, ils sont asiatiques. Mais aussi pour le Quidditch... Il suffit de voir qui sont les meilleurs joueurs actuellement. Ils sont presque tous Japonais. »

Je détourne mon regard de Taira, qui viens de passer la porte pour le reposer sur la belle Hestia.

« Tu te souviens, de Takabayashi pendant la dernière coupe du monde en 2020 ? Le match Japon contre Allemagne. Ce type est complètement dingue, ses acrobaties c'est du suicide. Je me souviens de la manière dont il a évité le cognard de Klein, de justesse, il s'est rattrapé à son balai d'une main sous une pluie torrentielle. »

J'espère que le petit gros est aussi rapide, agile et un brin suicidaire. Comme les joueurs de l'équipe de son Pays, qui sont de vrais kamikazes une fois sur le terrain. Les Japonais sont parmi les joueurs les plus impressionnants une fois en vol, à faire des acrobaties toutes plus spectaculaires les unes que les autres. J'avais eu la chance de voir ce match, quand Maman avait eu des places avec son travail au ministère. Et je serais prêt à retourner voir cette équipe jouer, sans la moindre hésitation, juste pour la beauté du jeu. Nous y étions allé en famille, et même mon père était présent. Il a beau être moldu, avec nous, il a du se mettre au Quidditch lui aussi. Je crois qu'il préfère quand même le football, mais chez les Chang, le Quidditch c'est sacré. C'est une histoire de famille, une passion que maman nous a transmis à ma soeur et moi.

Nous répartir les tâches avec Hestia me semble être une bonne idée. Je resserre quelque peu ma veste sur mon corps frêle, dérangé par une brise soudaine et hoche la tête en regardant le vide. Ou tout du moins, l'horizon avec au loin la silhouette familière du village sorcier de pré-au-lard.

« Bonne idée. Et si j'ai des élèves très récalcitrants, je pourrais toujours les menacer de les envoyer faire un tour sur le terrain, pendant que Amadeus et toi vous vous entraînez à cibler les joueurs. »

La réputation du duo de batteurs n'est plus à faire. Tout le monde sait qu'on a probablement les deux plus violents de l'école, même si ma chère petite sœur n'est pas en reste de son côté. Néanmoins, le duo Carrow et Goyle est terriblement dangereux et violent. Combien de joueurs ont fini à l'infirmerie grâce à eux ?...

« On a vraiment intérêt à gagner, cette saison. Il faut écraser les autres équipes sur le terrain. Mais aussi pour la coupe des quatre maisons. Je veillerai à ce que tout le monde fasses ses devoirs, en tant que nouveau préfet en chef. »
️ FRIMELDA




coucou
But this time, I mean it.

And I feel like there's nothing left to do
But prove myself to you, and we'll keep it running
But this time, I mean it
I'll let you know just how much you mean to me
As snow falls on desert sky
Until the end of everything.
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HESTIA CARROW
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PORTRAIT : NO PAIN NO GAIN
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AMORTENTIA : L'odeur de l'orage, du feu qui brûle dans l'âtre et des chaudrons neufs
MÉTIER : Etudiante en 1ère année de recherche et innovations magiques (future option potion)
BIOGRAPHIE : Élevée dans la plus pure tradition sorcière et puriste (père Carrow et mère Rosier) Ϟ Ses parents ont toujours fait peser sur elle des exigences sans fin. Elle veut rendre ses parents fiers mais il lui semble qu'à leurs yeux elle ne sera jamais à la hauteur Ϟ Élevée dans une maison où l'amour familial ne fait pas la loi, et où seule sa sœur ainée lui apportait de l'affection, Hestia est devenue une véritable handicapée des sentiments Ϟ Quand elle était plus jeune sa sœur, Thalia, était son modèle, même si leur relation était sans cesse hésitante Ϟ L'été de ses 15 ans, sa sœur a quitté la maison familiale, abandonnant Hestia derrière elle Ϟ Contrairement à ses parents, elle ne juge pas les sorciers sur la nature de leur sang mais plutôt sur le prestige de leur nom, la manière dont ils évoluent en société et leurs actions Ϟ C'est une petite génie des potions, elle a développé une passion pour ce sujet dès son enfance et s'applique depuis à développer son art Ϟ Elle est batteuse dans l'équipe des Serpentards depuis sa seconde année Ϟ Elle considère souvent que l'attaque est la meilleure des défenses et n'a pas peur de se prendre des coups, ou même d'en donner


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Mon allégeance: Hestia n'a confiance qu'en elle-même, et c'est déjà pas mal
Serpentard
Sam 3 Nov - 23:37Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant

quidditch fanclub meeting


HYACINTHE & HESTIA

YOU CAN'T CANCEL QUIDDITCH
Par moment, Hestia se demandait comment elle avait pu devenir avec Hyacinthe Chang. Ce n’était pas une question de pureté du sang, pourtant les parents Carrow n’avaient pas ménagés leurs efforts pour que leur fille adhère à leurs idéaux extrémistes. Depuis sa plus tendre enfance, ils lui avaient martelé que seuls les sang-pur étaient à la hauteur de leur rang et que les autres sangs impurs ne devaient même pas attirer son regard. Des idées telles que celle-ci, la Serpentard en avait entendu par centaine pendant son enfance, elle ne devait pas se lier à n’importe qui et devait toujours s’assurer que ses relations aient une influence positive pour sa famille. C’était un peu le crédo des Carrow, redorer leur nom, grimper les échelons de la société, ils n’avaient pas d’autre but. Mais à tout cela, Hestia n’y avait jamais apporté une grande importance, bien qu’elle s’appliquait à cacher son opinion à ses parents. Ce n’était pas non plus le look décalé du Chang qui lui posait problème. Bien sûr elle avait tiqué dessus la première fois qu’elle l’avait vu et n’avait pu retenir un sourire ironique. Comment faire autrement devant un look aussi excentrique, elle qui préférait ne pas attirer l’attention des autres ? Mais cette apparence spéciale, la verte avait vite appris à s’y faire. Après tout, il pouvait bien faire ce qu’il voulait, ça ne la regardait pas, même si elle aimait lui faire quelques remarques de temps en temps. Juste pour le plaisir de le taquiner et de le faire réagir. Non ce qui surprenait toujours Hestia quand il était question de leur amitié, c’était qu’elle supporte sans soucis le caractère autoritaire et particulièrement ambitieux du vert. Ses envies de grandeur, elle avait fini par s’y habituer, et elle était parfois la première surprise. Avec n’importe qui d’autre aussi arrogant, Hestia ne se serait pas gênée pour le faire redescendre sur terre sans ménagement, mais Hyacinthe avait le droit à son indulgence. Non seulement parce qu’il avait gagné son respect en démontrant qu’il était réellement brillant dans sa spécialité -et malgré qu’elle ne fasse pas partie des Serdaigle, c’était quelque chose que Hestia savait reconnaitre- mais également parce qu’il lui avait montré qu’il ne se laissait pas démonter par les piques qu’elle pouvait lui lancer. Et les personnes avec du répondant, Hestia savait les apprécier. Alors, peu à peu, et malgré son caractère parfois franchement exaspérant, Hyacinthe avait réussi à se faire une petite place dans le cœur d’Hestia. Il faisait partie de ces rares personnes qu’elle comptait parmi ses amis. Et elle était parfois encore la première surprise.

Alors comme toujours, Hestia savait apprécier la présence du vert à ses côtés et ses remarques toujours justes. Véritable groupie quand il s’agissait de quidditch, il était l’un des rares avec qui elle pouvait discuter de ce sport. Ne faisant pas partie de l’équipe, Hyacinthe était certainement la personne la mieux placée pour lui donner son avis sur le résultat de leurs entrainements et le niveau de leur équipe. Lui aussi voulait voir sa maison remporter la coupe et Hestia savait que les critiques qu’il pouvait lui faire étaient toujours justifiées et destinées à les aider à s’améliorer. « L'école de magie Japonaise est réputée pour avoir un très bon niveau scolaire. C'est normal, ils sont asiatiques. Mais aussi pour le Quidditch... Il suffit de voir qui sont les meilleurs joueurs actuellement. Ils sont presque tous Japonais. » Hestia hocha pensivement la tête. Elle savait que son camarade faisait référence à leur nouvel attrapeur d’origine asiatique dont la verte n’avait pas encore retenu le prénom. Les explications de Hyacinthe étaient justes et correspondaient parfaitement à ce qu’elle avait pu voir du niveau de leur nouveau joueur. Si elle en croit ses paroles l’équipe de Serpentard avait gagné un élément de choix et avait désormais de beaux jours devant elle. Elle savait que les asiatiques étaient réputé pour leur niveau scolaire excellent et savoir que ce point était également vrai pour le quidditch était bon à savoir. Cette idée fit naître un sourire sur les lèvres d’Hestia. « Tu te souviens, de Takabayashi pendant la dernière coupe du monde en 2020 ? Le match Japon contre Allemagne. Ce type est complètement dingue, ses acrobaties c'est du suicide. Je me souviens de la manière dont il a évité le cognard de Klein, de justesse, il s'est rattrapé à son balai d'une main sous une pluie torrentielle. » Cette fois-ci Hestia hocha la tête avec un peu plus d’enthousiasme. Elle avait beau adorer jouer au quidditch elle n’était pas non plus fan de ce sport au point de suivre tous les matchs, elle laissait ça à Hyacinthe la groupie. Mais elle voyait parfaitement de quelle rencontre le vert voulait parler. Même si elle n’avait pas vu ce match en particulier elle n’avait pas pu louper une telle action, tous les journaux n’avaient parlé que de ça pendant des semaines. Hestia elle-même avait été impressionnée par l’habileté du joueur, surtout qu’en tant que batteuse elle savait parfaitement avec quelle force les cognards étaient envoyés et quels dégâts ils pouvaient faire. Si leur nouvel attrapeur n’avait ne serait-ce qu’un brin du style de jeu de Takabayashi alors l’équipe de Serpentard avait de bonnes chances de briller sur le terrain cette année. Entre les nouveaux joueurs qui se révélaient plus prometteurs que prévus, les anciens qui étaient toujours aussi bons et son duo avec Amadeus qui était de nouveau réuni, la saison était bien partie.

Quand Hestia suggéra à son camarade un plan d’attaque pour remporter toutes les coupes offertes par l’école, elle eut le plaisir de voir un sourire étirer ses lèvres fines. Préfet-en-chef ou pas, Hyacinthe restait un Serpentard avant tout et ne parvenait pas à résister à l’appel de son ambition. La victoire avant tout. « Bonne idée. Et si j'ai des élèves très récalcitrants, je pourrais toujours les menacer de les envoyer faire un tour sur le terrain, pendant que Amadeus et toi vous vous entraînez à cibler les joueurs. » Un rire s’échappa de la gorge de la Carrow. L’image d’Amadeus et elle, visant de leurs cognards les élèves les plus réfractaires à l’ordre du château l’amusait beaucoup. Elle voyait bien que leur réputation en tant que batteurs n’était plus à faire et en tirait une certaine fierté. La verte et argent savait que la violence et la fourberie dont ils pouvaient faire preuve lors de matchs n’étaient pas pour plaire à tout le monde mais elle s’en fichait bien, ils aidaient à mener leur équipe vers la victoire, c’était uniquement sur ça qu’ils devaient se concentrer. Et puis, des deux, c’était bien le Goyle qui était le plus violent. Hestia, elle, jouait plus sur la subtilité, profitant de sa silhouette frêle pour se faufiler parmi les joueurs et taper là où on ne l’attendait pas. Quand venait le moment de frapper un cognard, elle n’hésitait pas, et tant pis pour les dégâts, après tout elle était là pour ça. Mais elle voyait parfaitement pourquoi les joueurs des autres équipes pouvaient les redouter. Le duo Goyle-Carrow était parfaitement complémentaire et avait de quoi faire trembler les autres équipes. « En voilà un bon plan. Avec ça tu peux être sûr qu’ils se tiendront à carreau. » Affirma-t-elle en haussant un sourcil appréciateur. Nul doute que si Hyacinthe avait besoin de faire régner l’ordre parmi les élèves, il y parviendrait avec une telle menace. En fait elle aimerait même être présence à ce moment-là pour assister aux réactions des plus jeunes et les gratifier d’un petit sourire en coin. Une fois que les Serpentards auraient joué leur premier match, plus personne dans le château n’aurait l’idée de sous-estimer Hestia en tant que batteuse. Elle avait travaillé dur pour faire ses preuves et pouvait maintenant s’enorgueillir du rôle qu’elle jouait dans son équipe. Et se faire redouter des autres joueurs en faisait partie. « On a vraiment intérêt à gagner, cette saison. Il faut écraser les autres équipes sur le terrain. Mais aussi pour la coupe des quatre maisons. Je veillerai à ce que tout le monde fasses ses devoirs, en tant que nouveau préfet en chef. » Hestia eut un sourire devant la ferveur de son camarade. Voilà qu’elle revenait au galop, l’ambition démesurée de Hyacinthe. Elle n’était jamais bien loin, et qu’il s’agisse de faire briller la digne maison des Serpentards ou du propre avenir de l’asiatique, elle était inflexible. Avec une telle volonté, la Carrow comprenait sans mal la répartition de son camarade. Le choixpeau ne se trompait pas, c’était bien connu, et Hyacinthe et ses envies de grandeur en étaient bien la preuve. « T’inquiète on ne compte pas se contenter de la seconde place. » Le rassura-t-elle avec un regard complice. Au fond, Hestia savait que ça ne changerait rien à sa vie s’ils perdaient la coupe cette année, contrairement à Hyacinthe ses ambitions n’étaient pas fondées sur la réussite de sa maison, mais ça ne l’empêcherait pas de tout mettre en œuvre pour que son équipe obtienne la victoire.

La verte jeta un coup d’œil autour d’eux, ils étaient presque seuls, elle avait vu ses coéquipiers quitter le terrain quelques minutes plus tôt et les élèves encore présents, ayant perdu leur spectacle, étaient en train de ranger leurs affaires pour partir à leur tour. Un sourire rusé sur les lèvres, Hestia se tourna vers son camarade, sa baguette à la main. « Puisque courir après les élèves va te forcer à reprendre le sport viens donc me montrer si tu t’es amélioré sur un balai. » Lui lança-t-elle tout en ramenant d’un sort son propre balai et un de ceux de l’école. Oh, elle savait que si Hyacinthe se contentait de jouer les fans de quidditch plutôt que d’y jouer c’était parce qu’il n’était pas doué sur un balai. Mais ça n’empêchait pas Hestia de tenter de lui apprendre quelques petits trucs. Son balai en main, la Serpentarde se dirigea vers le milieu du terrain pour l’y attendre. Elle était bien décidée à voir de ses propres yeux s’il avait fait des progrès depuis la dernière fois qu’elle avait réussi à le faire voler.



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HYACINTHE CHANG
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PORTRAIT :
ÂGE : 19 ans (29/02/2004)
AMORTENTIA : L'odeur de la bibliothèque, du thé à la rose et un parfum assez fort qui pourrait être aussi bien porté par un homme que par une femme.
MÉTIER : Poivrot en chef, ou plutôt Préfet en chef excusez-moi. Etudiant en recherche magique.
BIOGRAPHIE : Ϟ Hyahya vous déteste en seagreen

Ϟ La baguette de Chang est en bois d'ébène et contiens une corne de serpent cornu asiatique. Elle est relativement rigide et conviens très bien à la métamorphose.



Ϟ C'est le premier fils de Cho Chang. Son père, Charles O'Reilly est un moldu et exerce en tant que Professeur d'histoire. C'est le frère d'une amie née moldue de Cho, Elizabeth, morte durant la bataille de Poudlard. Le couple s'est donc rencontré... à un enterrement. Peu de temps après Hyacinthe, Cho a eu un second enfant : une petite fille, Nymphéa.
Ϟ Hyacinthe est un prodige de la métamorphose. Premier de sa promotion dans cette discipline, il a également été nommé "meilleur jeune espoir" par le mensuel de la métamorphose. Plus tard, il voudrait enseigner cette matière à Poudlard. Puis devenir directeur de l'école . En dehors de la métamorphose, il affectionne les sortilèges, l'arithmancie et les runes. L'alchimie et les potions lui demandent plus d'efforts.
Ϟ Il a très peu d'amis et n'est pas spécialement sociable. Souvent, les gens le trouvent un peu trop excentrique, effrayant, étrange ou arrogant. C'est également un rat de bibliothèque, il ne quitte presque jamais celle de Poudlard, si bien que c'est presque sa résidence secondaire officielle. Ses amis se comptent sur les doigts d'une main, Hyacinthe n'est pas très sociable, ni très populaire à l'école.
ϞEn Huit ans à Poudlard, Hyacinthe ne s'est affiché en couple qu'avec deux personnes. Relativement discret en général, on lui connaît tout de même deux aventures : Une avec Andromède delacour, et une autre avec Utakata Taira actuellement.
Ϟ Supporter de Quidditch ultra enthousiaste, groupie numéro une de l'équipe de Serpentard. Hyacinthe est probablement celui qui hurle le plus fort dans les gradins quand son équipe joue.
Ϟ Plus jeune, son rêve d'enfant était de devenir maître du monde.
Ϟ Depuis ses 11 ans, il tiens un journal intime. Personne ne l'a jamais lu, à l'exception de son meilleur ami, Alphard. En voyant son fils si renfermé, pour son 14ème anniversaire, sa mère lui a offert une guitare. Personne n'a entendu jouer Hyacinthe (encore une fois, à l’exception d'Alphard et d'Alceste) car il juge que personne ne comprendrais son art, assez expérimental il faut l'avouer.
Ϟ Il a un côté sensible que peu de gens connaissent. Hyacinthe s'efforce de le cacher, et préfère avoir l'air effrayant plutôt que d'être une victime toute désignée.
Ϟ Le choixpeau a hésité trois minutes entre Serdaigle et Serpentard. Il a caché à sa mère qu'il avait été finalement réparti chez les verts, jusqu'aux vacances de Noël. Il ne voulais tout simplement pas décevoir sa mère, qui le voyais déjà à Serdaigle tout comme elle.
Ϟ A l'exception de sa petite sœur et de son petit ami actuel, Hyacinthe appelle tout le monde par son nom de famille. Même ses très vieux amis.
Ϟ Il a commencé à boire plus que de raison et à fumer l'an dernier. Son stage au ministère de la magie l'a profondément déprimé, au point de vouloir noyer son malheur dans la boisson et la débauche.



Arrogant Ϟ Intelligent Ϟ Créatif Ϟ Solitaire Ϟ Ambitieux Ϟ Studieux Ϟ Méprisant Ϟ Appliqué Ϟ Sérieux Ϟ Secret Ϟ Extravagant Ϟ Socialement handicapé

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Ϟ RPs en cours :
Lily, Tiger & Alphard Ϟ Elena Ϟ Samaël Ϟ Utakata Ϟ Eris



Ϟ RPs terminés :
Kseniya Ϟ Mathilde Ϟ Lily Ϟ Adèle Ϟ Utakata Ϟ Utakata Ϟ Hestia

Ϟ RPs abandonnés :
Remme Ϟ Nymphéa Ϟ Declan

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Pyre ▬ Son lux.
Choke ▬ idk how but they found me.
Alien ▬ Die Antwoord.
Cry little sister ▬ Marilyn Manson
Oublie moi ▬ Sexy sushi
Don't mess with me ▬ Temposhark
Pisces ▬ Jinjer


POLYNECTAR : Zane, Lazarus & Mary.
MESSAGES : 658
GALLIONS : 446
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 01/08/2018
INVENTAIRE : ☞ 1 Uniforme scolaire de Poudlard
☞ 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
☞ 1 Smoking
☞ 1 Chapeau noir pointu
☞ 1 Bouteille de Ogden's Old Firewhisky
☞ 1 Lissenplis, potion capillaire, utilisée pour coiffer les cheveux
☞ 1 Assortiments d'objets "adultes"
☞ 1 Sous-vêtement à l'effigie d'une maison de poudlard
☞ 1 Cape de couleur
☞ 1 Potion de beauté, rend plus beau/belle ceux qui en boivent. Effet de six heures.
☞ 1 Parfum aphrodisiaque
☞ 1 Grandes noirceurs de la magie
☞ 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
☞ 1 Comment faire pour qu'un hyppogriffe se transforme en boursoufflet
☞ 1 Parchemin
☞ 1 Encre
☞ 1 Plume
☞ 1 Bouteille de Jus d'oeillet
☞ 1 Bouteille de Hydromel aux épices
☞ 1 Bouteille de Bièraubeurre
☞ 1 Bouteille de Jus de citrouille
☞ 1 Histoire de Poudlard
☞ 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
☞ 1 Les grandes découvertes magiques
☞ 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
☞ 10 Patacitrouilles : x10
☞ 1 Sorcière Hebdo, hebdomadaire (A renouveller le 25/09/19)
☞ 1 Parchemin de couleur
☞ 1 Chaudron en carapace de Crabe de feu
☞ 1 Appareil photo magique
☞ 1 Plume à Papotte
☞ 1 Poudre de Cheminette
Hyahya
Sam 10 Nov - 23:41Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant


Quidditch fanclub meeting.
Feat Hestia
Courir après les élèves et reprendre le sport. J'esquisse un sourire amer, qui je dois l'avouer doit plutôt ressembler à une horrible grimace. Un peu comme si j'avais mordu dans un bout de citron. Je prend le balai de l'école que m'a amené Hestia, et l'enfourche maladroitement. Mh, je n'ai pas l'habitude de faire ça. Contrairement aux joueurs de l'équipe, moi je ne sais pas faire d’acrobaties. Je ne sais pas non plus voler très vite. Mais... Je suis déjà à peu près stable et c'est déjà pas mal. Non décidément, le Quidditch... Je préfère le regarder.

Je rejoins ma camarade de classe au centre du terrain à l'allure d'un escargot. Je crois qu'une grand mère paraplégique irais sans doute plus vite que moi. Mais putain, qu'est-ce qu'on est haut ! Je jette un regard vers le sol et grimace de nouveau. Non, décidément, je ne suis pas le sorcier le plus à l'aise sur un balai. Si je tombais de cette hauteur là, je me casserai sans doute la nuque. L'avantage, c'est que je n'aurais pas le temps de souffrir. A moins d'y survivre et de rester malheureusement un légume. Dans ce cas-là... Je préférerai qu'on m'achève, pour ne pas rester une limace jusqu'à la fin de ma pitoyable existence.

Je sursaute en entendant un cri un peu trop aigu suivi d'applaudissements hystériques. Je me retourne vers l'autre côté des gradins et fronce les sourcils en voyant la fille qui est en train de crier mon prénom en me faisant des grands signes de la main. « Hyaciiiiinthe ! COUCOU HYACIIIIINTHE ! » Merde, elle est encore là celle-là ? J'esquisse un sourire forcé et me rapproche un peu plus de la batteuse de Serpentard. Lucy... ça fait tout de même un moment qu'elle me drague assez lourdement. Elle me fait pitié, cette pauvre fille. Je croyais que c'était assez clair. Je ne suis pas intéressé par elle et... Ce n'est pas la peine d'espérer. Je reporte mon attention sur la brune face à moi.

« Carrow. J'ai un service à te demander. » Elle semble surprise de sa demande soudaine. Mais... Je suis tout à fait sérieux. Je me racle la gorge et commence tout de même à avancer un petit peu avec elle, faisant de mon mieux pour accélérer un minimum et ne pas faire du sur place. « Tu sais, ça fait quand même un moment qu'on est amis toi et moi, et je t'apprécie beaucoup en tant qu'amie. » Manquerais plus qu'elle croit que c'est un plan de drague foireux. Bon, ce ne serait pas la honte de m'afficher avec elle si nous étions attirés l'un envers l'autre. Si on ne peut pas dire de ma camarade qu'elle soit laide... Je ne suis pas attiré par elle. « Y a cette nana là-bas, la grosse qui m'appelle. Elle est à fond sur moi et elle comprend pas que... J'suis pas intéressé du tout. »

Non mais sérieusement. Je vaut tout de même mieux que ça. Ok, j'ai une dégaine un particulière, mais je sais que je suis loin d'être vilain. Et je mérite mieux... Que ce truc, qui ressemble plus à un Veracrasse qu'à être humain. Ce n'est peut-être pas très gentil de juger sur le physique mais... Tout le monde ici sait que je suis un connard superficiel. Surtout depuis que je sais que Delacour avait du sang de vélane, et qu'elle a été ma seule petite copine officielle ! Prenant mon courage à deux mains, je me penche donc vers Hestia. Surprise par le rapprochement sans doute, je profite de sa distraction pour l'attraper par la taille. Juste pour être plus stable. Et plus crédible. « Désolé. Laisses toi faire s'il te plaît. »

Bon, j'ai un peu l'impression d'être un vieux mec dégueulasse, genre violeur qui chope une jeune fille sans défense dan une ruelle sombre et glauque. Je presse mes lèvres contre celles de ma camarade. Je ne vais pas jusqu'à... Vraiment lui rouler une pelle. Pas besoin, de loin, le veracrasse ne verra pas si je lèche ou non les amygdales de Carrow avec passion. Quand je l'entend commencer à pleurer bruyament, je me recule et m'éloigne assez vite de la batteuse pour ne pas me faire tabasser de suite. « Excuses moi, Carrow. Mais l'autre, elle comprend pas quand je lui dit que je suis pas intéressé alors... Du coup j'voulais profiter pour t'embrasser devant elle, qu'elle comprenne que c'est pas mon genre de nana. Pardon, j'suis désolé... ça... ça arrivera plus jamais, promis ! J'te ramènerais un paquet de dragées surprises pour me faire pardonner. »

Le sourire amer que Hyacinthe afficha à l’idée d’enfourcher un balai n’échappa pas à Hestia, mais il fut également loin de la faire changer d’avis. Au contraire, le sourire de la verte se fit même un peu plus grand quand elle tendit au préfet le balai qu’elle avait fait venir pour lui. Cependant, si elle se montrait taquine, elle n’était jamais moqueuse avec le préfet, tout le monde n’était pas fait pour assurer sur un balai volant et elle appréciait les efforts que Hyacinthe faisait en acceptant de voler avec elle. Elle était parfaitement consciente que les sport n’était pas le domaine que préférait l’asiatique, ni même un où il possédait du talent, mais c’était un peu comme un jeu depuis qu’ils se connaissaient. Puisque Hyacinthe était si mordu de quidditch il devait au moins savoir ce qu’y jouer faisait, sinon ce n’était qu’avoir une moitié de l’expérience, et ce n’était pas très juste. Mais même si elle poussait son camarade à monter sur un balais alors qu’elle savait qu’il n’aimait pas particulièrement ça, Hestia était loin d’être cruelle, faire quelques tours de terrain lui suffirait. Elle n’en demandait pas trop au sorcier et elle avait même le plaisir de le voir s’améliorer d’année en année. Bon, il avait encore énormément de boulot avant de pouvoir affirmer qu’il volait bien, mais Hestia pouvait voir la différence par rapport à la première fois qu’elle l’avait emmené voler. Ses efforts finissaient par payer malgré tout ce que pouvait dire Hyacinthe. Attrapant son propre balai, la Carrow ignora donc la grimace qui s’affichait sur les traits de son ami et tapa fermement du pied sur le sol. Paupières fermées pour apprécier pleinement l’air qui venait fouetter son visage, elle s’éleva rapidement et ne ralentis l’allure que quand elle arriva au niveau des cercles géants qui représentaient les buts. Même si elle venait tout juste de sortir d’un premier entrainement particulièrement intense et qu’elle savait que son corps entier serait courbaturé dès le lendemain, Hestia se réjouissait de voler de nouveau. L’étendue sans fin du ciel devant elle et l’air qui se faufilait dans ses cheveux pour faire virevolter des mèches autour de son visage étaient encore plus grisants que la plus forte des potions. Ici elle n’avait de compte à rendre à personne, et c’était la meilleure sensation qu’elle connaissait. En revanche, elle semblait bien être la seule à profiter pleinement de cet instant.

Après un petit tour de piste, et quelques slaloms entre les anneaux des buts, Hestia se stabilisa dans les airs et observa son préfet en chef la rejoindre. Hyacinthe était encore maladroit et peu sûr de lui sur un balai mais il restait bien meilleur que la toute première fois qu’ils avaient volé ensemble. La verte se trouvait déjà au centre du terrain quand le sorcier la rejoignit enfin. Il avait beau se tenir mieux sur son balai, la vitesse ce n’était pas encore ça. Hestia lui aurait bien proposé de faire la course pour pouvoir travailler ce point mais elle se doutait que ce serait trop et elle n’avait aucune envie de ramasser son camarade à la petite cuillère en cas de chute. Alors elle le regardait tranquillement la rejoindre quand une voix stridente brisa le calme qui régnait sur le terrain. Sourcils froncés, Hestia baissa le regard pour apercevoir une petite brune faire de grands signes bien trop enthousiasmes à son goût dans leur direction. Enfin, dans la direction de Hyacinthe si elle en croyait ses paroles. Hestia haussa un sourcil amusé, voilà que la groupie avait sa propre fan N°1. La Serpentarde hésitait entre trouver la situation drôle ou ridicule. A ses côtés, l’expression affligée du préfet montrait qu’il avait choisi son camp depuis longtemps. « Carrow. J'ai un service à te demander. » La Serpentarde tourna la tête vers son camarade, surprise. Un service, maintenant ? Alors qu’ils étaient à plusieurs mètres du sol ? Pour ses amis Hestia était toujours prête à rendre service -enfin, ça dépendait du service, on s’entendait- mais franchement le moment n’était pas très bien choisi. Ça ne pouvait pas attendre qu’ils rejoignent la terre ferme ? « Tu sais, ça fait quand même un moment qu'on est amis toi et moi, et je t'apprécie beaucoup en tant qu'amie. » Hestia continua de regarder Hyacinthe sans comprendre. Il répétait beaucoup trop le mot ami dans sa phrase pour que ça paraisse honnête. Et puis d’où ça sortait tout ça ? S’il continuait à déblatérer sans faire attention à ce qu’il faisait il allait finir par faire un faux mouvement et plonger droit vers le sol. Hestia n’avait aucune envie de devoir le trainer à l’infirmerie tout ça parce qu’il n’avait pas réussi à rester concentré plus de cinq minutes sur ce qu’il faisait. Okay, c’était plutôt compliqué de rester maître de soi quand une fangirl sautillait sur le terrain, mais tout de même il pouvait faire un effort. « Et...? » L’encouragea-t-elle bien qu’elle soit un peu suspicieuse. Autant qu’elle comprenne enfin où il voulait en venir. Parce que pour le moment elle était complètement perdue, et ce n’était pas un sentiment que la vipère appréciait beaucoup. « Y a cette nana là-bas, la grosse qui m'appelle. Elle est à fond sur moi et elle comprend pas que... J'suis pas intéressé du tout. » Toujours cramponnée à son balai, Hestia secoua lentement la tête. Donc la gamine bondissante n’intéressait pas Hyacinthe, très bien, la verte ne voyait pas en quoi ça la regardait. Le préfet faisait bien ce qu’il voulait après tout. Par contre, elle grimaça ouvertement en entendant son camarade traiter l’élève de grosse. Juger sur le physique ce n’était pas très digne du préfet en chef de l’école, il était sensé donner l'exemple. Heureusement qu’il n’ajouta rien de plus sinon Hestia se serait fait une joie de lui faire ravaler ses mots. « Qu'est-ce que tu racontes ? » Soupira-t-elle à la place. Ce n’était pas que la vie amoureuse de son camarade ne l’intéressait pas mais ce n’était pas le genre de conversation qu’ils avaient habituellement et le moment était assez mal choisi pour commencer ce genre de confidence. Ça ne pouvait pas attendre qu’ils soient de retour dans leur salle commune ?

Comme si la situation n'était pas assez étrange, Hyacinthe s'approcha encore d'avantage de la batteuse. Elle voulut s'éloigner afin d'éviter qu'ils ne se percutent -après tout le préfet n'était pas le plus doué sur un balai et elle n'avait aucune envie de tomber- mais la main du vert vint se poser sur sa taille pour la retenir. Franchement, désarçonnée, Hestia lui lança un regard plein de surprise. « Désolé. Laisses toi faire s'il te plaît. » Et il l'embrassa. Si Hestia était de plus en plus perplexe face aux paroles étranges du sorcier, là elle fut carrément choquée de son geste. Alors ça elle ne s'y attendait absolument pas. Un instant elle se demanda si elle n'était pas en train de rêver. Hyacinthe qui l'embrassait, ça n'avait aucun sens, ce n'était pas possible. Et pourtant, c'était bien sa main qu'elle sentait posée contre son flanc et ses lèvres pressées contre les siennes. Le choc était tel qu'il fallut quelques secondes à la Serpentarde pour reprendre ses esprits et repousser le préfet, mais celui-ci s'éloignait déjà à toute allure. Sûrement conscient de la connerie qu'il venait de faire. « Excuses moi, Carrow. Mais l'autre, elle comprend pas quand je lui dit que je suis pas intéressé alors... Du coup j'voulais profiter pour t'embrasser devant elle, qu'elle comprenne que c'est pas mon genre de nana. Pardon, j'suis désolé... ça... ça arrivera plus jamais, promis ! J'te ramènerais un paquet de dragées surprises pour me faire pardonner. » Hestia le regarda avec de grands yeux. Il avait beau avoir l'air paniqué et s'excuser sans relâche, Hestia n'écoutait déjà plus. Il l'avait embrassé, sans son consentement, juste pour se débarrasser d'une nana amoureuse ? Peu à peu la surprise quittait la Serpentarde, remplacée par une bouffée de colère. Il venait de l'utiliser. Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ?

Sans prévenir, Hestia se précipita sur le préfet. Mais plutôt que de le frapper -et ce n'était pas l'envie qui lui manquait- elle agrippa le manche de son balai et appuya brutalement dessus pour le faire pointer vers le sol. Abaissant son propre balai, la batteuse les précipita tous les deux vers la terre ferme à grande vitesse. Elle se fichait bien de terrifier le préfet, elle n'avait pas peur, elle savait qu'elle maitrisait ce qu'elle faisait. Au dernier moment elle redressa leurs balais sans la moindre douceur, envoyant Hyacinthe rouler au sol. La verte posa le pied au sol avec bien plus d'adresse et se dirigea vers son camarade. Bras croisé sur la poitrine, elle le contempla d'un œil noir. Il pouvait s'estimer heureux qu'elle ne l'ait pas jeté à bas de son balai quand ils se trouvaient encore plusieurs mètres au-dessus du sol. « Putain Chang mais à quoi tu joues ? » S'exclama-t-elle d'une voix forte. Il avait beau s'être excusé, il avait dépassé les bornes. Amis ou pas c'était le genre de geste qui ne passait pas avec la Serpentarde. Le baiser n'était même pas le seul problème, avoir été utilisé était encore bien pire aux yeux de la Carrow. Pour qui il la prenait ? Elle n'était pas un objet dont il pouvait disposer pour s'acheter une tranquillité. « Tout ça pour te débarrasser d'une nana qui te plait pas ? C'est ça ta solution, me sauter dessus pour lui faire comprendre ? Sérieux t’as pas trouvé mieux ? La communication, tu connais pas ? » Reprit-elle en secouant la tête. Dire qu'il était préfet-en-chef et qu'il ne manquait jamais une occasion de souligner son intelligence, Hestia n'en revenait pas. Sur ce coup-là, Hyacinthe avait fait preuve d'une stupidité incomparable. Il n'avait pas besoin de l'agresser à moitié pour calmer les ardeurs d'une sorcière amouraché, s'il avait pris la peine de réfléchir au lieu de se jeter sur elle il s'en serait rendu compte. Et puis quelle idée de la mêler à tout ça, c'était bien la dernière chose dont elle avait besoin. Avec la chance qu'elle avait, la gamine se mettrait en tête de se venger et elle aurait un truc en plus à gérer. Si ça arrivait, les chances de finir l'année de Hyacinthe se réduiraient drastiquement. « Franchement t'as de la chance que je t'envoie pas à l'infirmerie avec le mot "consentement" inscrit sur le front. » Lâcha-t-elle froidement en le regardant de haut. Non, décidément, ça ne passait pas. Seul le fait de savoir que le sorcier ne pensait pas à mal l'empêchait de lui mettre son poing dans la figure. Mais s'il fallait lui apprendre le respect, Hestia n'hésiterait pas. Finalement, elle jeta un coup d’œil autour d'eux et s'aperçut que l'élève était partie. La verte espérait qu'elle avait au moins compris le message, histoire que son baisé forcé avec Hyacinthe n'ait pas été pour rien. Mais ne plus avoir l'élève sous la main n'était pas plus rassurant pour autant. Merlin seul savait dans quel état elle était et à qui elle pourrait bien parler de ce qu'elle avait vu. « Si j'entends le moindre bruit de couloir c'est plus que des dragées surprises que tu me devras. » Elle laissa échapper un bref soupir agacé. Ce serait bien sa veine.



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HYACINTHE CHANG
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PORTRAIT :
ÂGE : 19 ans (29/02/2004)
AMORTENTIA : L'odeur de la bibliothèque, du thé à la rose et un parfum assez fort qui pourrait être aussi bien porté par un homme que par une femme.
MÉTIER : Poivrot en chef, ou plutôt Préfet en chef excusez-moi. Etudiant en recherche magique.
BIOGRAPHIE : Ϟ Hyahya vous déteste en seagreen

Ϟ La baguette de Chang est en bois d'ébène et contiens une corne de serpent cornu asiatique. Elle est relativement rigide et conviens très bien à la métamorphose.



Ϟ C'est le premier fils de Cho Chang. Son père, Charles O'Reilly est un moldu et exerce en tant que Professeur d'histoire. C'est le frère d'une amie née moldue de Cho, Elizabeth, morte durant la bataille de Poudlard. Le couple s'est donc rencontré... à un enterrement. Peu de temps après Hyacinthe, Cho a eu un second enfant : une petite fille, Nymphéa.
Ϟ Hyacinthe est un prodige de la métamorphose. Premier de sa promotion dans cette discipline, il a également été nommé "meilleur jeune espoir" par le mensuel de la métamorphose. Plus tard, il voudrait enseigner cette matière à Poudlard. Puis devenir directeur de l'école . En dehors de la métamorphose, il affectionne les sortilèges, l'arithmancie et les runes. L'alchimie et les potions lui demandent plus d'efforts.
Ϟ Il a très peu d'amis et n'est pas spécialement sociable. Souvent, les gens le trouvent un peu trop excentrique, effrayant, étrange ou arrogant. C'est également un rat de bibliothèque, il ne quitte presque jamais celle de Poudlard, si bien que c'est presque sa résidence secondaire officielle. Ses amis se comptent sur les doigts d'une main, Hyacinthe n'est pas très sociable, ni très populaire à l'école.
ϞEn Huit ans à Poudlard, Hyacinthe ne s'est affiché en couple qu'avec deux personnes. Relativement discret en général, on lui connaît tout de même deux aventures : Une avec Andromède delacour, et une autre avec Utakata Taira actuellement.
Ϟ Supporter de Quidditch ultra enthousiaste, groupie numéro une de l'équipe de Serpentard. Hyacinthe est probablement celui qui hurle le plus fort dans les gradins quand son équipe joue.
Ϟ Plus jeune, son rêve d'enfant était de devenir maître du monde.
Ϟ Depuis ses 11 ans, il tiens un journal intime. Personne ne l'a jamais lu, à l'exception de son meilleur ami, Alphard. En voyant son fils si renfermé, pour son 14ème anniversaire, sa mère lui a offert une guitare. Personne n'a entendu jouer Hyacinthe (encore une fois, à l’exception d'Alphard et d'Alceste) car il juge que personne ne comprendrais son art, assez expérimental il faut l'avouer.
Ϟ Il a un côté sensible que peu de gens connaissent. Hyacinthe s'efforce de le cacher, et préfère avoir l'air effrayant plutôt que d'être une victime toute désignée.
Ϟ Le choixpeau a hésité trois minutes entre Serdaigle et Serpentard. Il a caché à sa mère qu'il avait été finalement réparti chez les verts, jusqu'aux vacances de Noël. Il ne voulais tout simplement pas décevoir sa mère, qui le voyais déjà à Serdaigle tout comme elle.
Ϟ A l'exception de sa petite sœur et de son petit ami actuel, Hyacinthe appelle tout le monde par son nom de famille. Même ses très vieux amis.
Ϟ Il a commencé à boire plus que de raison et à fumer l'an dernier. Son stage au ministère de la magie l'a profondément déprimé, au point de vouloir noyer son malheur dans la boisson et la débauche.



Arrogant Ϟ Intelligent Ϟ Créatif Ϟ Solitaire Ϟ Ambitieux Ϟ Studieux Ϟ Méprisant Ϟ Appliqué Ϟ Sérieux Ϟ Secret Ϟ Extravagant Ϟ Socialement handicapé

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Ϟ RPs en cours :
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Pyre ▬ Son lux.
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Hyahya
Sam 1 Déc - 13:38Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant


Quidditch fanclub meeting.
Feat Hestia
Elle est furieuse. Je savais, que ça allait mal se terminer. Quand la carrow s'approche de moi, j'essaye de m'éloigner un peu plus d'elle. Mais elle est trop rapide. Comment est-ce que moi, qui sait à peine voler correctement, je peux rivaliser contre une joueuse de Quidditch redoutable.? ... Elle m'empoigne de le manche. De balai, précisions-le. Mais même comme ça je ne suis pas certain que j'aurais particulièrement envie qu'elle me touche à cet endroit là, surtout pas dans cet état de colère noire. Je me cramponne et ferme les yeux pour ne pas voir la mort venir. Je doute qu'elle ait envie de vraiment me tuer, sans doute... Juste me faire peur. Je me retrouve les fesses dans l'herbe fraîche, le dos contre le bord des tribunes. Je délutis pitoyablement et... Je n'ai plus qu'à subir sa colère.

Je sais comment sont les femmes. Ma mère c'est pareil. Quand elle crise, je la laisse faire, crier tout ce qu'elle veut et je n'interviens pas. Mon père non plus, n'interviens jamais, il attend que la tempête soit calmée. Nymphéa par contre, elle répond ou se joint à ma mère dans les disputes. Comme quoi, on est tout de même différents les hommes et les femmes. Je soutiens tant bien que mal son regard et hoche la tête, comme un petit garçon qu'on viens de prendre sur le fait lors d'une bêtise. C'est ce que j'ai fait de toute manière, une bêtise... Consentement. Certes, je sais ce que ça veut dire mais... J'ai même pas mis la langue est-ce que c'est si grave que ça ?

Handicapé des sentiments. Je baisse les yeux sur l'herbe fraîche du terrain et mordille mon piercing nerveusement pour tenter de trouver les mots, tenter de m'expliquer : « Je ne sais pas comment ça fonctionne, Carrow. » Je sais que je ne suis pas le seul dans ce château à ne pas très bien comprendre la nature humaine. Dans mon cas, c'est les sentiments amoureux qui me semblent totalement superflus et inutiles. Et je ne suis pas non plus le meilleur pour communiquer. « J'ai paniqué. Parce que... Je sais pas, j'ai pas du être assez infecte avec elle pour qu'elle comprenne. Elle a juste du croire que j'étais un type arrogant, ce qui est le cas j'en conviens, mais elle a pas du comprendre que je cherchais à la repousser quand elle venais me parler. Elle, plus qu'une autre personne. » Embarassé par cette situation, je me racle la gorge et soupire longuement en fermant les yeux. Une main sur mon front, je tente de reprendre mes esprits, sans aggraver mon cas.

« Puis je crois que les filles aiment les connards, non ?... Sinon vous iriez toutes avec des gentils garçon, comme... Je sais pas moi. Un garçon à Poufsouffle tiens, ils sont tous gentils dans cette maison. Ou tiens, Greyback, je crois que tu le connais. Ok, c'est pas une lumière, mais il est gentil. Vous iriez pas vers les types comme moi,ou Goyle, ou même Black. » J'ai beau aimer mon meilleur ami plus que tout, lui aussi ne sait pas vraiment s'y prendre avec les filles. Il suffit de voir comment ça a fini avec sa copine. Je sais pourquoi il s'y prend mal. Mais c'est son secret, et je ne le dirais à personne. A mon humble avis, c'est plus que de la curiosité non assumée qu'il a envers les autres hommes. Concernant le Greyback de Gryffondor... C'est le genre de type, si tu lui demandes qui a inventé l'eau tiède, il te diras que ce n'est pas lui. Il est d'une stupidité incomparable, mais de ce que j'en sais, il est tout de même gentil. Et c'est une qualité que l'on devrais chercher dans un petit ami non ?
Quand à Goyle mon colocataire, je ne suis pas vraiment au courant de sa vie sentimentale, on ne parle pas de ça. Mais je sais que beaucoup de filles le trouvent charmant, alors que... ce n'est pas spécialement un cadeau, ce type.

« Même ma propre sœur sort avec des cons. » D'ailleurs, j'espère que la grosse n'a pas un grand frère dans mon genre, qui viendras me trouver pour me demander des comptes. Comme si ce grand frère supposé allait arriver d'un instant à l'autre, je me retourne rapidement vers les gradins désormais vides. Elle est partie avec ses copines, probablement pour aller pleurer. Rassuré pour le moment, je reporte mon attention sur Carrow. « Je ne te demanderai pas de m'expliquer comment ça fonctionne, la vie de couple. Parce que de toute manière, je sais que je ne comprendrais pas. Donnes moi un problème compliqué à résoudre en arithmancie, ou un casse tête en runes pas de soucis. Mais les sentiments ?... »

Je ne les comprend tout simplement pas. Ma mère et ma soeur ont déjà essayé de m'expliquer, mais ça m'a semblé totalement illogique. Nouveau soupire, et je me décide à me relever. Je ne compte pas passer le reste de ma journée le cul dans l'herbe du stade de Quidditch. Surtout qu'elle est encore humide. Je grimace en voyant mon jean moite. « T'en fais pas pour les bruits de couloirs, j'ai une réputation de coureur de jupons, alors personne ne croira sérieusement qu'on est ensemble. Elle a du voir ce qu'il s'est passé avec ses copines... Donc au pire, je pense que les gens vont raconter que tu m'as mis un râteau. » Est-ce que ma camarade a un petit ami ? Je n'en sais rien. Finalement... Je ne sais jamais rien de la vie sentimentale des gens ! Je récupère ma baguette dans mes longs cheveux blonds, et sèche mon pantalon rapidement. J'ai encore l'odeur de la terre humide sur moi, mais au moins, j'ai les fesses au sec maintenant. « Est-ce que je te raccompagne tout de même au château ou tu préfères éviter pour ne pas risquer de me tuer ? »
️ FRIMELDA




coucou
But this time, I mean it.

And I feel like there's nothing left to do
But prove myself to you, and we'll keep it running
But this time, I mean it
I'll let you know just how much you mean to me
As snow falls on desert sky
Until the end of everything.
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HESTIA CARROW
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PORTRAIT : NO PAIN NO GAIN
ÂGE : 18 ans - 24/06/2005
AMORTENTIA : L'odeur de l'orage, du feu qui brûle dans l'âtre et des chaudrons neufs
MÉTIER : Etudiante en 1ère année de recherche et innovations magiques (future option potion)
BIOGRAPHIE : Élevée dans la plus pure tradition sorcière et puriste (père Carrow et mère Rosier) Ϟ Ses parents ont toujours fait peser sur elle des exigences sans fin. Elle veut rendre ses parents fiers mais il lui semble qu'à leurs yeux elle ne sera jamais à la hauteur Ϟ Élevée dans une maison où l'amour familial ne fait pas la loi, et où seule sa sœur ainée lui apportait de l'affection, Hestia est devenue une véritable handicapée des sentiments Ϟ Quand elle était plus jeune sa sœur, Thalia, était son modèle, même si leur relation était sans cesse hésitante Ϟ L'été de ses 15 ans, sa sœur a quitté la maison familiale, abandonnant Hestia derrière elle Ϟ Contrairement à ses parents, elle ne juge pas les sorciers sur la nature de leur sang mais plutôt sur le prestige de leur nom, la manière dont ils évoluent en société et leurs actions Ϟ C'est une petite génie des potions, elle a développé une passion pour ce sujet dès son enfance et s'applique depuis à développer son art Ϟ Elle est batteuse dans l'équipe des Serpentards depuis sa seconde année Ϟ Elle considère souvent que l'attaque est la meilleure des défenses et n'a pas peur de se prendre des coups, ou même d'en donner


Little do you know

MESSAGES : 1128
GALLIONS : 5885
PSEUDO : Barling
AVATAR : Ella Purnell
CRÉDITS : Avatar : Cranberry ; Signa : Beylin ; Gifs : Egoeswild, Tessrps & Barling
DATE D'INSCRIPTION : 04/08/2018
INVENTAIRE : - 1 Dragées surprises de Bertie Crochue, 1 boite
Je parle en : Seagreen
Mon allégeance: Hestia n'a confiance qu'en elle-même, et c'est déjà pas mal
Serpentard
Dim 9 Déc - 18:04Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant

quidditch fanclub meeting


HYACINTHE & HESTIA

YOU CAN'T CANCEL QUIDDITCH


Bien sûr qu’elle était furieuse, Hestia. Comment aurait-il pu en être autrement ? Comment Hyacinthe avait-il pu s’imaginer qu’elle réagisse d’une manière différente ? Il la connaissait pourtant, il aurait dû se douter que la verte n’accepterai pas sans rien dire qu’il se comporte de la sorte avec elle. Il ne pouvait pas se servir d’elle pour se débarrasser d’une gamine trop collante et croire qu’elle serait d’accord avec ça. Par Merlin, elle avait plus d’amour propre que ça, elle n’était pas un objet à sa disposition. Elle ne parvenait pas à croire qu’il ait cru, qu’il ait sincèrement cru, tenir là la meilleure solution à ses problèmes. Il ne suffisait que quelques instants à Hestia pour imaginer des dizaines de solutions pour résoudre la situation, et aucune d’entre elles ne supposait qu’elle embrasse son camarade sans lui demander son avis. Enfin, de toute manière même si Hyacinthe lui avait demandé l’autorisation elle aurait certainement dit non. La Serpentarde voulait bien tenter d’aider ses amis quand elle pouvait, mais là c’était trop demandé. Elle n’était pas le genre de sorcière fleur bleue qui croyait fermement que chaque baiser devait compter, loin de là même, mais elle refusait également que son camarade puisse se croire autorisé à ce genre de geste avec elle. Ce n’était pas une question de sentiments, ni même de réputation, mais de respect. Si Hestia avait bien appris une chose de sa première année dans l’équipe de quidditch de sa maison, c’était que le respect était dur à gagner, mais elle avait aussi réalisé qu’elle était prête à se battre pour ça, littéralement comme métaphoriquement. Elle refusait qu’on la traine dans la boue ou qu’on se joue d’elle, et puisque c’était ce que Hyacinthe s’était cru autorisé à faire, alors elle s’était assuré que ce soit lui qui se retrouve dans la boue. Littéralement cette fois. Ce n’était pas l’envie de mettre son poing dans la figure du préfet qui avait manqué à la Carrow, c’était même plutôt l’inverse et une petite voix lui soufflait qu’elle aurait été totalement dans son bon droit de mettre son camarade au tapis. Mais c’était son amitié avec le vert qui l’avait retenu. Elle n’acceptait pas son geste, mais elle avait bien vu qu’il l’avait aussitôt regretté. Au fond il n’avait pas pensé à mal, il avait juste agi de la manière la plus impulsive et stupide qu’il soit et maintenant c’était à elle de faire en sorte qu’il s’en morde les doigts. Et Hestia n’avait aucuns scrupules à s’assurer que ce soit le cas. Préfet-en-chef ou pas, il avait bien eu besoin d’une petite leçon. Pour une fois, la batteuse savait qu’elle n’aurait pas à craindre qu’il retire des points à leur maison.

Hyacinthe avait définitivement perdu de sa superbe, assis à même le sol encore humide, le teint encore plus pâle que d’habitude à cause de la frayeur que la brune venait de lui faire. Il n’avait plus grand-chose du Serpentard fier et toujours prêt à démontrer à quel point il était supérieur aux autres. Mais cette vision n’émeut pas Hestia un seul instant. Le regard dur, la voix glaciale, la sorcière entreprit de lui faire comprendre sa manière de penser. Heureusement, le blond ne commit pas l’erreur de l’interrompre, il avait déjà fait bien assez de bêtises comme ça, il était grand temps qu’il fasse preuve d’un peu de sagesse. Bras croisés sur la poitrine, Hestia porta un regard irrité sur son camarade, au moins il avait la décence de se montrer coupable. « Je ne sais pas comment ça fonctionne, Carrow. » Hestia haussa un sourcil. Un instant elle crut qu’il lui parlait du consentement et elle se sentit prête à sortir définitivement de ses gonds pour faire pleuvoir sur lui une pluie d’insultes plus colorées les unes que les autres. Mais heureusement -pour Hyacinthe- elle comprit que ce n’était pas de ça dont il était question. Bien, au moins elle n’aurait pas besoin de mettre sa menace à exécution. L’air apitoyé de son camarade la poussa à garder le silence pour lui laisser une chance de s’expliquer. « J'ai paniqué. Parce que... Je sais pas, j'ai pas dû être assez infecte avec elle pour qu'elle comprenne. Elle a juste du croire que j'étais un type arrogant, ce qui est le cas j'en conviens, mais elle a pas du comprendre que je cherchais à la repousser quand elle venais me parler. Elle, plus qu'une autre personne. » Un soupir agacé d’échappa des lèvres de la batteuse. Non vraiment, niveau communication Hyacinthe avait encore des progrès à faire. Hestia voulait bien croire qu’une gamine amoureuse pouvait être difficile à raisonner, surtout qu’elle avait l’air jeune la petite brune et qu’à cet âge-là les sentiments étaient facilement décuplés. Elles étaient nombreuses les petites sorcières à se sentir envoutées par un camarade qu’elles ne connaissaient même pas et à aimer s’imaginer comment ils finiraient leurs vies ensemble. La réalité était parfois particulièrement ridicule quand on avait treize ans, heureusement Hestia n’avait jamais connu cette phase humiliante. Pour cela il aurait déjà fallu qu’elle puisse s’attacher à qui que ce soit. Mais ça ne changeait rien : Chang aurait pu faire un peu plus d’efforts et se montrer plus clair auprès de la petite brune avant de lui sauter dessus en plein ciel.

« Puis je crois que les filles aiment les connards, non ?... Sinon vous iriez toutes avec des gentils garçon, comme... Je sais pas moi. Un garçon à Poufsouffle tiens, ils sont tous gentils dans cette maison. Ou tiens, Greyback, je crois que tu le connais. Ok, c'est pas une lumière, mais il est gentil. Vous iriez pas vers les types comme moi, ou Goyle, ou même Black. » Hestia foudroya son camarade du regard. S’il ne s’était pas déjà trouvé par terre, nul doute qu’elle l’y aurait jeté pour avoir osé prononcé de telles paroles avec une telle conviction. C’était vraiment ça qu’il croyait ? Que toutes les filles aimaient les salauds ? Qu’il suffisait de se comporter en parfait connard pour attirer l’attention de toutes les sorcières ? Par Merlin, quel raisonnement moyenâgeux. La Carrow savait que des idées aussi nauséabondes et dangereuses continuaient de circuler parmi les sorciers, en tant que sang-pur elle en était le témoin privilégié et son éducation avait même inclus certains de ces idéaux d’un autre âge. Mais elle n’avait pas pensé entendre ces mots sortir de la bouche de Chang. Pour un préfet-en-chef il y avait encore beaucoup de boulot, c’était décevant. « Tu ne vas pas en plus me sortir que c’est de notre faute si on tombe sur des connards qui nous font du mal. » Lui lança-t-elle froidement. Parce que c’était la suite logique de son raisonnement, non ? Puisque les filles ne s’intéressaient pas aux garçons gentils, alors ils étaient forcés de se montrer mauvais pour avoir le droit à un peu d’attention. Et puis au final s’ils leur brisaient le cœur, ou pire, c’était parce qu’elles l’avaient cherché et elles ne pouvaient s’en prendre qu’à elles-mêmes, voilà tout. « J’arrive pas à croire que tu me sortes des trucs comme ça, Chang. Inverse pas les rôles. Rien ni personne ne vous force à vous comporter en salauds. » Reprit-elle en secouant la tête de dépit. C’était ça que Hyacinthe se racontait pour dormir la nuit ? Qu’il pouvait se comporter en salaud puisque ce n’était ce qu’attendaient les autres ? Et ça ne valait pas que pour les sorciers d’ailleurs, Hestia connaissait des dizaines de jeunes sorcières qui se plaisaient à se la jouer mauvaise pour attirer l’attention. Et ça marchait à la perfection. Ce n’était pas que les filles aimaient les connards, c’était que l’être humain était attiré par la souffrance. Comme un papillon de nuit qui ne pouvait s’empêcher d’être attiré par l’éclat d’une flamme. Mais ça n’excusait rien. « Même ma propre sœur sort avec des cons. » La verte leva brièvement les yeux au ciel. Rien que pour cette raison le blond aurait dû se rendre compte que quelque chose clochait gravement dans ses paroles. Ça lui paraissait normal que sa propre petite sœur ne sorte qu’avec des cons ? Il pensait réellement qu’elle aimait ça, que c’était ce qu’elle recherchait ? Il faisait un piètre grand frère.

Hestia n’ajouta rien, elle craignait de raviver sa colère si elle ouvrait la bouche. Mais en même temps elle espérait fortement que Hyacinthe avait terminé de lui partager ses idées d’un autre siècle, parce qu’alors elle ne répondait plus de rien. Le Serpentard avait sérieusement besoin d’une remise en question. Alors elle laissa passer quelques instants et attendit que son camarade reporte son attention sur elle. « Je ne te demanderai pas de m'expliquer comment ça fonctionne, la vie de couple. Parce que de toute manière, je sais que je ne comprendrais pas. Donnes moi un problème compliqué à résoudre en arithmancie, ou un casse tête en runes pas de soucis. Mais les sentiments ?... » La verte le contempla avec de grands yeux. Les sentiments. Il souhaitait qu’elle lui parle de sentiments ? Qu’elle lui explique comment ça marchait et comment les gérer ? Dans une autre situation, la Carrow aurait certainement éclaté de rire tant ça lui paraissait incongru. Mais par Merlin, il savait à qui il s’adressait ? Avait-il vu à quel point elle se fichait de tout et de tout le monde ? Combien elle pouvait se montrer froide et distante avec la plupart des autres élèves ? Hestia était tout aussi perdue que lui dès qu’il s’agissait des émotions, son éducation lui avait appris bien des choses, mais certainement pas à gérer les sentiments humains. Simplement elle, elle avait l’avantage de savoir que ça ne se faisait pas de se jeter sur les autres pour les embrasser sans leur consentement et elle ne tenait pas de discours franchement douteux. « Sérieux ? C’est à moi que tu demandes de l’aide sur ce sujet ? » Lâcha-t-elle d’un ton ironique. Non mais vraiment, quelle idée il avait eu là. « Est-ce que j’ai vraiment besoin de te rappeler comment s’est terminée ma dernière relation ? Je crois que c’est assez clair que je suis pas plus douée que toi sur ce sujet. » Reprit-elle en secouant la tête. Au fond elle se rendait bien compte qu’ils ne savaient que le minimum l’un de l’autres, quelques détails de leurs vies, mais rien de véritablement personnel. Pourtant Hyacinthe n’avait pas pu passer à côté du désastre qu’avait été sa brève relation avec Katelyn. Toute l’école avait été mise au courant par la rousse elle-même alors que Hestia lui avait demandé de taire leur aventure. Ça avait été une catastrophe étalée aux yeux de toute l’école, le préfet n’avait pas pu louper cette débâcle. Si après ça il pensait encore que Hestia pouvait l’aider au sujet des sentiments alors c’était que sa chute de balai avait eu quelques conséquences imprévisibles. Et encore, la Serpentarde ne parla pas de sa relation avec Amaury. Avant même qu’elle ne courre droit au désastre avec la rousse, Hestia avait déjà été trahie par le de Lestang. Heureusement cette affaire avait été plus discrète et personne n’avait réellement su ce qu’il s’était passé entre eux. Mais pour le moment Hestia ne comptait que des relations qui s’étaient terminées sur des trahisons, alors niveau conseils sentimentaux elle n’était vraiment pas la personne à interroger. « T'en fais pas pour les bruits de couloirs, j'ai une réputation de coureur de jupons, alors personne ne croira sérieusement qu'on est ensemble. Elle a du voir ce qu'il s'est passé avec ses copines... Donc au pire, je pense que les gens vont raconter que tu m'as mis un râteau. » Hestia souffla mais n’ajouta rien. Il fallait vraiment qu’il cesse de parler, il s’enfonçait. En silence elle l’observa se relever et sécher ses vêtements humides. Elle regrettait un peu qu’il ait sa baguette sur lui, être forcé de rentrer au château les vêtements maculés de boue l’aurait peut-être aidé à réfléchir un peu mieux. « Est-ce que je te raccompagne tout de même au château ou tu préfères éviter pour ne pas risquer de me tuer ? » Avant de répondre, Hestia s’empara de sa propre baguette, habilement coincée dans son dos pour ne pas la gêner, et la pointa sur le balai qu’elle avait fait venir pour Hyacinthe. Celui-ci alla se ranger tout seul avec les autres balais du château. Elle fit de même avec ses protections qui allèrent se reposer bien sagement à leur place dans les vestiaires. Une fois qu’elle se fut assurer que toutes ses affaires avaient retrouvé leur place, Hestia se saisit de son propre balai pour le poser sur son épaule -tout comme l’ensemble de ses coéquipiers, elle y tenait trop pour le laisser dans les vestiaires. Finalement, elle se tourna vers Hyacinthe. « Allez viens. Comme ça si j’entends le moindre bruit de couloir je t’ai directement sous la main. » Lui lança-t-elle tout en prenant la direction du château. Si en arrivant sur le terrain ce matin elle avait crû savoir à quoi s’attendre, Hestia savait maintenant qu’elle avait eu faux sur toute la ligne. Jamais elle n’aurait pu imaginer ce qu’il venait de se passer.

Ϟ 31 AOÛT 2023, LES TROIS BALAIS Ϟ Voilà bien longtemps que Lazarus n'avais pas mis les pieds aux trois balais. Et même à Pré-au-lard tout court. A vrai dire, le Fourchelangue ne sortais pas vraiment, en dehors du chemin de Traverse où il se rendais régulièrement pour se faire un tour chez Fleury & bott. Ou dans l'allée des embrumes, pour y dénicher un grimoire peu recommandable au près de quelques amis. La plupart de son temps, le grec le passait dans son bureau, le plus loin possible de sa femme pour ne pas avoir à la croiser plus que nécessaire. A quoi bon envenimer inutilement la situation ? Leur relation tenais plus de la colocation que de la vie de couple, et tous les deux semblaient s'en accommoder. Maintenant qu'il ne travaillais plus à Sainte Mangouste, le sorcier avait bien du mal à occuper son temps de manière productive.

Mais fort heureusement, tout allais changer cette année. Pour le plus grand plaisir de son fils, Lazarus allait lui aussi aller à Poudlard. Le jeune garçon, à l'entrée de l'adolescence n'étais pas forcément ravi d'avoir son paternel sur le dos à l'école. Mais Lazarus avait promis : il tâchera de ne pas trop le surveiller. L'école, il n'en gardais pas nécessairement un très bon souvenir. Victime de brimades de la part de ses camarades de classe, Laz' n'avais pas spécialement profité de ses sept années d'études. Il avait tout de même réussi, dans son malheur, à se faire un ou deux amis avec qui il avait tissé des liens. Dont un élève de Gryffondor, Edward. Lui aussi était devenu Professeur, et après avoir eu son affectation en tant qu'enseignant dans le cursus de recherches et d'innovations magiques, le Fourchelangue s'était empressé d'envoyer un Hibou à cet ami perdu de vue depuis longtemps.

Les deux anciens camarades devenus adultes avaient donc convenu d'un rendez-vous aux trois balais. Cet endroit, Asclépiades ne l'avait jamais vraiment fréquenté. Un endroit vulgaire, repaire d'ivrognes d'après ses parents qui voyaient cela d'un mauvais œil. Finalement, maintenant qu'il y mettais les pieds... Le tatoué se rendais compte que ce n'étais pas aussi miteux que ce qu'on lui avait dit. Regardant sa montre pour s'assurer de l'heure, il alla s'installer à une petite table de deux près de l'entrée. Si Edward était ponctuel, il ne tarderais pas à arriver. « Qu'est-ce que j'vous sert ? » Sursautant à la question soudaine, le sorcier se met à bafouiller. Qu'est-ce qu'on sert ici, d'ailleurs ? « Vous avez une carte peut-être ? Je ne suis jamais venu. »

Avec un air suspicieux, la serveuse fronce les sourcils. C'est inhabituel, les nouveaux clients. D'où est-ce qu'il sort celui-là ?... Néanmoins, la sorcière s'éloigne quelques instants pour aller lui chercher une carte. A en juger la poussière dessus... Elle ne dois pas servir souvent. La remerciant d'un sourire poli, Lazarus commence à lire la carte des boissons. En entendant la petite clochette de la porte, il relève les yeux : fausse alerte, c'est une femme. Et à moins qu'Edward ait changé de sexe... D'ailleurs, un doute terrible surgit dans l'esprit de l'ancien Serdaigle : A quoi est-ce que Edward ressemble maintenant ?... En seize ans, les gens ont le temps de changer. Quand la serveuse revient pour prendre finalement la commande de cet étrange client, Lazarus se rend à l'évidence. « Je prendrais un jus de citrouille s'il vous plaît mademoiselle. » Un jus de citrouille ?! De plus en plus étrange. « Et j'aurais une question. J'ai rendez-vous avec quelqu'un. C'est un professeur de Poudlard, Edward Harrison. Nous étions camarades de classe mais... ça fait seize ans qu'on ne s'est pas vu. Est-ce que vous le connaissez ? Je crois qu'il ne va sans doute pas me reconnaître. » Décidément. La jeune serveuse soupire et hoche la tête. « Oui, je vois de qui vous parlez. Un jus de citrouille donc, en attendant Eddy ? »



coucou
Cursed.

Strip me down, tear me apart,
you’ll find one thing left
I fucking know where I came from
And nothing can replace
those lessons learned.
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EDWARD HARRISON
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans
AMORTENTIA : L'odeur de bougies parfumées et de café aromatisé au caramel. Un arrière-goût des Noël passés avec sa famille il y a des années.
MÉTIER : Professeur d'Histoire de la Magie/Directeur de Gryffondor
BIOGRAPHIE : Il est né d'une mère moldu et d'un père sorcier Ϟ Son frère est mort lors de la Bataille de Poudlard en 98 Ϟ Il a fait sa scolarité à Gryffondor et y a savouré chaque secondes passées Ϟ À la fin de ses études, il est parti deux ans en France où il a travaillé en tant que stagiaire à Beauxbâtons Ϟ Il est ensuite allé en Afrique pendant trois ans et y est devenu briseur de sort Ϟ Et à ensuite enseigné cinq ans à Illvermony aux États-Unis Ϟ Il est revenu en Angleterre par manque Ϟ Il aime énormément son métier Ϟ Eddy est très amical et a toujours un sourire au lèvre, mais il est particulièrement secret sur ses sentiments et ne donne pas sa confiance à n'importe qui. Il considère que la famille est la chose la plus importante qu'il soit. Ϟ Il ne supporte pas qu'on lui fasse une crasse et est très rancunier
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Mar 13 Nov - 16:24Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
LONG TIME NO SEE

Ϟ LES TROIS-BALAIS
31 AOÛT 2023 Ϟ

Les Trois-Balais était le premier endroit du monde magique qu’Eddy était venu revisité lorsqu’il était revenu en Angleterre il y a quelques semaines. Des années de son enfance à celles qu’il avait passé à l’école de Magie, le pub avait toujours eu une certain place dans son coeur, attendu qu’il avait toujours eu de bons souvenirs en ces lieux. Il se souvenait des après-midi passées avec son frère et son père, lorsque ce dernier agréait à un beverage avec ses collègues du Ministère mais qu’il n’avait pas vraiment envie de manquer une occasion de passer du temps avec ses fils. Il leur achetait toujours du jus de citrouille mais d’une manière ou d’une autre, Sean arrivait à lui piquer quelques centilitres de sa bierraubeurre sous les yeux hilares des autres adultes présents. Il se souvenait également de ses années à Poudlard et de ses amis, Livia, Jake, Ishan. De la fois où Jake avait mis de la bave de troll dans sa boisson et qu’il avait malencontreusement recraché ce qu’il avait dans la bouche dans le visage de sa pauvre amie lorsque le Serpentard le lui avait avoué à travers des larmes de rire. D’Ishan et de sa première bierreaubeurre qui l’a étouffé sous ses yeux horrifiés et honnêtement, il ne pensait pas avoir taper le dos de quelqu’un aussi fort depuis ce jour là. Tous ces souvenirs qui ont fait des Trois-Balais un endroit mythique et apprécié renflouaient dans sa mémoire.

Lorsqu’il rentra dans la taverne, il ne put s’empêcher de sourire. Rien n’avait changé, rien ne changera jamais, et il ne put s’empêcher de rire devant les quelques visages familiers qui le reconnaissait, un phénomène qui arrivait souvent depuis qu’il était revenu. C’était comme rentrer chez soi après une longue, très longue journée de travail. Il serra quelques mains et discuta avec quelques anciens amis de son père qui d’une manière ou d’une autre se rappelait de lui malgré les années passées et se dépêcha de se rendre au comptoir. Il ne voulait pas paraitre impoli puisqu’après tout, il avait rendez-vous ; un vieil ami, Lazarus, qui revenait lui aussi à l’école de magie. Ils avaient repris contact il y a peu de temps, le lendemain de son retour au Royaume-Uni en fait, et ils avaient convenu ce jour pour se rencontrer. Eddy avait hâte de retrouver Lazarus et de voir de ses propres yeux comment il allait. La scolarité du Serdaigle avait été… compliqué. Et c’était un euphémisme. Le pauvre fourchelangue avait été victime de la mode de discrimination sur tout ce qui se rapprochait des mages noirs à l’époque. Mais là où certains élèves avaient décidé de s’en faire un ennemi, il s’en était fait un ami. Il voyait bien qu’il n’y avait pas plus inoffensif que Lazarus.


Il alla s’accouder au bar et leva la main « Hé Dora, une bierraubeurre s’il-te-plaît » La serveuse lui sourit « Tout de suite ! Et heu… » Elle se rapprocha plus près de lui et lui susurra à l’oreille tout en regardant dans une direction précise « Y’a ce type bizarre qui dit te connaitre, mais j’suis pas si sure t’vois. Il est vraiment bizarre. C’pas un habitué et… Ben j’sais pas, avec tous ces tatouages et tout il m’prend quoi ? Un jus d’citrouille. Fait gaffe Eddy. » Eddy suivit son regard et atterrit sur un table devant l’entrée. Honnêtement, il ne comprenait pas comment il n’avait pas remarquer le personnage en rentrant. Tous chez lui respirait l’excentricité et concrètement, il ne le connaissait pas du tout. Cette histoire était louche et il resta sur ses gardes, une main sur sa baguette au cas où. « Merci Dora, je ferais attention. »

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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Mar 13 Nov - 17:13Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
LONG TIME NO SEE.
Edward Ϟ Lazarus

Ϟ 31 AOÛT 2023, LES TROIS BALAIS Ϟ Le jus de citrouille prends son temps pour arriver. Patient, l'ex serdaigle soupire en continuant de surveiller la porte. Et la jeune serveuse, qui en plus de lui apporter sa commande doit aussi le prévenir quand Edward sera là. Elle est occupée derrière le bar, à discuter avec des hommes visiblement habitués des lieux. Peut-être des alcooliques ? Ils ont tous de l'alcool à portée de main. Et l'ancien médicomage ne peut que soupirer en se rappelant instantanément tous les effets néfastes de cette substance sur l'organisme.

Lazarus peine à comprendre pourquoi beaucoup de sorciers aiment autant cet endroit à Pré-au-lard. En arrivant, il avait déjà eu du mal à trouver une table suffisamment propre et visiblement dépourvue de toute bactérie nocive à sa santé. Il avait également du faire attention aux clients, et avait changé de table quand il s'était rendu compte que son voisin, un vieux sorcier bedonnant, fumait en crachant à moitié ses poumons sur la table. Maintenant, Lazarus commençait à voir pourquoi ses parents lui avaient interdit de venir ici quand il était élève, même s'il trouvait cela légèrement excessif et exagéré. D'ailleurs, lui-même n'avait pas interdit à son fils de s'y rendre, jugeant que ce n'était pas nécessaire. Si tous les élèves y allaient... ça ne ferait que l'isoler. Et le Fourchelangue ne souhaitais pas que son enfant ait la même scolarité désastreuse que lui.

Quand la sorcière arrive enfin avec son jus de citrouille, le nouveau professeur paye sans broncher sa consommation. « Merci Mademoiselle. » Tout en regardant le verre, Lazarus grimace. Une fois la jeune femme repartie, il ne peut s'empêcher de sortir sa baguette. Murmurant un sortilège de nettoyage avant de toucher au verre, il l'examine de nouveau pour être certain de ne voir aucun germe. Bien qu'il ne soit toujours pas certain de la propreté de son jus de citrouille, le tatoué se décide tout de même à en boire une gorgée.

Il fait bon dans le petit pub sorcier, en cet fin d'après midi du mois d'août. Retirant sa veste pour profiter des quelques rayons de soleil qui traversent la vitre face à lui, il regarde également sa montre : dix sept heures quarante cinq. Ils avaient rendez-vous à dix sept heures trente. Puisqu'il n'avait pas vu son ancien camarade depuis longtemps, Laz' était incapable de se souvenir si ce dernier était d'un naturel ponctuel ou non. Et puis... En seize ans, les gens changent. Lui-même en était la preuve vivante. Jamais en le voyant, on ne pourrais s'imaginer qu'il descend d'une très vieille lignée conservatrice. Ni même qu'il exerçait en tant que médicomage autrefois. L'habit ne fait pas le moine, comme disent les moldus. Ou plutôt, il ne jamais juger un livre selon sa couverture. L'ancien serdaigle préférait cette seconde expression à la première.

Continuant d'observer la serveuse, puisqu'il n'avais rien de mieux à faire, il remarque qu'elle se penche vers l'un des hommes présent au comptoir. De là où il est assis, en plus du brouhaha des conversations, Lazarus ne peut malheureusement pas l'entendre : « Eddy il est vraiment louche. Il arrête pas de me fixer ça me met mal à l'aise... »

C’était tout de même rare que des sorciers de la sortes viennent fréquenté les Trois-Balais. D’habitude, ils avaient tous leurs petites places réservées et préférées aux Allée des Embrume ou à la Tête de Sanglier. Cependant, il était là, assis près de la porte à scruter les alentours. Bien que ses yeux lui disent quelque chose, Eddy était sûr de ne jamais avoir rencontré cet homme de sa vie, ce serait donc bien surprenant qu’ils aient quelconques affaires tous les deux. Cependant, Dora lui avait bien dit que cette énergumène le cherchait. Il observa l’homme de plus près. Tatouages diverses partout sur le corps, piercing à n’en plus pouvoir, il avait l’air du typique bad boy, bien qu’il était beaucoup trop… raffiné pour vraiment l’être. Eddy avait beau chercher dans sa mémoire, il était sûr de ne jamais l’avoir croisé. Il fronça les sourcils et continua à observer l’homme du coin de l’oeil. Ses sourcils se froncèrent très vite en voyant l’attitude plus que maniaque du sujet de son inspection. Le curieux personnage sortit sa baguette et Edward en fit de même jusqu’à ce qu’il voit ce qu’il allait en faire. Sous ses yeux ahuris, l’homme jeta à son verre… un sortilège de nettoyage ? Eddy était un professeur et il était sûr qu’il reconnaissait un sortilège de nettoyage lorsqu’il en voyait un mais la perspective était tellement farfelue qu’il ne put s’empêcher de douter, un sourire d’hébétement sur les lèvres. Les Trois-Balais n’avait pas un hygiène irréprochable mais il savait qu’ils lavaient leurs verres, tout le monde le savait. Il devait être nouveau ici, ce qui rendait cette situation encore plus étrange.

Eddy détourna son regard, perturbé. Il n’aurait rien en l’observant comme un prédateur et l’homme n’avait rien tenté, alors il reposa ses nerfs, rangeant au passage sa baguette qu’il avait sorti. Il doutait qu’il ferait quoi que ce soit dans une taverne bondée comme celle-ci, alors il se contenta d’essayer de se détendre et de savourer la bierraubeurre que Dora lui avait glissé sur le comptoir. Il n’avait vraiment aucune envie de confronter un type pareil ; c’était sûrement un déséquilibré ou un désespéré qui avait entendu son nom de la bouche de quelqu’un d’autre et qui s’y était accroché comme à une bouée de sauvetage. Triste mais ça arrivait plus qu’on le croyait. Eddy jeta un coup à sa montre et constata que son vieil ami avait pris du retard. C’était bizarre de la part de Lazarus, il était pourtant le genre de personne à arriver quelques minutes à l’avance. Il pria pour que tout se soit bien passé de son côté, Lazarus avait une fâcheuse tendance à s’attirer des ennuis même s’il faisait tout pour les éviter. Il sourit. Son bon vieux Lazarus en effet.

Dora se rapprocha de lui quelques minutes plus tard. Elle était souriante comme toujours mais quelque chose dans sa posture le perturba. Tendue mais surtout mal à l’aise, elle lui murmura à l’oreille pour la deuxième fois consécutive « Eddy il est vraiment louche. Il arrête pas de me fixer et ça me met mal à l’aise… » Ses sourcils se froncèrent. Autant être la « cible » de ce pervers excentrique ne lui faisait ni chaud ni froid, autant de savoir Dora dans une situation pareille l’agaçait profondément. Le regard qu’il lança à la table était loin d’être discret. Il s’avança vers cette dernière, déterminé à éclaircir cette histoire. Peut-être qu’en faisant preuve de diplomatie, l’homme s’en irait enfin. De toute manière, il n’avait pas peur d’utiliser la manière forte. Il s’assit devant lui et sans mouvement brusque, bien qu’hyper conscient de sa baguette rangée dans la poche intérieur de son manteau, il se prononça « Monsieur, je me présente, Edward Harrison. La serveuse, Dora, m’a dit que vous me cherchiez. Je ne sais pas qui vous êtes ni pourquoi vous me cherchez au juste mais je vous prierai s’il-vous-plaît de cesser de la fixer, elle est facilement intimidable. » Il tenta un sourire. Eddy avait peut-être ses aprioris mes il n’était pas du genre à antagoniser les gens sans leur donner de chance.

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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
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ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

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Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Jeu 15 Nov - 20:49Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
LONG TIME NO SEE.
Edward Ϟ Lazarus

Ϟ 31 AOÛT 2023, LES TROIS BALAIS Ϟ Nouvelle gorgée de jus de citrouille. Nouveau coup d'oeil à sa montre. Dix sept heures cinquante. Eddy était donc bel et bien en retard. Peut-être un simple contre temps ? Lazarus espérait que ce n'était pas en tout cas quelque chose de grave. La serveuse marmonne à l'oreille de l'un des alcooliques du comptoir. En voyant cet homme, probablement imbibé d'alcool, l'ancien Serdaigle esquisse un mouvement de recul. C'est pathologique, une addiction à la boisson. Souvent ces gens-là ont même un comportement imprévisible. Malheureusement pour le Fourchelangue, celui-ci s'installe sur la chaise en face de la sienne.

D'une nature compatissante et altruiste, le tatoué ne peut s'empêcher d'imaginer la souffrance de cet homme. Pour avoir un problème de boisson, c'est qu'il doit faire face à une situation difficile dans sa vie. Le sorcier a besoin d'aide. Alors qu'il allait s'exprimer, Lazarus referme la bouche pour ne pas couper son interlocuteur qui se présente en premier. Edward Harrison. Lazarus esquisse un sourire amusé, tripotant son verre de jus de citrouille quasi intact en l'écoutant. Relevant les yeux vers lui, le grec se met à rire amusé de la situation : « Lazarus Asclépiades. Effectivement, je crois qu'on se connaît toi et moi, puisque nous avons rendez-vous. » Légèrement gêné d'avoir pris le Gryffondor pour un pilier de comptoir noyant ses soucis dans la boisson, afin de le rassurer, l'ancien médicomage sort de la poche de sa veste sa carte d'identité sorcière. Délivrée par le ministère grec certes, mais tout de même compréhensible.

« Je sais. Tu ne t'attendais surement pas à ça... Et je m'en suis douté. C'est pour ça que j'ai demandé à la demoiselle qui m'a apporté mon verre de me prévenir quand tu serais arrivé. » Fortement amusé par la situation, le sorcier prend une nouvelle gorgée de jus de citrouille. Celui-ci a un petit arrière goût, à cause du sortilège de nettoyage. Mais au moins, il n'y a plus de bactéries qui pourraient lui refiler une bonne gastro-entérite. « J'ai changé, en seize ans. Mais toi aussi. Moins, mais je ne t'aurais quand même pas reconnu. » Bien qu'aux dernières nouvelles son ancien camarade n'était pas légilimens, le tatoué jugea tout de même bon de s'excuser. « Pour tout t'avouer, j'ai cru que tu étais un alcoolique un peu perturbé. J'espère que tu n'as pas de soucis de boisson ?... »

De son côté, le Fourchelangue osait à peine imaginer ce que Edward avait pu penser de lui en le voyant. Mage noir, détraqué, marginal... Ah, les stéréotypes sur les gens tatoués et percés ont la vie dur. Jamais on ne s'imaginerait qu'il était en réalité un homme tout à fait sympathique. Quelqu'un de relativement stable d'ailleurs, avec un métier ordinaire qui n'implique rien d'illégal, une femme et un fils. Du moins, en apparence. Entre son mariage sur le point de finir en divorce et son renvoi de sainte mangouste... Finalement, Lazarus n'est pas aussi innocent qu'il n'y paraît. « Désolé, j'aurais peut-être dû te prévenir que je m'étais amusé à me dessiner sur les bras avant de venir. » Et pas que sur les bras d'ailleurs. Mais il se voyait assez mal retirer son tee shirt et son pantalon en plein milieu du pub. Pas qu'il y ait des enfants, mais tout de même.

« Je suppose que la politesse exige que je te demandes comment est-ce que tu vas ?... »



coucou
Cursed.

Strip me down, tear me apart,
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EDWARD HARRISON
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MÉTIER : Professeur d'Histoire de la Magie/Directeur de Gryffondor
BIOGRAPHIE : Il est né d'une mère moldu et d'un père sorcier Ϟ Son frère est mort lors de la Bataille de Poudlard en 98 Ϟ Il a fait sa scolarité à Gryffondor et y a savouré chaque secondes passées Ϟ À la fin de ses études, il est parti deux ans en France où il a travaillé en tant que stagiaire à Beauxbâtons Ϟ Il est ensuite allé en Afrique pendant trois ans et y est devenu briseur de sort Ϟ Et à ensuite enseigné cinq ans à Illvermony aux États-Unis Ϟ Il est revenu en Angleterre par manque Ϟ Il aime énormément son métier Ϟ Eddy est très amical et a toujours un sourire au lèvre, mais il est particulièrement secret sur ses sentiments et ne donne pas sa confiance à n'importe qui. Il considère que la famille est la chose la plus importante qu'il soit. Ϟ Il ne supporte pas qu'on lui fasse une crasse et est très rancunier
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Jeu 22 Nov - 14:56Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
LONG TIME NO SEE

Ϟ LES TROIS-BALAIS
31 AOÛT 2023 Ϟ

Un vieil érudit africain lui avait un jour dit de ne jamais insulter le crocodile lorsqu'il avait toujours les pieds dans l'eau et autant il avait acquiescé avec un air intéressé lorsqu'il était toujours là-bas, autant ce dicton n'avait jamais autant fait sens qu'ici et maintenant. Il fit signe à Dora de ne pas s'inquiéter de la où elle les scrutait, prête à intervenir, et se retourna vers son interlocuteur, toujours un peu abasourdi qu'il soit, en fait, Lazarus. Eddy avait été tenté de le châtié lorsqu'il s'était annoncé en tant que tel, reniant le fait que son ami peureux ce soit transformé en tatoué de l'extrême mais lorsque l'autre homme lui avait sorti sa carte d'identité sorcière, toutes formes de protestations étaient morte sur ses lèvres avant même d'être nées. Concrètement, la situation était l'une des plus ridicules qu'il avait jamais vu et il ne put s'empêcher d'exploser d'un rire honnête. Si on lui avait dit un jour que Lazarus se ferait faire des piercings et des tatouages à volonté, il les aurait envoyé à St. Mangouste. « J'arrive pas à y croire, c'est bien toi ! Je t'ai pas reconnu... T'étais tellement... » Il fit un geste de la main à sa droite et il ne savait pas lui-même si cela voulait montrer qu'il était petit ou qu'il était autre chose d'abstrait tant le mouvement était incompréhensible. « Et maintenant t'es... T'es... » Il fit un autre geste le désignant. Pour un professeur d'Histoire de la Magie, il était très peu éloquent mais pour sa défense, il était rare qu'il assiste à un changement aussi drastique de ses camarades. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas sa nouvelle apparence, si elle était là ça voulait dire que Lazarus s'était enfin détaché de cette peur du regard d'autrui, mais il devait avoué qu'il ne s'était pas attendu à ça de sa part. Ça lui apprendra, il jugera moins les gens de son genre la prochaine fois.

Eddy remercia la serveuse qui vint lui restituer le breuvage qu'il avait abandonné au comptoir et lâcha un petit rire lorsque son vieil ami s'inquiéta sur son choix de boisson. Il était vrai qu'en jetant un coup d’œil là où il était posté avant de le rejoindre que les suppositions qui étaient faisable n'étaient pas flatteuse en son égard. « Non, t'en fait pas. J'ai pas vraiment eu le temps d'avoir des problèmes de ce genre là, c'est juste que la bierraubeurre est un classique que j'avais envie de réessayer. Tu devrais lui laisser sa chance. » Un sourire taquin se dessina sur son visage et il jeta un coup d’œil au verre que son interlocuteur taquinait depuis tout à l'heure. « Bien que je doute que tu en ai envie. Au fait, c'est une habitude que tu avais déjà avant les huit millions de sort de nettoyage ? » Il pouffa de rire. Ce n'était pas quelque chose qu'il manquerait de lui rappeler à chaque occasion qui se présenterait.

S'il devait être honnête avec lui-même, et il l'était constamment à quelques exceptions près, Eddy était ravi de revoir Lazarus. Il avait l'air en bonne santé, bien plus que lorsqu'il était à Poudlard du moins, et le dernier des Harrison était rassuré de voir qu'il n'était pas passé... du mauvais côté des choses. Cela avait toujours été une de ses craintes concernant son ami : lorsqu'on répétait constamment à longueur de journée à quelqu'un qu'il était un mage noir et qu'il était mauvais, la personne aura tendance à y croire ou du moins, elle aurait des séquelles. Pourtant, Lazarus ne dégageait rien de cela. Il ne savait pas vraiment qu'est-ce qu'il avait fait de son côté pendant tout ce temps mais il était persuadé que ce n'était rien d'alarmant. Il n'en avait pas l'attitude en tout cas. Eddy sourit doucement lorsqu'il s'excusa (pour une raison absolument ridicule d'ailleurs) et demanda de ses nouvelles. « C'est tout toi ça, t'excuser parce que quelqu'un te reconnaît pas. Tu sais il y a pire dans la vie Lazarus, je vais pas faire une maladie parce que tu as décidé de te tatoué et tu as omis de me prévenir, tu sais. Après tout ce temps, c'est moi qui aurait dû demandé. Surtout que je t'ai pris pour un louche du coin. » Puisque Lazarus avait été honnête avec lui, il le serait en retour. Eddy se permit de plisser les yeux, le regard fixé sur les-dits dessins. « D'ailleurs une signification particulière à tout ça ? Parce que t'en as un paquet... » Il arrêta son inspection et appuya son dos contre la chaise, toujours tout sourire. Il était vraiment content de le retrouver. « Garde la politesse pour Poudlard Lazarus, on est entre vieux amis. Dis-moi plutôt qu'est-ce que t'as mijoté dans ton coin pendant tout ce temps ? »





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SAD HARMONY Closing my eyes to a distorted reality, crying orgel of agony. that's too bad (but it's so sweet) .•°¤ Mags.
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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ÂGE : 34 ans (23/06/89)
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Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
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Lazarus ▬ Placebo
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And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
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Jeu 22 Nov - 16:37Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
LONG TIME NO SEE.
Edward Ϟ Lazarus

Ϟ 31 AOÛT 2023, LES TROIS BALAIS Ϟ« J'ai toujours eu des TOC, mais ça s'est empiré avec l'âge. » Amusé Lazarus esquisses un sourire aux remarques d'Edward. Certes, il avait énormément de tatouages. Haussant les épaules en caressant machinalement l'un de ses avant bras recouverts d'encre, le sorcier répond simplement : « Certains oui, d'autres non. » La peau recouverte d'erreurs de jeunesse, de tatouages aux quels il n'avait pas spécialement réfléchi au moment de les faire. Mais finalement, même si certains de ces dessins n'avaient pas de signification autre qu'esthétique, ils représentaient tous une période différente de sa vie. Arrivé à la trentaine, Lazarus n'avait déjà plus beaucoup de place sur sa peau. Mais il lui en restais tout de même suffisamment, au cas où quelque chose d'important viendrait à survenir.

Levant les yeux au ciel pour réfléchir, l'ancien Serdaigle soupire. En seize ans... Il s'en était passé des choses. Alors autant commencer par le début, sans pour autant donner les détails. « L'été après notre septième année, je suis tombé amoureux d'une Américaine. Je suis allé vivre là bas un certain temps... C'est à ce moment-là que j'ai commencé les piercings et les tatouages. J'ai même travaillé comme perceur dans un salon, chez les moldus. Ensuite je suis rentré en grèce et je me suis marié, puisque c'est ce qui avait été prévu... Tu sais bien comment ça fonctionne chez les vieilles familles comme la mienne... On a eu un fils, et je suis devenu médicomage, comme prévu également. J'ai quitté mon poste l'an dernier histoire de changer d'air, et maintenant... Je vais devenir professeur de recherches et d'innovations magique. » Volontairement évasif, Lazarus avait évité de préciser que sa petite amie était une moldue, qu'il était parti quand elle lui avait annoncé être enceinte et que son désir de quitter l'hôpital était en réalité un renvoi. Un renvoi pour un accident, officiellement. Un renvoi pour meurtre, dans les faits, bien que les aurors n'aient pas pu le prouver.

Buvant une gorgée de jus de citrouille frais, Laz' lève les yeux et fronce les sourcils en tombant sur le soleil couchant à travers la vitre du pub. Touchant la table pour s'assurer qu'elle était toujours propre et ne collais pas à cause d'un verre d'alcool renversé, l'ancien serdaigle se force à esquisser un sourire. Sa vie n'avait pas bien l'air palpitante, décrite ainsi. Et c'était vrai. Un mariage malheureux, une colocation forcée avec une femme pour qui il n'avais pas de sentiments. « Et toi, Eddy ?... qu'est-ce qu'il t'es arrivé après notre septième année ? » d'humeur taquine, le Fourchelangue se presse d'ajouter : « Est-ce que tu es devenu un père de famille respectable comme moi ?... » Nul doute qu'en tant qu'enseignant en Histoire de la magie, Edward avait dans sa classe son fils pour élève. Un petit Asclépiades. Le nom ne court pas les rues au royaume-uni, si bien qu'il devait sans doute avoir deviné tout seul que ce garçon était le fils de son ancien camarade de classe.

Il aurait dû s'étouffer, en disant cela. S'il s'occupait relativement bien de son enfant, l'ancien médicomage était loin d'être le mari idéal, avec ses infidélités à répétition. Il était d'ailleurs surpris de n'avoir engendré, à sa connaissance, qu'un seul bâtard dans a jeunesse en Amérique, et ce avant son mariage. Et encore. Parti avant la naissance en jetant un sortilège d'amnésie à la mère, il ignorais si celle-ci avait ou non gardé l'enfant. Il ignorais également si celui-ci était un sorcier ou non. Peut-être qu'il n'avais pas transmis le gène magique après tout... impossible de le savoir.

Les écouteurs moldu dans les oreilles, un bon rock moldu entraînant, une démarche plutôt badass – enfin tu en avais l'impression en tout cas. Décidément tu étais d'étrange bonne humeur aujourd'hui. Tu avais les mains dans les poches de ton blouson, tu n'avais pas eu cours aujourd'hui, enfin en même temps nous étions dimanche.. comment veux-tu avoir cours un dimanche ? A part si tu es en retenue, mais ça tu ne l'avais encore jamais expérimentée jusque là. Une bonne humeur qui fut pourtant cassée par la présence non-loin de toi de l'un de tes frères. Wahren était un sacré dragueur et était encore afféré à sa tâche quotidienne : convaincre une élève d'aller faire un tour dans les bois. Cependant, quand enfin il te remarqua, tu fus prise de sueurs froides. Tu n'entendais pas ce qu'il pouvait te dire, mais tu savais d'avance, en voyant son sourire mauvais, qu'il ne fallait pas que tu restes dans les parages. Tu te mises à courir, sortant les mains de tes poches pour te donner plus d'élan – et surtout plus fière allure parce qu'il faut aussi dire que quelqu'un qui cour les mains dans les poches a l'air sacrément con.
Bien sûr, à force de fuir ainsi tes problèmes tu as appris à devenir plus rapide que les autres, en dehors des quelques lycans qui traînaient dans les parages, tu étais sûrement l'une des plus rapides en course de l'école, ou du moins de ton année ça c'est sûr. Tu le sema quelques couloirs plus loin, te plaquant contre un mur à l'angle du couloir tandis qu'il poursuivait tout droit. Ton regard se posa d'abord sur le tableau à tes côtés, lui faisant signe de fermer sa grande gueule, primo, et secondo de n'alerter personne – quoi que ça rejoignait un peu la première demande, mais ne sait-ont jamais. Soulagée de le voir s'éloigner au fur et à mesure de sa course, tu soupires en levant les yeux au ci... plafond. C'est fou ce qu'il pouvait y avoir des toiles d'araignées partout dans ce château, le concierge ne faisait pas office de femme de ménage ? Face à cette pensée quelque peu cinglantes, un sourire en coin étira tes lèvres. La seconde d'après tu dirigeas tes beaux yeux verts sur le sol, ou sur ce qui t'avait semblé créer du mouvement. Tu n'eus le temps de ne voir qu'une queue avant une fille ne se mette à hurler. Il est évident qu'en tant que préfète tu allais sauter à leur secours ! Et puis quoi encore.. tu plongea de nouveau tes mains dans tes poches, sortant de ton coin sombre pour te rapprocher du cri et constater ce qu'il venait de se passer. Mais quelle mauviette...

Un python s'amusait donc à faire peur aux élèves, bien bien. Mais à qui appartenait ce serpent ? S'était-il perdu ? Tu haussa le ton, roulant des yeux un peu blasée par leurs réactions. « Aller, le spectacle est fini. Regagnez vos dortoirs, vous n'avez rien à faire ici à cette heure. », dis-tu sans la moindre once de peur. Avais-tu déjà précisée n'avoir peur de rien ? Que très rarement... Enfin, au moins tu venais de réellement faire ton travail de préfète pour une fois. Tu siffla de façon douce pour attirer l'attention du serpent sur toi, affichant un radieux sourire en te penchant lentement pour ne pas l'effrayer. Tout aussi délicatement tu tendis le bras vers lui, sans pour autant risquer de te faire mordre, mais après tout un python n'avait que peu de chance de te tuer d'une morsure il préférerait t'étrangler et t'avaler toute crue. « Tu es perdu mon petit ? », petit.. sérieusement Thelnora, tu appelais ça petit ?
Tu l'observa un instant, il ne t'étais pas inconnu. Tu avais ce don, un don bien loin d'être magique, de retenir chaque choses que tu voyais, chaque visages, chaque mimiques comme une mémoire photographique expansive intensifiée par ton don de voyance. Tu te souviens de ses tâches, de la forme de sa tête, de largeur et de sa longueur, tu le revoit posé sur les épaules d'un grand homme excentrique passant dans les couloirs, ce même homme qui t'avais une fois soignée lorsque tu avais reçue les conséquences d'un duel entre ton jumeau et toi qui avait mal tourné. Ce même homme qui était devenu récemment professeur dans cette école et que tu avais croisé au bal d'Halloween, qui d'ailleurs s'était prit une courge dans le pif. « Viens, mon grand, n'ai pas peur.. je vais te ramener à ton maître. », prononça-tu à son intention. Tu avais la voix douce et attentionnée, comme si ton lien avec les animaux était bien plus fort que n'importe quel autre lien avec les Hommes. Toi qui avait horreur qu'on te touche tu te laissais pourtant approcher et toucher par n'importe quelle autre créature. Avec eux tu ne craignais pas réellement d'avoir des visions, si ce n'est celles de l'avenir de leur maître, mais ça n'arrivait que rarement fort heureusement. Il t'autorisa à approcher ta main de sa tête, visiblement bien domestiqué et moins sauvage qu'un autre python rencontré dans la nature. Tu ne parlais peut-être pas le fourchelangue, mais tu savais faire comprendre tes intentions à ces petits êtres. Une fois qu'il se décida à te laisser totalement l'approcher, après quelques réticences, tu le porta sur tes épaules pour finalement le conduire à son propriétaire.

Tes pas te conduisirent dans la salle des professeurs, tu t'étais autorisée à commencer par là vu l'heure. Peut-être qu'un ou deux professeurs seraient encore présents dans la salle et pourrait t'indiquer où se trouve le fourchelangue, tu n'en étais pas sûre mais rien ne te coûtait d'essayer. Pendant ce temps, le dit python était bien calme sur ton épaule depuis que tu caressais de ta main chaude les écailles glaciales du dessous de sa tête. Tout le monde le savait, tu étais bizarre.. alors si on te voyait ainsi, si peu effrayée par ce grand serpent, ça n'étonnerait personne. On te regarderais seulement de travers, comme toujours. Toi qui auparavant était si rayonnante, si souriante, était devenue si sombre et secrète... Tu repoussa l'éventualité qu'on te demande pourquoi, franchissant la porte de la salle des professeurs après avoir toquée trois fois. « Excusez mon dérangement, mais je cherche le professeur Asclépiades, je crois qu'il a égaré son compagnon à écailles... ».
(c) DΛNDELION


blabla:




THE BLOODY HEL HAUNTING

ANAPHORE
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéhttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1077-hiss-hiss-motherfuckehttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1105-asclepiades-lazarus-pour-qui-sont-ces-serpents-qui-sifflent-sur-vos-teteshttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1106-asclepiades-lazarus-tzatziki#18056
PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

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Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Lun 19 Nov - 12:23Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTER BIRTH.
Thelnora Ϟ Lazarus

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ La journée a le mérite d'être calme. En ce dimanche, le château n'est pas particulièrement animé. Installé dans la salle des professeurs, la radio magique à tes côtés tu es occupé à corriger quelques copies. Macabre est partie faire un tour, puisqu'elle avait faim. Avec toutes les souris et tous les rats qui traînent dans le château, ton serpent n'a pas de mal à trouver elle-même sa nourriture. Tout ce que tu espères, c'est qu'elle ne va pas un jour manger le petit compagnon d'un élève qu'il faudra réconforter. Rien que d'y penser, tu es déjà embarrassé par cette drôle de situation. Après tout, certain élèves ont des rats de compagnie. Ou des petits boursouflets, et tu ne peux pas affirmer avec certitude que Macabre n'a jamais mangé -ou au moins essayé de manger- l'une de ces adorables petites boules de poil roses.

Ton serpent a la particularité d'être très gourmande, de manger un peu plus que la moyenne des autres pythons. Là où ses congénères adultes mangent une fois toutes les deux semaines, la tienne mange une fois par semaine. Un mètre quarante d'animal, il faut tout de même l'avouer, ça a besoin de manger peut-être un peu plus. Fort heureusement Macabre a terminé sa croissance, même si elle te confie souvent qu'elle aimerai grandir encore un peu pour effrayer encore plus les gosses au château.

Installé dans la salle des professeurs donc, tu essayes tant bien que mal de te concentrer sur ta tâche. Un café à ta droite et une assiette de petits gâteaux à ta gauche, la plume à la main tu fronces les sourcils en voyant une énorme bêtise sur la copie d'une élève. Depuis quand est-ce que la valériane est utilisée dans une potion visant à recouvrer la mémoire ? C'est même plutôt l'inverse, puisqu'elle entre dans la composition des potions d'amnésies. Rayant d'un trait rouge cette aération, tu t'empresses d’annoter : Mademoiselle, les brins de Valériane entrent dans la composition des filtres d'amnésie. De ce fait, cette plante ne peur servir dans une potion visant à retrouver la mémoire, puisqu'elle produit l'effet inverse. Veuillez s'il vous-plaît reprendre vos notes sur le cours numéro 2 de Potions afin de corriger cette erreur.

Le devoir portant sur les ingrétients les plus souvent utilisés dans les potions aidant à retrouver ou développer sa mémoire, tu soupires en hésitant un instant. Quelle note donner à cette jeune fille ? Elle ne semble pas avoir vraiment écouté tes cours de début d'années, lors desquels tu t'es efforcé de faire un récapitulatif pour distribuer des cartes à tes élèves afin de les rendre plus égaux. Pour son manque de travail et d'implication, tu hésites entre un piètre et un désolant. Alors que tu jouais bien tranquillement avec les piercings de ta lèvre pour réfléchir, tu relèves les yeux en entendant frapper à la porte, puis cette dernière s'ouvrir :

« Excusez mon dérangement, mais je cherche le professeur Asclépiades, je crois qu'il a égaré son compagnon à écailles... ». Tu fronces les sourcils en entendant ton nom. Quittant la petite table cachée a gauche de l'entrée derrière un mur, tu passes la tête pour voir de quoi il s'agit. Surprise. Macabre est installée sur les épaules de la préfète de Serdaigle. Une jeune fille que tu connais relativement bien, malgré le fait qu'elle ne fasses pas partie de tes étudiants.

« Thelnora... Bonjour. » Tu n'es pas sans savoir qu'elle n'aime pas spécialement être appellée par son nom de famille. Cette gamine, tu l'as déjà vue passer deux ou trois fois dans ton service, quand tu officiais encore à Sainte Mangouste comme médicomage au département des pathologies par sortilèges. Une sorcière très maladroite, dont les sortilèges ont souvent l'effet inverse. « Ou plutôt Bonsoir, il est déjà vingt heures. » Tu ne t'attendais pas à ce que le temps ait passé si vite. Les mains dans les poches, tu t'approches de la jeune élève et de ton python, que tu juges sévèrement :
« Quand à toi macabre, tu devais revenir il y a déjà deux heures. »

Après t'être adressé à l'animal en fourchelangue, tu tend le bras pour qu'elle revienne vers toi. Encore heureux, que ce soit Thelnora qui l'ait trouvée. Mais... Elle a probablement terrifié quelques élèves au passage dans les couloirs. D'un signe de la main, tu invites la jeune femme à rentrer et à te rejoindre pour un thé. Des tasses sont à disposition pour les professeurs, sur une petite étagère. « Thé ou café ? Chocolat chaud peut-être. Je te dois bien ça, pour avoir ramené cette grosse nouille. » Une fois le choix de l'élève fait, d'un mouvement de baguette tu prépares ce dont elle a envie. Prenant place sur ta chaise, tu organise méticuleusement ton tas de copies pour l’aligner parfaitement dans un coin de la table. Ce serait fâcheux, de tout tâcher avec des boissons. A cause de tes tocs, tu mets tout de même quelques longues secondes à bien aligner toutes les feuilles de manière parfaitement symétrique. Tu t'en assure même deux ou trois fois, en vérifiant le tas de copies sous différents angles. Chaque chose à sa place. « Je suppose que tu effectuais ton tour de préfète. Il y a encore des traînards ? »



coucou
Cursed.

Strip me down, tear me apart,
you’ll find one thing left
I fucking know where I came from
And nothing can replace
those lessons learned.
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THELNORA PARKINSON
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
MESSAGES : 281
GALLIONS : 1603
PSEUDO : Nyx.
AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
CRÉDITS : Signature; Anaphore | Avatar; Dandelion.
DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
Serdaigle
Mar 20 Nov - 12:13Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Ton regard se porta sur ton interlocuteur, le principal concerné se levant pour venir jusqu'à toi. Il savait déjà que t'appeler par ton nom était chose proscrite à ton égard, et tu te demandais bien comment il avait put se souvenir d'un détail pareil. Mais après tout, tu n'étais sans doute pas la seule à avoir une mémoire immense. Sans un mot tu pencha la tête en avant en guise de salut, allongeant ton bras pour que le python puisse rejoindre son propriétaire en sûreté. Tu n'avais jamais été effrayée par ces bêtes, même un dragon posé face à toi et te fixant d'un air affamé ne t'aurait en aucun cas fait prendre la fuite – bien que pour lui résister tu n'aurais pas fais long feu étant donné ta splendide aptitude à tenir sur un balais qui était, disons-le, quasi nulle. Tu avais vue bien trop de choses pour te permettre d'avoir peur de quoi que ce soit de vivant, ça aussi, il fallait le dire. Mais passons,
Il t'invita à son bureau, tirant une chaise à ton intention et tu t'y assis après qu'il se soit installé – seulement parce que tu avais eu l'éducation adéquate et respectueuse envers tes aînés. « Ou plutôt bonsoir, il est déjà vingt heures. », oui c'est vrai il était déjà vingt heures. Mais dis-moi, que faisais-tu encore dans les couloirs, à part te pavaner tranquillement les écouteurs dans les oreilles ? Ah oui, c'est vrai.. tu fuyais tes responsabilités. La responsabilité d'être une petite sœur martyr, peut-être ? Hm, non. Ou peut-être celle d'être l'une des préfètes effectuant sa ronde ? Non plus, ce n'était pas l'heure à laquelle tu devais exercer ta ronde. Alors quelle responsabilité fuyais-tu ?

Tu posa tes yeux brillants sur le professeur, tu semblais avoir quelque peu.. bu, ou peut-être était-ce bien autre chose que de l'alcool.. On ne sait pas, toi-même tu ne t'en souviens plus. Tout ce que tu sais, c'est que tu étais là, dans les couloirs, à penser que tu serais sûrement mieux dans un autre monde, à penser que tu n'avais pas ta place ici bas. Alors peut-être que ta place était tout ailleurs, près de ta mère, de ta meilleure amie et de ton ex-petite-amie... Tu cherchais encore un sens à ta vie, depuis que la dernière d'entre elles avait disparue. D'autant plus depuis que tu avais passée un cap. Tu avais enfin dix-sept ans, et au contraire de ton frère devenir majeur ne te réjouissais pas plus que ça. Tu avais ouvert, ce jour-là, la boîte de Pandore, celle qui t'avais causée bien trop de souffrances jusque là. Tu avais ouvert ce présent qu'on t'avais fait promettre d'ouvrir uniquement le jour de ton anniversaire. Roxy, même morte, avait été la seule à penser à cette fête – en dehors de Jhored bien sûr puisque c'était également son anniversaire. Tu t'étais même mise à apprécier bien plus la boîte que son contenant. Un si joli paquet bleu, ta couleur préférée, avec un si joli nœud vert, comme tes yeux. Tu portais désormais ce présent autour de ton majeur. Une magnifique bague de fiançailles, celle qu'elle portait toujours autour de son cou et qui était un héritage bien mérité de sa grand-mère, Celle même qui lui avait conseiller de vivre sa vie comme elle l'entendait, quoi que puisse dire les autres. Tu avais adoptée ce principe depuis, tu ne voulais plus simplement survivre : tu voulais vivre.
Un instant d'inattention et le professeur face à toi te demanda ce que tu souhaitais boire. C'était assez évident pour toi, ton choix était déjà tout fait « Thé, s'il vous plaît. », prononças-tu. Pourtant loin d'avoir l'habitude d'acquiescer à ce genre de « services » tu ne voulais pas paraître impolie en refusant cette petite pause thé bien placée. Et puis merde, tu avais soif voilà tout...

Tu observas un instant l'homme arranger son bureau, ça te faisais sourire car tu te souvenais avoir été ainsi aussi, à une époque. Si droite, maniaque, un réel problème avec la symétrie. Tu t'en énervais aussi violemment que possible lorsque ce que tu voulais faire ne fonctionnait pas comme tu l'entendais. Mais tu te retrouvais plus détendue que d'origine, ce qui en soit, était plutôt étonnant de ta part. Si toute fois il avait remarqué tes propres tocs à Sainte-Mangouste, toi tu avais remarquée les siens à l'instant même où il était entré dans ta chambre. Oh, Sainte-Mangouste, tant de maladresses t'y ont conduit. Tu avais tant de fois prétendue que tes sorts s'étaient retournés contre toi alors qu'en réalité.. c'était simplement ton frère jumeau qui te les avaient infligés. Tous deux, vous vous amusiez souvent à prétendre être Fyrellia et Dynilan en train de se battre grossièrement. Une auror contre une langue-de-plomb, vous trouviez ça amusant à imaginer comme combat. Qui gagnerait selon vous, qui emporterait le cadavre de l'autre.. vous jouiez à des jeux dangereux, et à vrai dire ceci n'a pas bien changé. Mais protéger ton frère du regard des autres avait été ta priorité une fois passer les portes de l'hôpital magique. Si il y a bien une chose que tu détestais c'était qu'on le juge de manière sévère, alors qu'il n'avait rien fait de mal jusque là – bon à part te pousser des escaliers du troisième étage...
« Ma ronde est à vingt-deux heures, juste avant d'aller me coucher. Je suis l'une des dernières à passer dans les couloirs pour vérifier que plus personne n'y traîne.. Mais, oui. Il y a bien quelques traînards. Comme... », tu pris ta baguette, la leva et lança un sort à la porte pour qu'elle s'ouvre vers l'extérieur, un sourire assez mauvais sur les lèvres. « ...Celui-ci. », poursuivis-tu après avoir entendue un cri et un boum. Un élève venait visiblement de se prendre la porte en pleine poire dans sa course. Bravo, Thelnora, ça c'est ce qu'on appelle un touchdown. Tu te tourna finalement vers la porte, perdant ton sourire et fixant l'élève qui venait de se relever. « Est-ce si compliqué de respecter le couvre-feu monsieur O'Kelly ? », le deuxième année te regarda les yeux écarquillés puis secoua la tête rapidement avant de reprendre le chemin de son dortoir et que tu ne ferme enfin la porte derrière lui.

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ Quand la préfète déclare qu'il y a encore des trainards, tu esquisses un sourire amusé. Effectivement, elle semble avoir de bonnes oreilles. Après qu'elle ait renvoyé le traînard dans son dortoir, tu prends le temps de caresser Macabre sur la tête. Ce serpent a le don de te rendre fou. Peu de gens se l'imaginent, mais généralement ces créatures ont la particularité d'avoir un tempérament assez taquin et indépendant. Laissant le reptile aller se lover près du feu de cheminée pour avoir un peu de chaleur, tu reporte ton attention sur la préfète. Après avoir déposé ta baguette sur le bureau à ta droite, tu prends également ta tasse pour en boire une gorgée.

« Merci pour le serpent. J'en déduis que tu dois aimer les animaux, si tu n'en a pas eu peur... Il n'y a pas beaucoup d'élèves qui auraient osé prendre Macabre autour de leur cou comme tu l'as fait. » Malheureusement, les serpents sont bien souvent des créatures incomprises. Pourtant magnifiques, mais tu dois bien avouer que cela te rend parfois triste. Tu partages ce trait avec eux, en bon Fourchelangue que tu es. Souvent, les gens sont effrayés ou tout du moins repoussés par ton apparence. Un look savamment étudié, bien plus qu'il n'y paraît. Tu en joue, d'ailleurs. Parfois un peu trop puisque bien souvent quand tu ne fais que te promener bien tranquillement, les aurors ou membres de la police magique veulent contrôler ton identité, pour s'assurer que tu n'es pas un mage noire recherché par leurs services.

La première fois que tu t'es retrouvé nez à nez avec un reptile, tu n'en menais pas large. Mais finalement, au fil du temps, tu as appris à les connaître. A les comprendre.
« Macabre et moi sommes ensemble depuis sa naissance. Je l'ai vue éclore de son oeuf, et je l'aie tout de suite trouvée adorable. C'est la descendance de l'un des serpents d'une de mes grandes tantes. Un python albinos qui s’appelait Zeus et qui m'avait terrifié pendant mon enfance. Ma tante Agrippine était fourchelangue elle aussi. Dans la maison familiale en Grèce, les serpents ont leur propre endroit où ils sont libres de vivre leur vie. » Un petit havre de paix pour reptiles en soi. Aujourd'hui, il n'y a plus autant de serpents qu'autrefois. En étant le dernier fourchelangue de ta lignée, c'est donc toi qui en a hérité. Les animaux ont quitté la Grèce avec toi, pour s'installer au royaume-uni. Ta femme n'apprécie pas spécialement de les voir déambuler ainsi librement dans votre maison. Mais tu t'es assuré, surtout au près des spécimens les plus larges, qu'ils ne tenteraient pas de la dévorer. « C'est très brave de ta part, Thelnora. Beaucoup d'élèves auraient passé leur chemin. Mais Macabre n'est pas dangereuse. Elle n'est de toute manière pas assez grosse pour dévorer quelqu’un, pas même un petit de première année. Au pire, elle peut mordre un peu brutalement, mais les python royaux ne sont pas des serpents très agressifs. Même certains moldus ont cette espèce de serpent comme animaux de compagnie. »

Macabre relève la tête pour vous écouter. Elle comprend le langage humain, ou tout du moins en partie. Même si tu lui parles naturellement en fourchelangue, l'animal s'est habituée au langage des hommes. « Mais assez parlé de serpents. Comment vas-tu ?... Tes études se passent bien ? »



coucou
Cursed.

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THELNORA PARKINSON
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
MESSAGES : 281
GALLIONS : 1603
PSEUDO : Nyx.
AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
CRÉDITS : Signature; Anaphore | Avatar; Dandelion.
DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
Serdaigle
Mar 20 Nov - 18:55Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
« Aimer est un bien grand mot, disons simplement que j'ai plus de facilité à les côtoyer que des êtres humains lambda.. », tu haussas les épaules. Il est vrai que le tact et toi ça faisait deux. Dans ces cas là, l'ironie et le sarcasme étaient tes meilleurs amis. Une façon pour toi de contenir une certaine colère, de cacher ton malaise mais surtout ton mal-être. Les animaux, eux au moins, te comprenaient. Eux au moins, ne te courraient pas après dans les couloirs de ce foutu établissement. Ton regard se porta sur l'animal pendant quelques secondes, il semblait vous écouter et si tu n'étais pas sûre qu'il ait comprit ce que tu lui avais dit précédemment, enfin elle, maintenant tu étais certaine qu'une part d'elle avait su déchiffrer tes mots à travers la douceur de ta voix. Ta voix était douce, certes, elle était même mignonne et agréable à entendre, mais les mots que tu employais te faisais paraître plus vieille. La faute à ton père, sans doute – en tout cas ce n'était certainement pas grâce à Fyrellia, niveau grossière et familière dans le ton, il n'y avait pas mieux que ta sœur aînée. Ton éducation t'empêchais cependant de te faire paraître comme une personne ordinaire, une fille de la rue, sans aucun privilège, une fille qui avait dut se donner pour arriver là où elle en était aujourd'hui.. Cette fille que tu aurais rêvée d'être, impolie, je-m'en-foutiste, ne cherchant jamais l'excellence, tu ne pouvais l'être ou le laisser paraître. A ta droiture, à ta sagesse, à tes manières et ta façon de t'adresser aux autres.. à ton sourire délicat et ta chevelure bien soignée, on comprenait tout de suite d'où tu venais. Dur, dur d'être une Parkinson...
Macabre, c'est ainsi qu'il l'avait appelée. Bien évidemment tu avais remarquée son cheveux sur la langue, tu l'avais même entendu parler fourchelangue. Pour être tout à fait honnête, tu en avais déjà entendue parler auparavant, surtout dans ta famille et tous ceux qui avaient put être proches de vous un jour où l'autre. Il parlaient tous de cette capacité à parler aux serpents que possédait le maître des ténèbres, ou plus exactement LEUR maître, pas le tiens. Tu ne comprenais pas grand chose à leur conflit passé avec les Potter et autres de la résistance, ni l'intérêt de se battre pour la qualité du sang. Le sang, tu en avais vue tant couler, et aussi loin que tu te souviennes, le sang des moldu, celui d'un sang-mêlé et d'un sang-pur, avait la même couleur, la même consistance et sûrement le même goût – bien que ça différait d'un sujet à un autre. Tu n'étais pas scientifique, après tout, mais quel était le réel intérêt de faire des morts dans les deux camps pour ne finalement pas en ressortir gagnant ? Car malgré tout ce que l'on peut dire, la résistance n'a pas pour autant gagné la guerre, eux aussi ont eut des pertes malheureuses et inutiles. Tu n'appelais pas cela une victoire, ou du moins pas complète. Mais revenons au sujet initial, veux-tu.. Le fourchelangue. Oui, maintenant que tu y pensais quelques idées se misent à germer dans ta tête. Tu aurais mis ton doigt à couper dans cette théorie, celle que monsieur Asclépiades était également de la famille du mage noir le plus dévastateur que le monde sorcier ait connu.

Tu écoutas son petit récit à propos de son serpent et lui, une bien belle histoire. Tu aurais pu lui en raconter d'avantage, mais le cœur n'y était pas tout à fait. Ces temps-ci tu avais beaucoup plus de mal à parler de toi, étrange n'est-ce pas ? Pas tant que ça. « Elle compte donc beaucoup pour vous. », lanças-tu finalement, agrippant la tasse de tes deux mains. Tu savais que tu allais te brûler à la tenir ainsi, mais après tout, tu ne ressentais plus grand chose depuis la rentrée, et même au-delà si on ne comptait que ton physique. Pas manqué, tes mains commencèrent à devenir rouge au fur et à mesure, et pourtant tu t'entêtas à la porter à tes lèvres, en buvant une gorgée sans émettre la moindre preuve de douleur. Si il y a bien une chose sur laquelle tu n'avais jamais été chiante en tant que sa patiente c'était bien la douleur. Il aurait même pu t'opérer comme un moldu à vif que tu n'aurais rien dis, ni afficher aucune grimace. « Vous vous trompez, monsieur.. », fut la seule chose que tu eus le courage de prononcer une fois reposer la tasse sur tes cuisses. « Je n'ai fais que mon travail de préfète, rien de plus. La bravoure n'est pas ce qui me défini le mieux, je ne tenais simplement pas à ce qu'un jeune élève panique et s'en prenne à un être innocent. », en réalité le sort de ces élèves ne t'importait que peu, et malgré ta volonté de vivre, tu te sentais si vide de vie intérieurement que te faire dévorer ne te faisais plus peur, tu y étais préparée depuis petite. Tu étais consciente que toute chose avait une fin, que cette fin soit effroyable, douloureuse, brusque ou une douce libération. Tu te fichais pas mal de ce qu'il pourrait t'arriver, au moins, tu te le répétais souvent, tu n'aurais plus à souffrir autant.

Tes études, parlons-en... Raconte-nous, Thelnora, comment tu as bien pus gérer tes études avec tout ça. « Je vais bien.. », commenças-tu sans grande conviction « C'est vrai que vous m'avez connue avec des notes frôlant l'excellence.. Je dois bien avouer que mon niveau a régressé depuis. Mais si je ne rattrape pas mes notes rapidement... ». Tu ne poursuivis pas ta phrase, poussant un simple soupire qui voulait tout dire. Tu pensais à ton père qui finirait bien par s'en rendre compte, tu réfléchissais à toutes les probabilités et dans aucune tu ne trouvas une faille, celle où il ne s'en rendrait pas compte. Il fallait le dire : tu étais dans la merde, et bien profond cette fois. Si il n'avait pas finit de t'en faire baver, avec la baisse de tes notes tu pouvais être sûre que ce serait bien pire. Tu pensas subitement à l'éventualité de ne pas rentrer au manoir pour noël. Mais là, c'est Jhored et Fyrellia qui te tuerais, tout autant que Bella, et il était sûrement hors de question que tu laisse Dynilan seul avec cette famille de fous, et impensable pour Wahren de ne pas t'avoir à ses côtés pour pouvoir t'emprisonner dans une guirlande et te mettre une boule du sapin dans la bouche, et hors de question pour les trois autres de ne pas éclater de rire lorsqu'il te pendrais au balcon en allumant la guirlande pour te faire clignoter de toutes les couleurs...
(c) DΛNDELION



THE BLOODY HEL HAUNTING

ANAPHORE
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Jeu 22 Nov - 12:36Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTER BIRTH.
Thelnora Ϟ Lazarus

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ En plus d'être courageuse, Thelnora semble être humble. Ou tout du moins, c'est parce qu'elle ne s'en rend pas encore compte. L'adolescene est une période trouble pour beaucoup. Rares sont ceux qui atteingnent l'âge adulte sans passer par des moments de doutes et de déprime passagère, voire de dépression pour les cas les plus graves. L'adolescence, c'est le moment où l'on se cherche, où l'on ne sait plus trop qui on est ni ce que l'on vaut. Tu le sais bien, t'es passé par là toi aussi et ce n'étais il y a pas si longtemps finalement. Le temps est passé, mais tu te souviens encore très bien de ce que tu pouvais ressentir à cette époque.

T'avais peur, peur d'être toi-même puisque à cause de ta capacité de parler aux serpents tu n'avais pas réussi à te faire beaucoup d'amis. Isolé contrairement au reste de tes petits camarades, t'avais eu le droit aux brimades et à la violence pendant sept ans. Alors quand Thelnora t'annonce que ses notes ont un petit peu baissé tu n'es pas surpris. Tu esquisses un petit sourire, que beaucoup trouveraient effrayant et torve, alors qu'il se veut sincère et compatissant. Mais c'est à cause de ton apparence, ça. Les piercings et les tatouages ça n'aide pas spécialement à avoir l'air gentil.

« C'est normal d'avoir des hauts et des bas dans ses résultats. Si jamais tu as besoin se quelque chose, n'hésites pas à venir me demander. » Après tout, selon la matière, tu pourras sans doute apporter ton aide à la jeune aiglone. Peut-être pas en divination ou en soins aux créatures magiques, mais pour le reste, tu devrais quand même y arriver. On ne t'avais pas envoyé à Serdaigle pour rien ! Alors que ta famille était persuadée que tu irais à Serpentard à cause de vos origines, que ta mère espérais naïvement que tu rejoindrais Gryffondor comme elle malgré ta lâcheté légendaire, tu as défié les pronostics. Le choixpeau avait certes un peu hésité, envisageant bien entendu Serpentard. Mais face à ton manque de fourberie et ton envie d'apprendre, Serdaigle avait primé. Une tête déjà bien remplie à seulement onze ans, l'envie de découvrir encore et encore de nouvelles choses et surtout une passion de la lecture et une tendance à toujours vouloir voir plus loin, pour comprendre les choses dans leur globalité. L'intellect avait primé sur la tradition ce soir-là, et Salazar Serpentard s'étais probablement retourné dans sa tombe en voyant un Fourchelangue lui échapper.

« J'imagine que la salle commune des Serdaigle n'a pas du beaucoup changer depuis mon départ... J'étais dans cette maison là, pendant ma scolarité. » Tu ne sais pas si tu lui avais déjà dit ou non. Peut-être. Impossible de t'en rappeler. Toujours est-il que même si tu n'es plus élève depuis longtemps, tu as toujours cette belle écharpe bleue que tu ressors tous les ans quand l'hiver arrive. Pas spécialement quand tu étais en Grèce, mais depuis ton retour au royaume-uni... Avec nostalgie, tu touilles ton café en soupirant. Même si tu n'as pas eu une scolarité très joyeuse, parfois, la simplicité de ces jours-là te manquent. « Les énigmes de la statue doivent toujours vous donner du fil à retordre je suppose. Quand j'étais en quatrième année, avec des camarades de maison, nous sommes restés bloqués cinq heures devant la porte. A la fin, on étais plus d'une trentaine à se torturer les neurones pour trouver la réponse et finalement rentrer. C'était un problème d'arithmancie. Je me souviens ! J'avais sorti un parchemin et une plume pour calculer, et on reprenais tous nos calculs pour savoir le résultat demandé. C'était en rapport avec le mouvement des planètes, il fallait calculer l'angle de saturne et le soustraire du diamètre de Neptune, puis multiplier par la vitesse de rotation en jours de Pluton. On aurais pas réussi, si Livia n'avais pas été là. Elle était déjà très impliquée dans l'étude de l'astronomie à l'époque. Pas étonnant qu'elle soit devenue professeur. C'est quelqu'un de bien, Mademoiselle Flume. Une bonne personne. »



coucou
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Jeu 22 Nov - 18:18Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
« Normal » avait-il dit. Non.. venant de toi, tout ceci était bien loin d'être normal. Toute ta vie tes notes étaient restées constantes, que tu sois bonne ou mauvaise en certaines matières tu avais trouvée une stabilité, une note qui restait inscrite sur tes bulletins à l'encre de sang. Toutes les années que tu avais passée à bûcher commençaient à partir en fumé sous tes yeux, et tout ce que tu pouvais faire était de constater les dégâts que ces pertes avaient causées à ta vie professionnelle. Cette année, tu passais tes ASPIC, et malheureusement pour toi si tu n'avais pas un très bon niveau dans ces dernières, jamais tu ne réussirais à voir ton projet d'avenir aboutit. Du moins, c'est ainsi que tu le voyais. Tes constantes avaient toujours été parfaites, et c'était une chose dont ton père était fier et dont il se ventait. La seule chose.. dont il était fier à ton propos, et tu étais en train de tout perdre. De perdre toute l'estime qu'il avait pour toi. « Normal.. Ça ne le sera pas pour mon père. Il ne comprendra pas.. il n'a jamais comprit pourquoi.. », murmuras-tu pourtant assez fort pour qu'il t'entende.
Tout en tripotant la bague autour de ton majeur – après bien sûr avoir reposée la tasse sur une surface plus stable que tes cuisses, tu baissas le regard. Une larme perla sur ta joue lorsque tu réalisas être en train de foutre en l'air des années d'efforts, désormais tu te sentais.. pathétique, et c'est ce que tu serais bientôt aux yeux de ton père : Une moins que rien, inutile à votre famille et si pathétique que poser son regard sur toi lui deviendrait impossible. Toi qui avais tant fait pour le rendre fier de toi, toi qui avais tant donné pour rentrer dans son estime un jour, qui avait eut tant de mal à te faire une place au sein de cette famille, qui avait rencontrée tant d'obstacles jusqu'à t'en faire perdre la tête. Tu avais tant bossée... Te voilà réduite à néant, dans un chaos indescriptible, noyée dans l'océan de tes sombres pensées. Qu'attendais-tu pour crier au secours ? Si Roxy était là.. Si Lisa était là.. l'une comme l'autre t'aurait prise dans ses bras en sachant pertinemment que tu n'aimais pas le contact physique humain. L'une comme l'autre t'aurait rassurée en disant que elles, elles étaient là, et qu'elles étaient fières de ce que tu étais devenue. Mais.. Les deux seules personnes t'ayant un jour aimée d'amour t'avaient quittées pour toujours, alors tu ne pouvais que te complaire dans leur simple souvenir. Un souvenir embué par ces pensées, ces pensées qui te poussèrent à fixer les veines de tes poignets un instant avant de relever le regard vers l'homme qui te parlais – non pas que tu étais inattentive à ce qu'il pouvait te dire, ou que tu te fichais de ses histoires, mais plutôt que quoi que tu fasses, quoi que tu penses, ta petite cervelle de Parkinson enregistrait d'elle-même chaque information donné.

Son sourire aurait put paraître mauvais, ténébreux et même.. menaçant. Mais pour toi, il n'en était rien. Après tout, ton frère jumeau avait le sourire le plus effrayant de tous, tu pouvais l'affirmer devant le clown le plus terrifiant du monde, ou même le mage noir le plus macabre et meurtrier de tous les sorciers, ils n'arrivaient pas à la cheville de ton frère jumeau. Toi seule pouvait dire à quel point il était terrifiant de se réveiller en pleine nuit et ouvrir les yeux sur un visage pâle, des yeux profonds et un sourire à glacer le sang, surplombant ton propre visage. Toi seul pouvait affirmer la sensation de petrificus totalus qui s'émanait de ton corps à cet instant précis de la nuit. Alors non, le sourire du professeur face à toi te semblas des plus banal et même sympathique. « Je ne doute pas de sa bonté, monsieur, ni même de son intelligence ou de la votre. Si vous êtes tous deux professeurs c'est bien pour mettre vos talents à la dispositions de jeunes élèves, n'est-ce pas ? », à vrai dire ce n'était pas vraiment une question, plutôt disons une question rhétorique. « Et, eum.. oui, en effet, je me souviens. Vous l'avez énoncé à Sainte-Mangouste lorsque vous avez lu mon dossier et posé des questions. », répondis-tu finalement sur le fait qu'il avait été Serdaigle avant toi. « Mais deux ans ce sont écoulées depuis, je comprends que vous ne vous en souveniez plus. », un petit sourire discret s'affichait sur ton visage, comme un rayon de soleil créant un halo sur ta tête après une journée bien pluvieuse, discret mais présent.
Comme il était fatiguant pour ta tête, et pour toi-même de n'avoir de cesse de faire fonctionner tes neurones. Jamais tu ne t'arrêtais de réfléchir, jamais tu ne t'arrêtais de penser, jamais ton cerveau n'avait le temps de s'oxygéner comme il en avait le besoin. Il y avait toujours des choses auxquelles pensées, toujours des problèmes à résoudre, toujours, toujours, toujours... Les rêves étaient un moyen de faire une pause dans un univers créer par notre inconscient, toi, tout ce que tu connaissais n'étaient pas des rêves mais des souvenirs, forçant ta tête à tourner, encore et encore, pour se rappeler, pour voir les choses telles qu'elles s'étaient réellement déroulées. Ton don n'en était pas un. Il était une malédiction. Pas étonnant que tu commences à saturer, boire à ivresse mais surtout, que tu finisses par en devenir folle. Ton lot quotidien était une torture mentale constante et les études t'avais autrefois empêchées de tourner en rond dans ta petite caboche, elles t'avait aidées à te focaliser sur quelque chose demandant toute ta concentration, tous tes sens en éveil, demandant toute ton attention. Mais aujourd'hui, les études n'étaient plus suffisantes pour te faire oublier la douleur psychologique que tu subissais chaque jours, chaque nuits.

Subitement, tu sentis ta tête tourner, comme si monsieur Asclépiades avait glissé quelque chose dans ta tasse, mais il ne s'agissait que de toi. Ton état physique était déplorable, et le maquillage avait beau couvrir le visage pâle que tu te traînais depuis quelques jours, et les cernes devenus noirs sous tes yeux, ta faiblesse corporelle était elle bel et bien là. « Excusez-moi je.. Je pense que je ferai mieux de.. », tu posas ta main sur le bureau pour y prendre appui et te lever. L'instant d'après tes yeux se révulsèrent, et tu t'écroulas sur le sol, comme perdant l'usage de tous tes membres. Tu sentis ton corps si lourd, si dur, et la crise d'épilepsie neurogène survenue, convulsant sans aucune raison apparente.

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ « Deux ans déjà ?... ça ne me rajeunit pas, tout ça. » Le temps passe, de manière inévitable. Il n'y a rien qu'on puisses faire contre cette horloge qui tourne, et qui ne s'arrêtera jamais. Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois... Les années. Jamais le temps de s'arrêtera. Drôle de chose que le temps d'ailleurs, avec qui il vaut mieux éviter de jouer pour que les conséquences ne soient pas désastreuses. Tu esquisses un sourire amusé en jouant avec tes piercings, les mordillant légèrement. Trente quatre ans. Déjà. Et tout juste dix sept pour Thelnora, si ta mémoire est bonne. Elle a encore le temps contrairement à toi pour qui c'est déjà trop tard. Trop tard depuis le début, puisque tu n'as jamais su faire preuve du moindre acte de courage, afin de changer cette destinée déjà toute tracée. La seule fois où tu oses faire quelque chose de brave, c'est quand l'une des personnes que tu estimes a besoin de soutien. D'aide.

Tout en tripotant la anse de ta tasse, tu te perds dans tes pensées un instant. Thelnora dit qu'elle ferait peut-être mieux d'y aller. En soi, tu n'as pas de raison de la retenir plus longtemps. Même si elle t'a confié que son tour de préfète étais tardif, vers vingt deux heures, elle avait sans doute des devoirs à faire. Des choses à réviser. Peut-être même des amis à voir, ou un petit ami à rejoindre, pour le peu que tu saches. C'est après tout de son âge, les histoires d'amour. Plus du tien, malheureusement. Pour ça aussi, il est trop tard. Marié à une femme que tu n'aimes pas, trop lâche pour partir de toi-même, à attendre qu'elle en ait marre de cette situation et qu'elle prenne la décision de divorcer à ta place. « Je te raccompagne au moins à la porte, alors... »

Tout en te levant, tu vois les yeux de la jeune fille se révulser. Fronçant les sourcils, tu la rattrape de justesse. Un poids mort, un corps raidi. Début de crise d'épilepsie. Tentant d'être le plus délicat possible, tu l'allonge sur le sol et improvise un cousin de fortune en froissant ta veste sous sa tête. Chercher à retenir les convulsions est inutile. Voire même dangereux, aussi bien pour elle que pour toi. Dans ce genre de situations, il faut juste... Attendre. Et ne pas intervenir. Attendre que la crise soit passée. Elle est de toute manière suivie d'une période d'inconscience. Satanée génétique. Les Parkinson sont une vieille famille, alors est-ce que cette épilepsie est due à une forte consanguinité ? Le résultat d'une cause à effet désastreuse, visant à garder les lignées pures. Furieux, tu lâches un juron. C'est plutôt inhabituel, de t'entendre dire ce genre de choses. Mais ce soir, t'es juste en colère. En colère contre ce putain de système élitiste et arriéré.

Une fois l'élève en position latérale de sécurité, tu te saisis de ta baguette : « Lumos. » En soulevant sa paupière, tu t'assure que ses yeux répondent à la lumière. Attendant patiemment qu'elle reprenne ses esprits, tu regardes l'heure sur l'horloge de la salle des professeurs. La crise n'a pas été très longue. Deux minutes environs. Deux minutes qui ont semblé être une éternité, deux minutes à simplement attendre en étant impuissant. Mais ce n'est pas anormalement long. Une fois la brune réveillée, tu prends sa main dans la tienne et l'appelle d'une voix se voulant calme : « Thelnora. C'est le doct... professeur Asclépiades. Je suis là. Est-ce que tu vas bien ? Tu m'entends ? » Une chance, que tu sois médicomage. Une chance que tu sois formé aux premiers secours. Toujours révolté, tu serre la main fraîche de la jeune femme dans la tienne. Finalement, tu devrais peut-être proposer une formation aux premiers secours à tous les élèves volontaires de Poudlard. Il faudra que tu en touches un mot au directeur la prochaine fois que tu le croiseras. « Tu as fait une petite crise d'épilepsie. Est-ce que tu prends un traitement actuellement ? » Tu as beau avoir une bonne mémoire, tu ne te souviens pas en détail du dossier médical de la préfète des Serdaigle. Comment t'en vouloir, en deux ans ?... Mais c'est plus fort que toi. Voilà que tu culpabilises, de ne pas savoir. De ne plus savoir.



coucou
Cursed.

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THELNORA PARKINSON
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
MESSAGES : 281
GALLIONS : 1603
PSEUDO : Nyx.
AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
CRÉDITS : Signature; Anaphore | Avatar; Dandelion.
DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
Serdaigle
Jeu 22 Nov - 20:52Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Deux minutes. Deux minutes d'intense souffrance, de flashs incessants et horrifiques. Tu t'étais réveillée dans le noir complet de ces deux minutes, ton regard en biais, les yeux levés sur le château. La tour face à toi en ruines, les marches recouvertes de gravas, des corps d'élèves inertes étendus sur la pierre. L'instant suivant, une grande lumière t'éblouis et tu te retrouvas criblée de balles, t'effondrant après l'entente de rires dans la neige qui crépita sous le lourd poids de ton corps. Puis un grand terrain sur lequel retentit coups de feu, d'autres sons bien plus prononcés intensifiant tes convulsions sous quelques sursauts. Tu posas ton regard autour de toi, ne pouvant que constater le terrain miné de cadavres, le sang coulant à tes pieds, dans tes mains un fusil de la seconde guerre mondiale moldu que tu agrippas fermement avant de te laisser tomber sur tes genoux et hurler. Tu te mets à proférer ce qui semble à première vue être des incantations dans une langue totalement étrangère et sûrement éteinte, ton inconscient à son tour te joue des tours. Tes convulsions n'y ressemblent plus, ne donnant plus qu'à ton interlocuteur l'occasion d'observer des mouvements erratiques et désordonnés, on pourrait même te voir comme possédée par le mal et tentant de t'en défaire presque automatiquement.
Soudainement, une nouvelle lumière. Celle-ci était plus vive, plus « naturelle ». Tes convulsions stoppées, la mousse s'écoulant de tes lèvres laissa place à de la salive tout à fait banale. Banale, mais jusqu'à quel point ? Tu n'eus pas à te poser la question, car dans la seconde où tu repris conscience une horrible migraine te prises, te rendant compte que tu commençais à saigner du nez tu te tournas ventre contre terre – ou presque, redressée sur tes avant-bras et tout ce que tu avais pu boire aujourd'hui se rendit sur le sol sans crier garde. Car après tout, tu n'avais pas tant mangée aujourd'hui, comme à ton habitude à vrai dire. Ton corps auparavant tendu se relâche totalement, comme libérant une pression installée là depuis bien longtemps.

Tu savais pertinemment que tout ce que tu venais de voir était le résultat d'incompréhensions et d'avis divergents. Tu savais pertinemment que tout ce que tu venais de voir s'était un jour bel et bien réalisé. L'Homme était horrible, l'Homme était infâme avec sa propre race. L'Homme était son propre destructeur. Qu'il soit moldu, ou sorcier. Qu'il soit mâle, ou femelle. Qu'il soit petit, ou grand, jeune ou âgé.. Tous ne connaissaient que destruction de soi et d'autrui. Tous cherchaient un coupable à divers actes, quelque chose à craindre, quelque chose à haïr, un responsable à sa douleur car ils étaient incapable de réaliser leurs fautes. Car ils n'étaient pas capable de comprendre que ce n'est qu'après eux-même qu'ils en avaient, que le seul responsable était soi-même. Toi, tu l'avais compris depuis bien longtemps. Mais eux, le comprendraient-ils un jour ? Le sang versé pour leurs erreurs te dégoûtais, il donner l'envie de vomir – littéralement visiblement. On dit que l'erreur est humaine, oui, tout le monde dit ça.. mais ont-ils un jour comprit le sens de cette phrase et fait en sorte que ça ne se reproduise plus ? Jamais. Il y avait eut une seconde guerre à chaque conflit, parce qu'ils n'avaient su retenir que leur victoire ou échec éphémère, et comme on le dit aussi « Jamais deux sans trois ». Par les temps qui courent, cette expression n'en est que plus vraie encore.
Tu te souvenais de la première fois où tu avais eu ce genre de crises, où des visions de massacre s'étaient enchaînées aussi rapidement que durant ces deux minutes, coincée dans un monde de présages et de clairvoyance. La dernière fois, une explosion au Chemin de traverse s'était déclenchée et avait fait quelques morts. Mais la toute première fois, c'était le jour de ton anniversaire, quelques jours avant qu'un massacre ne soit commit par un seul homme dans le camp des ancêtres de ton village. Des dizaines de bohémiens tués, une dizaine de vieillards qui autrefois prenaient plaisir à te raconter leurs histoires au coin d'un bon feu, une dizaine de jeunes bohémiens comme toi qui avaient écoutés les mêmes histoires, joués, dansés avec toi des nuits entières. Et ce soir, l'oiseau de mauvaise augure venait de passer au dessus de ta tête.

Tu repris difficilement tes moyens, mais tu les repris tout de même, hochant la tête complètement dans les vapes pour affirmer que tu entendais bien le brun, que ça allait. Tu te laissa tomber sur le côté, sur le dos, pour reprendre au plus vite tes repères. Bon, tu venais de vomir et ce n'était pas tellement élégant de s'allonger à côté mais pour le coup tu n'avais pas vraiment le choix, et puis au moins ça ne ressemblait qu'à de l'eau et rien d'autre, rien de quoi en faire vomir l'un de ses collègues qui passerait par là. Tout va bien. Enfin, tout de même, tu as de longs et beaux cheveux Thelnora, ne l'oublie pas.. Lorsque tu portes ton regard sur ces derniers tu constates que .. ah bah oui, ils ont un peu beaucoup trempés dedans. Tu es bonne pour une douche, sinon je te dis pas l'odeur demain. « Je crois.. que ça va.. », dis-tu en reprenant ton souffle tout en te calmant au fur et à mesure. Mais lorsque justement tout semblait aller mieux, lorsque enfin tu semblas avoir repris tes esprits, tu fondis littéralement en larmes. C'était sûrement encore une libération de toute cette pression accumulée qui se manifestait, ou simplement parce que tu pleurais souvent après avoir eu des visions dans ce genre en pleine nuit, ou fais des cauchemars rassemblant souvenirs, regrets et remords, ainsi qu'un peu d'inconscient afin de trouver les images juste pour te marquer à vie de ces horreurs, semblables à tes hallucinations au final. Comme avoir le crâne de ta meilleure amie entre les mains te disant que tout est ta faute, comme le corbeau perché sur sa branche de chêne riant de toi, comme les visages déformés de tes camarades de classe dignes d'un tableau de Munch s'avançant vers toi et te pointant de leurs doigts crochus. Un traumatisme en plus à vivre en rêve, n'est-ce pas complètement et absolument formidable, ma chère ? « Je ne veux plus vivre pour voir ça... Je ne veux plus... », lanças-tu dans un râle de désespoir, un ultime appel au secours en espérant que l'ont t'entende enfin, que l'ont entende enfin ta petite voix meurtrie et silencieuse. Ta si belle voix fluette et douce qui dans un souffle murmurait sa souffrance, mais encore aurait-il fallut tendre l'oreille.
(c) DΛNDELION



THE BLOODY HEL HAUNTING

ANAPHORE
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Sam 24 Nov - 12:14Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTER BIRTH.
Thelnora Ϟ Lazarus

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ De la bile. Le contenu de l'estomac de la jeune Parkinson, étendu sur le sol te fais grimacer légèrement. Tu as beau en avoir vu d'autres, pendant tes années en tant que médicomage, tu préfères tout de même une effusion de sang à une effusion de gerbe. Tu as beau de pas être émétophobe, selon toi, personne n'aime voir du vomit. Du moins, personne qui n'est sain d'esprit. Tu te saisis de ta baguette et murmure : « Tergeo. » Les sortilèges de nettoyage n'ont plus aucun secret pour toi. Reposant ta baguette, tu sursaute en entendant la préfère hurler. Elle ne veut plus vivre. Elle ne veut plus... Voir.

Tes sourcils se froncent de nouveau. Voir quoi ?... Tu es habitué à voir la souffrance des gens, même si selon toi, on ne s'y habitue jamais vraiment, tu sais ce que c'est la douleur. Tu l'as fréquentée au quotidien durant des années à l'hôpital. Patient, tu t'installe en tailleur sur le sol à côté d'elle et tu t'autorise une caresse dans ses cheveux désormais nettoyés pour la calmer. Réconforter les gens... ça n'a jamais été ton fort. En général, tu te mets à pleurer avec eux. Mais tu ne peux décemment pas t'autoriser à fondre en larmes face à une élève. Tu es un professeur, même si elle n'est pas l'une de tes étudiantes en recherche. Une figure d'autorité, bien que tu préfère être considéré plutôt comme une figure de sagesse. L'autorité... ça n'a jamais vraiment été ton fort, malgré la sévérité naturelle dont tu as toujours fait preuve lorsqu'il faut former quelqu'un. Non, décidément, tu ferais un très mauvais politicien, puisque tu n'aimes pas te mettre au dessus de autres, les considérer comme inférieurs. Tu préfère voir tes élèves comme des gens qui ont besoin d'apprendre, plutôt que comme des êtres inférieurs à toi, car dépourvu d'autant de savoir.

« Voir ?... Est-ce que tu es pourvue du troisième œil, Thelnora ? » C'est un don rare. Certes pas autant que le tien, il y a plus de Voyants que de Fourchelangue. Tu joues de nouveau avec tes piercings nerveusement et surveille l'horloge pour voir depuis combien de temps est passé la crise. Trois minutes. Elle ne devrais normalement pas en refaire. Mais est-ce que c'était vraiment une crise d'épilepsie ? Pas de doute, mais celle-ci devait être prophétique. Tu tapote l'épaule de la jeune Serdaigle, et l'installe un peu mieux sur ta veste servant d'oreiller improvisé. « Parfois, un don tiens plus de la malédiction. Mais une malédiction, ce n'est pas forcément une mauvaise chose. C'est... Disons... Que c'est sans doute l'univers qui a des plans pour toi. » Tu te souviens de ces moldus en Amérique, qui prêchaient dans la rue pour dire que Dieu avait un plan pour chaque un. Même pour toi, malgré le fait qu'ils te disaient bien volontiers pécheur et adorateur de satan face à ta dégaine. Ils voulaient sauver ton âme, pour certains, mais tu n'as jamais vraiment compris la théologie. Certes, t'as essayé de lire leur livre, la bible, mais à tes yeux, c'était seulement un roman d'aventure un peu long et chiant par moment, en plus d'être misogyne. Néanmoins, après avoir lu ce livre qui t'avais bien assommé, tu t'es dit que peut-être, effectivement, l'univers a une influence. Peut-être pas un dieu comme eux l'entendaient, mai autre chose.

« Quand j'avais ton âge, je prenais moi aussi mon don pour un fardeau. Puis je lui ai trouvé une utilité. J'aimerai bien aller en Australie, un jour, pour aider les moldus à récupérer du venin sur des serpents, pour faire des antidotes et sauver des vies. » C'est la première fois que tu confies cette idée loufoque qui te trotte dans la tête depuis un moment. L'Australie. C'est tout de même assez loin, mais faisable même avec un avion moldu. Il faudra juste y supporter la chaleur étouffante, mais ça aura au moins le mérite de te rappeler les été méditerranéens en pleine canicule. « Je sais que c'est con à dire, Thelnora. Mais... Il faut essayer de trouver le positif dans ton malheur, même si ça te semble difficile. Toi aussi, tu peux peut-être aider des gens avec ta malédiction. » Là tout de suite sur le vif, tu vois assez mal comment elle pourrais aider quelqu'un. Avec des prophéties approximatives, survenant à des moments visiblement aléatoires. Tu connais assez mal le don de divination. Certes, tu sais à quoi servent des cartes de taro, mais tes connaissances dans ce domaine s'arrêtent ici. « Tu es encore jeune. Tu dois apprendre à maîtriser ton don... Est-ce que tu connais d'autres voyants qui pourraient t'aider ? »



coucou
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THELNORA PARKINSON
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BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
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Sam 24 Nov - 14:15Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
A son contraire, tu savais bien des choses sur la divination, ou du moins tu en savais assez pour comprendre ta situation. Les contrôler, ça tu savais faire. Il était facile de provoquer des visions, il était facile de provoquer la clairvoyance tant que le destin d'un être était inscrit en lui. Mais jamais, ô grand jamais tu n'avais réussi à les arrêter, ou du moins à les rendre moins régulières. Ta grand-mère t'avais tant appris de sa mère qui avait possédée ce don, et de sa mère avant elle. Ta grand-mère t'avais fais part de ce don qui dans ta famille était héréditaire, et la génétique, tout le monde le sait, a toujours tendance à bien nous enculer. La foi de changer les choses, tu l'avais eu, la foi de les rendre utiles et empêcher leur destin, tu l'avais eu. Mais tout c'était arrêté à Lisa Carter. Cette charmante blonde qu'on avait connue à l'hôpital comme étant la seule personne venant te rendre visite. Elle était rayonnante et sage, si souriante. Elle avait le don de te faire sourire même lorsque tu allais au plus mal. C'était ta meilleure amie, et ce que personne ne savait encore c'est qu'elle l'était devenue grâce, ou à cause, d'une vision. La vision de son corps se balançant au bout d'une corde. « Utile.. », tu murmuras en essuyant tes larmes ou du moins en arrêtant tes sanglots. Tu semblais te calmer après quelques minutes, peut-être que la pensée d'une toute autre blonde, bien plus sombre, te redonnais un sentiment d'apaisement. Bien qu'à vrai dire la dernière fois que vous aviez osées vous adresser la paroles ça c'était conclus par des bou-boule quand j'te pousse tu roules, et des fausses insultes de ta part – oui parce que vraies c'est comme dire que tu avais utilisée des mots forts et blessant alors que tes insultes ressemblaient plutôt à « oui bah.. bah toi t'es.. et puis d'abord je suis pas ton amie, sale crevette albinos », j'veux dire au bout d'un moment...
« Vous ne comprenez pas.. », forcément, si tu ne lui expliquais pas, à moins d'être un expert en divination, le professeur fourchelangue ne pouvait comprendre.

Tu tentas une fois de te redresser, perdant l'équilibre en cherchant un appui. Puis une seconde fois, mais cette fois-ci était la bonne. Tu t'assis en tailleur, à ton tour, et releva le regard vers ton interlocuteur. Mais pas trop vite, car la migraine était toujours bel et bien présente. Des crises prophétiques, rien que ça, et il avait eut l'occasion d'en voir une. Toi qui t'étais efforcée de cacher la vérité il y a peu, face à l'une d'elles, à Kat, tu ne pouvais te défiler devant un membre du corps professoral. Ou si, tu le pouvais, mais tu n'en avais pas la force. « Il y a longtemps.. ma grand-mère me disais sans cesse de ne pas chercher à changer les choses.. », tu t'interrompit afin de prendre une bouffée de respiration et tenter de calmer ta voix tremblante tandis que tes larmes coulaient toujours « Si tu tente de modifier leur destin, Roxanne, tu en paieras de lourdes conséquences. », l'imita-tu. « Mais je ne voulais pas y croire, je pensais naïvement que tout pouvait être changé du moment où nous n'empruntions pas les mêmes voies.. Puis, un jour j'ai rencontrée quelqu'un à qui j'ai tenue la main pour l'empêcher de tomber. Son contact m'a fais voir toute sa souffrance, et ce qu'elle allait faire pour... l'arrêter. », tu eus un pincement au cœur rien que d'y penser, posant ta main sur ta poitrine avant d'inspirer et d'expirer profondément, puis reprendre. « J'ai voulu l'aider, la faire se sentir moins seule, alors je suis devenue son amie.. Je voulais empêcher ce que j'avais vue, je voulais qu'elle reprenne goût à la vie, qu'elle sourit. Et pendant un temps.. oui.. ça allait mieux. Ça allait même beaucoup mieux. Alors je l'ai dis à ma grand-mère pour lui montrer qu'elle avait eut tort, je voulais qu'elle soit fière de voir que j'avais pus changer la donne ! Mais ma grand-mère m'a regardée sévèrement, et elle m'a dis : Les Nòvak sont maudites, Roxanne. Tu ne fais que retarder l'inévitable. » tu essuyas tes larmes, remettant tes mèches derrière ton oreille. « J'étais furieuse, je n'arrivais pas à croire qu'elle refusait autant de voir la vérité en face.. mais c'est moi qui avait tort. Je n'ai fais que retarder l'inévitable, et tout ce que j'ai réussi à changer c'est la raison de son suicide. Et cette raison, au lieu d'être la solitude, est devenue … moi. Je suis devenue la raison de son suicide. ».
Le regard en biais, tu le reposas sur l'horizon, ou à vrai dire le vide pour être exact.
Tu te souvenais de toutes ces journées passées avec elle, à te dire que tu avais réussi. A te dire qu'elle allait mieux sans voir à quel point elle souffrait de ta relation. Tu te souvenais de tout ce que ta grand-mère t'avais dis et que tu n'avais pas écoutée. Tu te sentais si stupide, naïve même. Mais aujourd'hui te dire que tu avais fait de ton mieux t'étais impossible. Car aujourd'hui c'était toi qui était tenue pour responsable, toi et toi seule. Ses parents t'avais tenue pour responsable, ta propre maison t'avais tenue pour responsable, les amis avec qui vous étudiez t'avais tenue pour responsable, et pour finir.. toi-même. Mais comment leur en vouloir ? Tu l'étais. C'est toi qui n'avait pas su reconnaître ses appels au secours, c'est toi qui t'étais tant perdue dans ton bonheur que tu n'avais su voir la détresse des autres, qui pensait que si toi tu allais bien alors les autres aussi. Naïve, naïve, naïve et stupide enfant gâtée.

« Alors non, monsieur.. Je ne peux rien faire de plus que les subir. La dernière Nòvak à avoir utilisée ce don à profit d'un autre, y a trouvée la mort et celle de sa famille à sa place. Aussi ingrats que peuvent être mes frères, je n'ai nullement envie de perdre ma famille.. encore moins par ma faute. », dis-tu finalement.
Bien sûr, tu avais écoutée tout ce qu'il avait à te dire, tu avais entendue cette histoire d'Australie et de venin de serpent pour les moldus. Alors tu décidas de tout de même y répondre. « Vous avez un très beau projet, monsieur. Mais votre don, n'a pour malédiction que des préjugés, des idées reçues et une tendance discriminatoire. Je trouve qu'au contraire, savoir parler aux serpents, est un don magnifique quand on sait que ces êtres sont incompris. Dans mon cas, mes prophéties sont une malédiction.. si vous pensez le contraire, je vous met au défis de ne voir que mort et destruction pendant onze ans, jours et nuits, et de revenir me rapporter ensuite que cette expérience vous a été bénéfique malgré le manque de sommeil considérable, une peur notable de s'endormir, une incapacité à toucher ou vous laisser toucher par quelqu'un d'autre, et une folie évidente se déclarant après avoir passé des années à vivre et revivre la mort de vos proches ainsi que le massacre de milliers de personnes que vous n'avez pas connu. », tout ce que tu venais de dire tu l'avais débitée à une vitesse considérable. Il est certain que tu en étais épuisée, de tout ça, mais ta priorité fut de reprendre ton souffle et de tousser car de toute évidence tu avais la gorge sèche maintenant, et qui plus est l'estomac complètement vide. Toi qui avais loupée le repas de ce soir, par simple caprice. Ou plutôt tu n'avais pas eu l'envie de voir Elise, ou d'autres de tes camarades Serdaigle, pour qu'ils puissent constater l'état de leur préfète. Oui, leur préfète se faisait faible ces temps-ci, bien qu'elle paraissait d'un point de vu extérieur assez souriante. Les Parkinson étaient connu pour apprendre à se forcer à sourire, pour apprendre à faire semblant dès leur plus jeune âge. Peut-être à but de devenir de sacré hypocrites et pouvoir ainsi intégrer le ministère en tant que politiciens. Mais bizarrement, cette hypocrisie avait visiblement sautée une génération. Elle n'avait touchée ni Fyrellia, ni Dynilan, ni même Jhored et encore moins.. toi. Tu étais sûrement la moins hypocrite de tous, cependant il y avait bien des choses qu'il fallait parfois cacher pour que l'ont puisse avoir confiance en toi, et il fallait dire aussi que tu étais quelqu'un de fier, tu détestais te montrer faible.

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ Thelnora te parles de ses visions, et tu ne peux t'empêcher d'être désolé pour elle. Soupirant longuement, tu te saisis de sa main pour lui procurer un contact, tout en espérant qu'elle n'ait pas une vision désagréable à cause de toi. Des morts, tu en as vu. Des horreurs aussi, quand lors de ton enfance, un peu trop curieux, tu as regardé dans les livres de médecine de la famille. Des illustrations de maladies qu'un enfant n'aurais certainement pas du voir, des descriptions détaillées de symptomes tous plus graves les uns que les autres. Des gens sont morts entre tes mains, principalement des malheureux pour qui tu n'as rien pu faire car il était déjà trop tard. Mais aussi cet homme, en particulier, que tu as tué de ton plein gré.

Tu préfères ne pas y penser, pour ne pas risquer de déclencher une nouvelle vision prophétique. Ce genre de secrets, tu préfères les garder pour toi. Même macabre n'est pas au courant, ce fardeau est le tien, et portes seul les conséquences de ton acte. Le meurtre. Tu ne pensais pas qu'un jour, tu en arriverais à cet extrême, mais force est de constater que tu t'y es adonné. Probablement la pourriture dans ton sang. « Il y a d'autres gens comme toi, Thelnora. » Pas pour les mêmes raison qu'elle. C'est même en fait plus terrible pour les autres. Pour ne pas qu'elle flanche, tu t'empresses de l'appuyer dos contre le mur pour lui offrir un minimum de soutien, le temps qu'elle finisse de se calmer. Attrapant ton café sur la table, tu en bois une gorgée et soupire: « Le syndrome post traumatique. Ce sont des gens, qui ont connu un événement terrible dans leur vie. Des gens qui ont vu la mort, mais pas comme toi : pour de vrai. Souvent, on vois ça chez les anciens soldats moldus, qui ont fait face à l'horreur de la guerre malgré eux. Mais des sorciers ont aussi développé ce trouble après la bataille de Poudlard et la guerre. ça peut aussi être du à un accident, ou à une agression, comme un viol par exemple chez certaines femmes. » Nouvelle gorgée de café pour te remettre de tes émotions, toi aussi. Ce n'est pas tous les jours qu'on a une voyante épileptique face à soi. « Ces gens-là ont des visions comme toi. Ou plutôt des flashback, des rêves. Ils veulent aussi éviter le contact avec les autres, ont peur d'être touchés. Ont peur de parler de ce qu'ils ont vu. Souvent, cet état mène à la dépression et au suicide dans les cas les plus graves. »

La psychiatrie ce n'est pas ton domaine. Tu as beau en connaître les grandes lignes, tu es loin d'être un expert. Ton champ d'action à toi se situe dans les sortilèges, puis aussi dans les potions. « Je ne sais pas si tu as déjà essayé de voir un psychomage, pour en parler. Ou essayé d'en discuter avec un ami de confiance, pour te soulager. Mais ça pourrais te faire du bien. Et il n'y a pas forcément besoin de comprendre, pour écouter quelqu'un. » La preuve en est qu'en étant médicomage, tu as été aux premières loges face aux malheurs du monde pendant des années. Des familles se sont confiés à toi, t'ont livré leurs secrets, leurs peurs, leurs doutes, leurs tristesse. Tu ne sais pas ce que c'est de perdre un fils comme cette mère de famille en larmes dans tes bras, quand tu as du venir lui annoncer la mauvaise nouvelle. Tu ne sais pas ce que c'est, de haïr l'univers entier à cause d'un stupide accident qui transforme ton frère en véritable légume, transféré au service de psychiatrie de l'hôpital magique. Tu ne sais pas, tu ne comprends pas, mais tu as toujours écouté le malheur des gens. « Il y a beaucoup de sorciers qui se sont confiés à moi. C'est dur parfois aussi, d'écouter les gens sans être triste à ton tour. Quand j'ai commencé mes études à l'hôpital d'Athènes, j'ai été confronté à un vieil homme qui était totalement perdu et dévasté après le décès de sa femme, avec qui il avait été marié pendant cinquante six ans. Et ça m'a rendu extrêmement triste. Comprends bien que j'avais... Vingt ou vingt et un ans à ce moment-là. J'étais encore jeune et je n'étais pas habitué à annoncer les décès aux proches des patients. On ne s'y habitue jamais d'ailleurs à ce genre de choses. On apprend juste à vivre avec. »

La conversation est bien plus glauque et triste que tu ne l'avais imaginé. Mais la mort fait malheureusement aussi parti de la vie. Et à moins d'être un sociopathe de première classe, on reste difficilement insensible face au malheur. Pour tenter d'égayer un peu les choses, tu esquisses un sourire et tapote l'épaule de la jeune serdaigle : « Je serais plus inquiet pour toi si tu étai totalement immunisée au malheur. D'un côté, ça te prouve que tu es encore en vie et humaine. L'humanité a ses inconvénients, mais aussi quand même pas mal d'avantages. »



coucou
Cursed.

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THELNORA PARKINSON
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
MESSAGES : 281
GALLIONS : 1603
PSEUDO : Nyx.
AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
CRÉDITS : Signature; Anaphore | Avatar; Dandelion.
DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
Serdaigle
Lun 3 Déc - 22:51Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Tu n'étais pas sûre de comprendre où le professeur voulait en venir par « il y a d'autres personnes comme toi » car après quelques secondes de passées à t'aider à t'adosser contre ce mur qui te semblas peu fiable, il partit sur le sujet du post-traumatisme. Tu trouvas tout ceci très peu cohérent jusqu'à te remémorer la première fois que tu avais eu une vision, ta toute première, celle qui avait déclenchée ton don. A la date exacte du décès de ta mère, l'année qui la succéda. Tu l'avais vue, cette mère, que jamais tu n'avais réellement considérée comme tel, mourir dans ton sommeil. C'était la première fois que tu avais criée, les pieds dans le tapis de neige glaciale, tes yeux verts posés sur l'horizon. Tu avais vue la façon par laquelle elle avait périt et te souvenais encore, à ton réveil brutale, le sourire malsain qu'avait eut ton père lorsqu'il t'avait entendue dire à ta sœur « J'ai vue mère mourir », et la profonde menace qui se lisait dans son regard. Ces yeux qui t'intimais de ne dire à personne ce que tu avais vue, ou tu périrais à ton tour. Cette vision d'horreur t'avais hantée pendant des jours durant, une chose que tu espéras sincèrement ne plus jamais se reproduire. Mais plus tu grandissais, et plus ces visions se faisaient aléatoires, plus nombreuses encore et beaucoup plus fréquentes, jusqu'au jour où chaque nuits une nouvelle se donnait à toi en rêves. Tu te souvenais avoir haïs ta lignée pour t'avoir donnée ce don. Pourquoi toi, et pas Fyrellia ? Pourquoi avait-il choisit la plus faible de la famille ? Jusqu'à ce que les anciens t'explique que ce n'était autre qu'une vilaine malédiction qu'aucune Nòvak n'avait choisit, et que beaucoup d'entre elles avaient subit. Tu t'étais rendue coupable, à te plaindre de ce don qui n'en était pas un, alors que d'autres que toi avaient été frappées par les foudres de vos dieux païens. Tu t'étais sentie idiote, coupable, tu t'étais sentie injuste et sans aucune ouverture d'esprit.
Était-ce là ton syndrome post-traumatique ?

Tu étais bien tout le contraire de ton aîné, car au fond tu t'y connaissais bien plus en psychiatrie et psychologie humaine que tu ne voulais bien l'admettre. Tu pourrais sans problème citer plusieurs fonctions du cerveau, et même expliquer d'où venait certaines morales ainsi que syndromes. Tu pourrais rester là des heures à lui parler du fonctionnement de la conscience de n'importe quel animal, mais à ce rythme là vous n'étiez pas rendus. Alors tu préféras te taire et l'écouter. Il poursuivit sur les visions que ces rescapés de guerre avaient en général, tu ne pouvais que les comprendre car après tout, tu les vivais plus que tu n'y assistais impuissante. Certes, dans la plupart de ces visions tu n'étais pas maître de tes gestes car tu reproduisais les mêmes actions que la victime avant sa mort, mais il n'empêchait que tu ressentais tout ce que lui, ou elle, ressentait, de savoir en une fraction de seconde ce que la victime avait put penser. Tu ressentais la douleur de leurs blessures, la peine de leurs cœurs, le sentiment de trahison qui les animés, la peur qui les poussaient à tourner le dos à leur meurtrier pour le fuir. C'était tout ce qui te différenciais de ces guerriers, et autres traumatisés. « Mon frère jumeau est la seule personne en qui je peux croire pour garder ce genre de choses pour lui.. Il est le seul à qui j'en parle. », malheureusement désormais vous ne pouviez plus dormir dans la même chambre. Il ne pouvait te serrer dans ses bras pour calmer tes crises, il ne pouvait se réveiller pour t'écouter raconter tes rêves, ou plutôt visions. Quand bien même tu lui lançais un appel au secours, la seule chose qu'il pouvait faire était de t'inciter à te détourner de ton devoir de préfète en manquant au règlement pour le retrouver en pleine nuit après le couvre feu. « Mais je ne peux le voir la nuit.. », précisas-tu comme une bonne élève qui jamais ne traînait dehors ou dans l'enceinte du château après les heures données. Jamais, voyons.
Ce n'était après tout pas le moment de rajouter à ton malaise ton incroyable indiscipline de ces derniers temps. « Incroyable » non pas parce que ce que tu faisais était époustouflant ou complètement immature, mais bien parce que ça rendait au miracle de te voir manquer une seule fois au règlement. Quand l'année dernière tu aurais refusée d'appeler ton frère pour le voir en pleine nuit, depuis le début de cette année tu n'en avais plus réellement quelque chose à foutre de savoir si on te chopperais ou non – bon il fallait tout de même avouer que lorsque ça arrivait tu faisais tout de même ta fayotte ou baissais la tête de façon coupable car au fond tu n'étais finalement pas bien désobéissante vis-à-vis de l'école, seulement de ton père.

Tu écoutas ton aîné raconter son histoire, et ne pouvais que le comprendre. De façon différente, il est vrai, mais tu te souvenais que la première fois que tu avais vue quelqu'un dans une de tes visions tant détruit par la vie qu'il en était venu à mettre fin à ses jours, tu avais sûrement pleurée pendant deux jours.. Mais peut-être que dans ton cas, tu avais simplement absorbée toutes ses émotions, et ressentis toute sa tristesse et ce vide qui l'avait envahi depuis sûrement bien longtemps. Tu t'étais intimée le devoir d'annoncer à sa famille, que tu ne connaissais pas, que leur fils, frère, neveu, était décédé. Tout en demandant à ta sœur aînée d'envoyer quelqu'un chez lui. C'est grâce à toi qu'on découvrit le corps de cette pauvre âme, quelqu'un que tu avais simplement croisée dans la rue, qui t'avait sourit et touché la main en te tendant le bouquin que tu avais fais tomber. Tu n'avais rien pu pour lui, car à la seconde où tu avais rouvert les yeux, le jeune homme avait disparu. Tu avais été en quelque sorte la dernière personne à l'avoir vu avant de mourir, et tu regrettais que ça n'est pas été un de ses proches, alors tu leur devait bien ça. Tu comprenais donc parfaitement que monsieur Asclépiades ait put avoir du mal à annoncer le décès d'un être cher à quelqu'un, mais tu ne souhaitais pour autant pas lui faire part de toutes tes expériences sur le point de ta voyance macabre – comme son serpent aha, sinon comme dit plus tôt : à ce rythme vous n'étiez pas rendus.

Il se permit à deux fois de te toucher, une chose avec laquelle aujourd'hui encore tu avais beaucoup de mal. Ça te mettais sûrement plus mal à l'aise et te gênais plutôt que ça ne te rebutas dans ce cas précis. La première fois que Roxy t'avais « touchée » avait été bien plus violente pour toi. Ou du moins elle avait simplement tentée de te prendre par la taille pour embrasser ta jouer, mais s'était faite gifler avant même d'avoir eu le temps de faire quoi que ce soit. La pauvre avait simplement désirée te donner un peu d'affection. Lorsque Mary s'approchait également d'un peu trop près tu faisais un pas en arrière, pour elle.. si elle désirait réellement t'approcher il fallait qu'elle s'assure d'avoir un mur derrière toi, mais rien qu'à penser à sa fourberie tu ne serais pas étonnée qu'elle y parvienne dans le plus grand des calmes. Non pas qu'elle t'effrayais, tu avais bien plus de ce qu'elle pouvait te cacher de son passé que d'elle en règle général. Peut-être qu'un jour tu arriveras à totalement te décoincer... Peut-être même qu'elle pourrait en être la cause, qui sait.
Mais là n'est pas le sujet.

Finalement redressée, tu plongeas ton regard dans le sien, passant ta main dans ta chevelure que tu remis en arrière. Un simple geste assez discret et innocent qui pourtant lui intimait de retirer sa main par soucis de praticité. « Je ne doute pas de votre véracité, mais ce en quoi je crois n'a que peu d'importance, monsieur. L'ironie étant que nous sommes dans une école, où beaucoup d'événements tragiques s'y sont déroulés, et menacée par son propre monde à l'heure où nous parlons. La mort est partout entre ces murs, et parfois même les traverses. », dis-tu en affichant un petit sourire sarcastique. Les fantômes sont des morts, alors pourquoi ne pas en profiter pour le souligner.. « Blague à part. La mort n'est pas une chose très gaie, ni d'amusant.. et pourtant ici tout le monde semble en jouer. ».
(c) DΛNDELION



THE BLOODY HEL HAUNTING

ANAPHORE
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Ven 7 Déc - 13:38Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTER BIRTH.
Thelnora Ϟ Lazarus

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ « Je ne savais pas que tu avais un frère jumeau. » Tu as peut-être bien lu la mention de frères et soeurs dans le dossier médical de Sainte Mangouste, mais concernant les problèmes de ta patiente, ça n'avais pas vraiment d'importance. Alors, ton cerveau a tout simplement du oublier cette infirmation superflue. « J'ai deux grands frères qui sont jumeaux. Amphion & Zétos. C'est vrai qu'ils ont une relation particulière, on entend beaucoup de choses sur les jumeaux. Certains seraient même télépathes. Mais c'est le genre de choses qu'on ne peut pas comprendre si l'on a pas soi-même un jumeau. » Tu t'es toujours posé des questions sur les jumeaux. Avec Damoclès, vous vous demandiez souvent pourquoi ils ne venaient pas jouer avec vous, et préféraient rester tous les deux. « On est une grande famille chez moi aussi. Cinq enfants, je suis le dernier. L'aînée est une fille, Cléantha. Ensuite il y a les jumeaux dont je t'ai parlé, Amphion & Zetos. Puis Damoclès et moi. Je n'ai pas beaucoup d'écart avec lui, donc on jouais souvent ensemble quand on étais enfants. » Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu lui dis ça. Sans doute pour penser à autre chose que la mort, car ça n'est jamais agréable pour personne de penser à de telles choses. Sauf pour les psychopathes, mais vous ne l'êtes pas, ni la préfète ni toi.

« Je suis le seul de ma famille à être allé à Poudlard. Mon père étais médicomage, spécialisé dans les blessures par créatures magiques. Avec la guerre, on l'a appelé en renfort à Sainte Mangouste pour soigner les victimes, et on s'est installés en Ecosse, puisque ma mère est originaire de ce pays. » Tu bois une gorgée de café, avant de caresser la tête de Macabre qui s'est rapprochée de vous. Le corps du serpent est chaud, après être resté près du feu. « Pouquoi est-ce que tu lui racontes tout ça ? Au moins pour une fois, tu ne discute pas avec un sorcier impur... » Tu soupires à la réflexion de son serpent et hausse les épaules avant de la laisser s'enrouler autour de ton cou pour s'y poser tranquillement, comme elle aime le faire. « Je ne sais pas. »

Puisque ta condition de Fourchelangue n'effraye pas la jeune Thelnora, et tu maintiens qu'elle est courageuse même si elle affirme le contraire, tu ne te prives pas de répondre à Macabre. « Peut-être parce que j'aurais bien voulu parler à un adulte moi aussi, quand j'avais son âge et que j'allais mal. » Tu esquisses un nouveau sourire à l'attention de la jeune femme et t'excuse ensuite en langage humain : « Désolé, ça t'exclus un peu de la conversation. Tu te sens un peu mieux, Thelnora ? » Pour l'aider à finir de recouvrer ses esprits, tu lui tend sa tasse de thé pour qu'elle puisse boire un peu. La crise est passée, elle ne risque plus de s'étouffer avec le liquide à cause d'une contraction épileptique soudaine.

C'est ingrat, d'être un adolescent. Tu soupire et dépose ta baguette sur le bureau. Tu n'en a plus l'utilité, maintenant qu'elle est calmée. « Si tu te sens seule la nuit, et que ton frère n'est pas disponible, tu peux venir me parler si tu en as besoin. N'hésites pas. »



coucou
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Dim 9 Déc - 14:20Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
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Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
La question sur les jumeaux on te l'avait posée à de nombreuses reprises, et jamais encore tu n'avais répondue. Il est vrai que tu en avais fais mention devant Elise, mais tu n'avais pas eu besoin de t'étaler pour quelle puisse comprendre ce que tu ressentais. Elle aussi avait un frère jumeau, et bien que chaque couple de frangins soient différents, le sentiment et le ressentit vis-à-vis de l'autre restait souvent similaire. « La télépathie n'est qu'une légende, vous savez. Ce que l'ont ressent vis-à-vis de l'autre est assez similaire à de la télépathie, on partage souvent les mêmes sentiments. Je sais que quand je vais mal, mon frère l'est également. Mais c'est plus comme un pressentiment qu'une télépathie, un sentiment de déjà-vu, ou de mal-être sortit de nul part. Avoir le sentiment que l'autre est en danger, ou qu'il est sur le point de craquer est là tout ce que nous sommes capables de ressentir loin l'un de l'autre. », tu prends alors la tasse, buvant une gorgée pour te réchauffer car malgré tout après une crise d'épilepsie tu finissais toujours par avoir terriblement froid, comme frigorifiée, ton sang s'était glacé à la vue d'autant d'horreurs humaines, ou plutôt autant de connerie humaine comme le disait si bien ta sœur aînée. « Mais quand nous sommes ensembles, nous n'avons pas réellement besoin de nous parler pour nous comprendre. Parfois il suffit d'un regard, d'un simple geste anodin mais inhabituel. Je ne pense pas que ce soit propre aux jumeaux, mais plutôt aux personnes se connaissant par cœur depuis des années. Certains sont plus sensibles et attentifs à l'expression du regard de leurs camarades, d'autres le sont beaucoup moins et ne développent donc pas cette capacité à lire dans les yeux de sa moitié. », te voilà donc partie sur un cour de psychologie, mais tu t'en rends rapidement compte pour cesser immédiatement de te comporter comme la madame je-sais-tout qu'on te reproche être. « En ce qui concerne mon frère et moi, nous avons grandit ensembles, et après le décès de ma mère.. nous sommes devenus d'avantage proches, à ne plus savoir nous quitter. Avoir une présence féminine tout le temps près de lui le rassurait, quant à moi, c'est de sa protection dont j'ai eu besoin. C'est sûrement la raison de notre comportement aujourd'hui l'un avec l'autre. ».
Tu haussas les épaules, repris une gorgée de ton thé, puis ce fut au tour de ton aîné de se confier sur sa famille. Les choses étaient subitement devenues bien moins gênantes, le malaise passa au fur et à mesure, et sans un mot tu l'écouta raconter son histoire avec ses frères et sa sœur. Lui aussi avait donc une sœur en guise d'aînée de la famille, et un tas de frère. Lui aussi était le petit dernier, comme toi. Tu affichas un petit sourire en l'écoutant, dans un sens tu te sentais soulagée, peut-être même qu'il pouvait savoir ce que tu ressentais, qu'il avait ressentit les mêmes choses que toi à l'époque de son adolescence, ou peut-être de son enfance. Tu ne pouvais donc que le comprendre à ton tour. Finalement son serpent fait des siennes, venant s'enrouler autour du coup du professeur. Tu ne sais pas ce qu'ils se racontent, c'est vrai. Tu n'as d'ailleurs eu l'occasion de voir un fourchelangue de tes propres yeux, ou de l'entendre parler cette langue qui t'est inconnue, ça aussi c'est vrai. Tu trouves ça plus impressionnant, plus fascinant qu'effrayant. Bien que cela soit un don inné comme le tiens, tu devais bien admettre que tu trouvais ça intéressant, et puis c'était également l'occasion de rencontrer quelqu'un qui avait un don – ou une malédiction selon les mœurs, dont il n'y pouvait rien. Alors lorsqu'il se mit à parler à Macabre, tu ne fut pas plus surprise que ça, tu te doutais bien que ce moment devait arriver tout comme il se serait douté qu'une vision arriverait de ton côté si il avait été mit au courant de ta condition, ou plutôt de ta particularité. Sûrement tout autant qu'il ne fut pas surprit de voir à quel point tu étais proche de la mort, littéralement parlant autant qu'au figuratif. « Non, monsieur. Ça ne me dérange pas. Il est important d'entretenir les relations qu'on a avec nos amis, qu'ils soient humains ou non. », tu lui offrit un parfait sourire, finissant ta tasse que tu avais déjà bien vidée auparavant.

Ton aîné souligna un fait auquel tu ne savais quoi répondre. Aller à l'encontre du règlement pour venir voir le professeur Asclépiades en plein milieu de la nuit.. au moins, tu avais le mérite d'avoir un alibi pour ta promenade nocturne entreprise après le couvre-feu de l'école. Un couvre-feu, soi-disant passant, imposé par le ministère pour des questions de sécurité des jeunes sorciers, hm. Et tu ne respectais absolument pas ça, en te disant que tu étais certainement l'une des plus douées en sortilèges et duel de ton année, alors pourquoi diable respecterais-tu le règlement en sachant que tu pouvais parfaitement te défendre seule ? Demandons à ce pauvre arbre qui s'est prit en plein tronc la face d'une élève hallucinant dans sa course nocturne. « Mais c'est contraire au règlement, monsieur.. », dis-tu en te mordant la lèvre inférieur, comme si tu t'en sentais coupable. Coupable d'y manquer en règle général, peut-être ? Après tout, si tu avais voulu manquer à cette même règle, tu ne serais pas allée vers un professeur, tu n'étais pas assez stupide pour te jeter dans la gueule du loup, et tu ne connaissais pas assez monsieur Asclépiades pour savoir si il finirait par te balancer, volontairement ou maladroitement, aux autres professeurs, alors loin de toi l'idée de le retrouver en pleine nuit alors que tu devais être couchée. Si vraiment tu avais voulu aller à l'encontre du règlement tu aurais simplement appelée ton frère pour qu'il puisse te tenir compagnie. « Je suis préfète, tout comme vous je connais tous les recoins de ce château, ou du moins les plus fréquentés par les élèves désirant échapper aux professeurs. Je ne serais pas assez idiote pour m'y cacher à mon tour en sachant que si moi-même en ai connaissance, vous aussi. », précisas-tu en souriant gaiement.

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ Le couvre feu. Tu ricanne à sa remarque. Quelle connerie. Dix neuf heures, c'est tout de même très tôt. Et aussi, les élèves sont toujours sortis la nuit, en se fichant bien de cette petite règle. Des gamins qui errent dans les couloirs il y en a toujours eu et il y en aura toujours, qu'importe que les professeurs et les préfets patrouillent pour s'assurer du contraire.

Lors de tes années à Poudlard tu avais bien trop peur pour braver le couvre feu par toi-même. Trop bien élevé, trop peureux à l'idée d'être collé ou de faire perdre des points à ta maison, tu restais en général enfermé dans la salle commune dès que l'heure était arrivée. En cinquième année, t'avais même empêcher des élèves un peu plus jeunes de sortir tard dans la nuit. Tu révisais tes BUSE, probablement en botanique pour mémoriser tous ces fichus noms latins. Et en voyant des camarades passer par là, t'avais pris ton courage à deux mains et les avait dissuadés en mentant à moitié, prétextant que votre directeur de maison rôdais dans les parages pour s'assurer que personne ne sortais. « Tu es préfète non ?... Tu peux toujours prétexter une ronde plus tardive, si tu croises quelqu'un. »

Tu ignores comment ça fonctionne. Tu n'avais pas été nommé préfet ni quoi que ce soit pendant ta scolarité. Tu n'avais pas non plus fait partie de l'équipe de Quidditch de Serdaigle, te contentant de briller académiquement en essayant de te faire remarquer le moins possible. Le cousin de Vous savez qui. Qu'est-ce que tu as pu détester ce surnom stupide.... Tout comme Est-ce que tu vas perdre ton grand nez toi aussi Lazarus ? En repensant à cette bande d'abrutis, tu ne peux t'empêcher d'esquisser une grimace de dégoût. Si seulement tu avais été plus courageux... T'aurais sans doute pu éviter tout ça pendant sept ans. Mais tu n'as jamais été un brave.

« Je ne dors pas beaucoup. Et ça se voit, non ?... J'ai tendance à faire des insomnies, je réfléchit souvent trop et ça m'empêche de dormir. Donc tu ne me dérangeras sans doute pas. » Réfléchir à un vieux texte en latin, que tu n'as pas terminé de traduire. Réfléchir à tes prochains cours en te demandant comment rendre ça compréhensible pour tout le monde. T'as pas vraiment de peine ni même de pitié pour ceux qui n'arrivent pas à suivre, parce que tout ce que tu leur apprend ils sont déjà censé le savoir. Si ils n'ont pas les bases, ils n'ont rien à faire dans ton cursus. Tu as déjà perdu assez de temps en début d'année avec des cours de rappel. Impitoyable, sévère et sadique. C'est probablement ce que tes élèves pensent de toi. Seulement à l'université, tu es censé former l'élite. Pas une bande de branleurs. Vieille habitude de médicomage, tu te montres particulièrement dur avec eux. Si à l'époque les sorciers qui étaient sous ta tutelle allaient avoir des vies humaines entre les mains... Aujourd'hui c'est un peu différent. Mais leur recherches pourraient servir à ce genre de choses.

« Après, je comprend que ce soit embêtant de devoir répondre à une nouvelle énigme de la salle commune pour rentrer en pleine nuit. » Contrairement aux autres maisons, à Serdaigle il n'y a pas de mot de passe. Tu te souviens de ces saletés de devinettes, qui t'ont parfois donné du fil à retordre à tes camarades et toi. Mais quand un Serdaigle bloque la porte d'entrée, un autre viens généralement l'aider à réfléchir. Il n'y a pas ce soutien intellectuel dans les autres maisons... « Surtout que peu importe l'heure, la statue ne te donneras pas quelque chose de plus facile parce qu'il est deux heures du matin... » L'esprit vif à n'importe quel moment du jour ou de la nuit. Sacrée Rowena, finalement elle étais surement un peu sadique elle aussi. Entre la statue de la salle commune de sa maison, et les escaliers enchantés du château qui sont l'une de ses créations... Finalement les trous du culs ce ne sont peut-être pas ceux à qui l'on pense. Les Serpentard restent dans leur grotte sous le lac. Bon, ils avaient un énorme basilic enfermé dans une chambre pour tuer des nés moldus et des sang-mêlés. Mais au moins, ils n'ont pas condamné des générations de sorciers à se perdre dans les dédales des couloirs parce que les escaliers font ce qu'ils veulent !




coucou
Cursed.

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THELNORA PARKINSON
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
MESSAGES : 281
GALLIONS : 1603
PSEUDO : Nyx.
AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
CRÉDITS : Signature; Anaphore | Avatar; Dandelion.
DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
Serdaigle
Dim 9 Déc - 17:35Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Doucement, ton regard se dirige vers l'horizon. Tu repenses au nombre de fois où tu as éternisée tes rondes, particulièrement à cause de tes visions, mais aussi pour bien d'autres raisons. Empêcher tes amis encore dehors à faire de trop grosses conneries – enfin tes rares amis avec qui tu étais des plus maladroite, à récupérer des élèves de ta maison en train de se bécoter avec d'autres, à étudier à l'extérieur par manque de sommeil. « Je peux toujours, en effet. », oui prétexter que tu faisais une ronde plus tardive mais jusqu'à maintenant la seule personne à t'avoir surprise en sept années était Mlle. Bjornsson qui t'avais prise sur le fait à cause d'Enola qui avait cette nuit-là faite un bordel pas possible dans la salle de bain des préfets alors que tu prenais un bain. D'ailleurs, monsieur Asclépiades avait sûrement dût en entendre parler, un petit reproche du genre « Les Serdaigle ce n'est plus ce que c'était », mais peut-être que tu es simplement parano. Mais il était sûr que ton directeur de maison, lui, en avait entendu parler et ça t'étonnais même qu'il ne soit pas venu te remonter les bretelles. Enfin, vu son comportement de faux Gryffondor, le professeur n'était pas mieux placer pour ça. « Vous êtes comme moi, dans ce cas. », bien que pour ta pars ce ne soit pas vraiment la réflexion qui t'empêche de t'endormir mais la peur elle-même de tomber dans le sommeil. Les cauchemars, tu en avais vraiment ras-le-cul, on peut le dire.

La réflexion était l'un de tes forts, mais pas souvent pour les bonnes choses malheureusement. Concernant tes études, il n'y avait aucun problème, c'est même certain. La tête pensante des jumeaux tu étais, toi qui ne savais même pas tenir sur un balais. Pourtant il n'y avait rien de bien compliqué à s'asseoir sur un balais, mais rajoutez à ça ton agaçant vertige et ça donnait un poids lourd chutant dans les airs en criant. Puisque tu n'avais aucunement le droit, ni l'autorisation, de transplanner dans l'enceinte de l'école, tu n'avais donc d'autre choix que te laisser tomber en espérant que quelqu'un vienne à ton secours, ou à essayer d'amortir ta chute comme tu le peux avec les sortilèges qui conviennent le mieux, cependant je ne pense pas que tu ai réellement le temps de te faire ce genre de réflexion dans ta chute rapide, tout en étant emprisonnée par cette peur du vide et occupée à te dire que tu pourrais mourir d'un instant à l'autre, à te dire que le sol se rapproche de plus en plus. Bref, vous l'aurez comprit, mademoiselle Parkinson n'est pas une fille à balais volants, et pas vraiment non plus une pompom girl... Non, mademoiselle préfère courir, ambiancé par de la musique dans les oreilles, ou te battre avec des bâtons contre ton frère. Tu courrais vite, tu étais rapide, et douée au combat au corps à corps autant qu'en duel, mais ne te demandons jamais de voler, ou de te battre sur une tour avec un vis-à-vis sur le vide. Celle qui n'a peur de rien a finalement peur de quelque chose.

Tes pensées te préoccupes, mais tu finis par reporter ton attention sur ce que te dis ton aîné. « C'est vrai que ça peut être parfois très embêtant.. », eh bien en général tu n'avais aucun mal à répondre à ses devinettes, mais tu te souvenais subitement qu'en réalité tu avais à plusieurs reprises bloquée devant comme un poisson devant une vitrine. Tu décidas de finalement lui en faire part, après tout tu n'étais plus à ça de près. « Je me souviens d'un soir, en revenant de mon tour de garde.. La statue m'a posée une colle pour la première fois depuis longtemps, j'étais seule devant à devoir me creuser la tête pour rejoindre mon dortoir car Nathan, mon camarade préfet, avait terminé sa ronde lorsque je l'ai commencée. Je n'y suis pas parvenue, alors j'ai fini par m'endormir sur la statue. Ça avait sans doute dût me sembler confortable... Mais le fait est que ça ne l'était pas du tout, je me suis réveillée avec le rire de mon frère et un mal de dos affreux. », un petit rire s'échappa de tes lèvres rien qu'en y repensant. « Paraît-il que j'étais positionnée d'une drôle de façon.. ». En effet, la moquerie de ton jumeau ne te manquait jamais, mais ça te permettais de tenir parfois. Il était ton protecteur, alors pourquoi ne lui donnerais-tu pas l'occasion de se moquer un peu de temps en temps ? Oh, c'est sûr qu'il n'était pas parfait, personne ne l'était réellement, la preuve tu étais bien loin d'être parfaite. Autant tu pouvais être badass parfois, que parfaitement ridicule. A vrai dire, tu étais bien plus souvent un gros boulet qu'une dure à cuire, mais ne poussons pas trop le vice à le crier sur tous les toits, on pourrait finir par ne plus du tout te respecter, ni te prendre au sérieux.
Rowena avait eut les meilleures idées du monde, vraiment. Rendre les escaliers mouvant pour te permettre de passer par dessus quand ils se mettent à bouger subitement, rendre la statue sadique niveau énigmes pour te faire dormir dehors toute la nuit. Merci Rowena Serdaigle et ses idées à la con, vraiment. Ces sorciers du Moyen-Âge seraient à frapper. Ce que tu rêvais remonter le temps seulement pour leur dire à quel point leur foutu château t'en a faite voir de toutes les couleurs... Et quand même pour leur serrer la main parce que ce sont des légendes, faut pas pousser mémé dans les orties non plus. C'était grâce à eux que tu avais la possibilité d'étudier la magie sous tous ses angles – ou presque.
(c) DΛNDELION



THE BLOODY HEL HAUNTING

ANAPHORE
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Dim 9 Déc - 18:15Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTER BIRTH.
Thelnora Ϟ Lazarus

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ S'endormir directement sur la statue ?... Tu parles d'une anecdote ! Tu dois te retenir de rire pour ne pas te moquer gentiment de la préfète. Être à Serdaigle... C'est tout de même particulier. Cette maison est différente des autres, vraiment. Vous n'êtes pas aussi courageux que les Gryffondor, pas aussi ambitieux que des Serpentard, ni aussi Humble que des Poufsouffle. Mais vous avez l'intelligence. Du moins, vous êtes censé avoir cette qualité. Tu te souviens de quelques camarades de maison qui n'étaient pas très intellectuels, du moins, quand on prend en comte la moyenne des bleus et bronze qui regroupe les cerveaux de chaque génération. Les cerveaux, mais aussi des artistes et ceux qui pensent de manière différente.

« C'est principalement pour cette raison que je ne sortais pas après le couvre feu, j'avais peur d'être coincé devant comme un idiot. Ou de faire perdre des points à ma maison, ou d'être collé... J'étais très sage finalement, quand j'étais élève. C'est après Poudlard que j'ai commencé à faire des bêtises. » Tu ne diras pas forcément les quelles. Comme mentir à tes parents en prétextant aller étudier la médecine en Amérique, alors que tu allais suivre ta petite amie moldue pour au final devenir pierceur dans un salon moldu. Ou encore, te tatouer une bonne partie du corps, te percer les lèvres et les oreilles, rejoindre un groupe de mages noirs par simple curiosité intellectuelle mal placée. Finalement, t'aurais peut-être mieux fait de braver le couvre feu de Poudlard. ça t'aurais surement évité quelques ennuis.

Décidant de te confier un peu plus à Thelnora, tu lui tend le bras en montrant un tatouage précis. Une grosse étoile sur l'arrière du biceps. « J'avais dix sept ans, je trouvais que c'était cool à l'époque. Je regrette pas, parce que c'est un bon souvenir cette époque de ma vie. Mais j'aurais peut-être du choisir un autre motif. » Avec tout ce que tu as sur la peau, il y a de quoi parler des heures. C'est assez rare que tu croises des types aussi encrés que toi. A part quand tu vas faire un tour chez Luca pour te faire tatouer, ou avoir une retouche. « Je crois bien que ma femme déteste mes tatouages. » De toute manière, tu n'es pas assez naïf pour croire que Thelnora n'a pas deviné. Tu es de sang pur. D'une vieille famille traditionnelle. Alors elle sait, très probablement, que ta vie tu ne l'as jamais choisie toi-même. T'aurais bien voulu. Mais tu ne sais même pas ce que tu aurais pu faire finalement. Perceur toute ta vie ?... Peut-être bien. Ou continuer dans la musique, dans ce petit groupe de rock moldu de la nouvelle Orléans. Allez savoir. Finalement t'es devenu médecin comme c'était prévu depuis le début, et tu t'es marié à vingt ans également, avec celle qu'on avait choisi pour toi sans te demander ton avis.

Tu termines ta tasse de café et lève les yeux vers l’horloge de la salle des professeurs. Presque vingt et une heures. « Tu devrais peut-être plus trop tarder. Tu veux que je remonte avec toi, pour t'aider avec l'énigme de la statue ? » Ouais, t'es un peu nostlagique depuis que t'es revenu à Poudlard... T'as même ressorti ta vieille écharpe de Serdaigle pour cet hiver, qui a plus de vingt ans.



coucou
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
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AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
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DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
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Mer 12 Déc - 19:09Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
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« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Sur le coup, tu ne comprends pas vraiment ce qui peut pousser un élève à être lâche. Ou du moins à respecter chaque règles qu'on lui impose, puis tu te souviens de ta lâcheté face à ton père, à accepter des fiançailles forcées. Tu sers les poings, referme ta bouche. Rien qu'en y pensant ça te dégoûte de toi-même. Ta sacrifier pour protéger ta famille. Tu sacrifiais bien des choses pour les protéger, que sera la suite ? Sauter d'un pont parce qu'on te demande de le faire pour laver leur image ? Dans leurs rêves. Jamais plus tu n'écouteras ton père, jamais plus tu ne redeviendras cette jeune et jolie petite Serdaigle calme, sage et parfaite. Parfaite.. Si Roxy t'entendais, elle t'en mettrais une. Mais le sujet se détourna sur les tatouages du plus âgé. Faire des bêtises après ses années à Poudlard, hm ? Ce tatouage te ramena en arrière pendant quelques secondes.

« Qu'est-ce que tu fais ? », demanda la jeune basanée, contrainte de lever le bras pour t'empêcher d'atteindre ce dernier. Elle savait parfaitement que tu étais plus petite qu'elle et incapable d'arriver à attraper ce qu'elle mettait en hauteur à moins d'utiliser la magie. Mais compliqué de faire baisser une simple main sans risquer de la blesser, n'est-ce pas ? Et puis, avec elle, tu ne voulais pas être cette sorcière, tu voulais être une personne comme elle, totalement normale. « Mais qu'est-ce que tu veux, mi angel ? », te demanda-t-elle un sourire grandiose aux lèvres, son autre main ébouriffant ta chevelure mi-blonde. « Qu'est-ce que tu as sur la main ? Je veux voir ! », réponds-tu en continuant de te dresser sur la pointe des pieds, tendant le bras dans l'intention d'attraper sa main avant qu'elle ne la fasse retomber tout en prenant un air de professeur « Oh, ça ? C'est un tatouage. C'est un ami au Mexique qui me l'a fait. J'en ai plusieurs, tu veux voir ? ». Tu te souviens encore de son sourire, de la rose sur le dos de sa main et de tous les autres qu'elle avait faite graver sur sa peau, que tu avais passée des heures à admirer, à graver à ton tour dans ta mémoire, chaque détail était important.
Tu secouas un peu la tête pour revenir à toi, posant ton regard à nouveau sur le professeur face à toi, te débarrassant de ta tasse que tu posas sur son bureau de façon à ce qu'elle ne tâche pas le bois. Tu sors complètement de tes pensées pour finalement lui répondre « J'ai connue quelqu'un avec beaucoup de tatouages. Peut-être pas autant que vous, quoi que.. », tu tentas de te rappeler tous les emplacements exactes. « Elle en avait sur les mains, et les doigts. Un de ses bras en était recouvert. Il me semble qu'elle en avait sur les côtes et un dans le dos. Mais celui qui m'a le plus marqué était ces lignes sur son poignet. Je lui avais demandée un jour ce qu'il représentait pour elle et pourquoi cette ligne était incomplète.. », tu te coupas un instant pour baisser le regard, caressant subitement ton poignet. « Elle m'a répondue : Il est là pour me rappeler qu'il faut profiter de chaque moment de sa vie avant qu'il ne soit trop tard, car l'existence de chacun a une fin, que sa vie soit longue ou courte, autant s'assurer qu'elle soit bien remplie. C'est le plus important, c'est ce qui te rends satisfait du chemin que tu as parcourus alors ne laisse pas ta famille.. guider tes pas à ta place.. ». Bien sûr, tu te souvenais exactement de quoi elle voulait parler, tu le vivais encore aujourd'hui, cette pression familiale. Mais ces mots, sans t'en rendre compte, s'accordaient également à l'histoire de monsieur Asclépiades.

Un petit sourire vient s'installer sur ton doux visage, et tes yeux verts se posent de nouveau sur ton aîné. Tu ne sais pas trop quoi dire sur le fait que sa femme ne doit pas bien aimer ses tatouages. Tu n'est pas stupide, tu sais comment ça se passe dans les familles de sang-pur. Tu sais parfaitement que si il est marié à ce jour ce n'est que « grâce » à la décision de ses parents, non la sienne. Tu sais parfaitement que si tu ne fais rien pour changer ta situation tu finiras par finir de la même façon, à te retrouver mariée à un homme que tu n'aimes pas – obviously puisque ce n'est pas vraiment ton.. genre, et à quelqu'un que tu n'apprécies peut-être pas au final.
Tu comptes cependant bel et bien rompre tes fiançailles avec Nathan, lui n'aura aucun mal à convaincre ses parents d'un autre mariage, et n'aurait aucun mal à trouver une autre sang-pur avec qui se fiancer. Mais toi, pour convaincre ton père qu'il vaut mieux pour toi te fiancer avec une femme.. disons que sur ce point, le sujet attendra encore un peu. « Je ne comprends pas vraiment ces personnes, avec tout le respect que je vous dois, votre femme a tort de vous juger par vos apparences. Les tatouages ne sont qu'une manière indélébile d'exprimer ce que nous ressentons, ce que nous sommes et ce nous ne sommes capable de dire par nous même. Du moins, selon moi. », tu haussas les épaules, te décalant du mur pour rejoindre la porte du bureau, passant ta main dans ta jolie chevelure. « Puis-je me permettre de vous demander pourquoi vous vous êtes fait tatoué en premier lieu ? », ce n'était que de la simple curiosité, et pourtant tu sentais que tu pouvais rentrer d'un moment à un autre dans un sujet plus ou moins sensible, que les gens en général ne veulent pas toujours avoir à divulguer, une part d'ombre comme la tienne par exemple. A sa place, si on t'avait demandé pourquoi parfois tu devenais subitement violente, tu aurais sûrement détournée l'attention pour ne pas avoir à y répondre. Tu préférais pour ta part rester cachée.

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ En plus d'être courageuse, Thelnora est visiblement honnête également. Tu l'écoutes te parler de son amie, et hoche la tête. Chaque tatouage a son histoire généralement. Certains des tiens sont purement esthétiques, d'autres non. Tu hausses néanmoins un sourcil surpris quand elle te dit que ma femme a tord. Elle a raison ceci dit. ça ne regarde que toi. De toute manière... On vous êtes marié que parce que nous y étiez obligés. Seulement parce que vos familles avaient conclu un accord entre elles bien avant que vous ne soyez capables d'essuyer vous mêmes la bave sur vos mentons. Dès l'enfance tes parents t'ont clairement expliqué comment ça allait se passer.

Quand tu seras grand, tu épouseras une jeune fille de sang-pur. C'est important, Lazarus. La pureté de ton sang, de ta lignée... C'est la seule chose qui puisse compter. Tu comprends ? Beaucoup de sorciers n'ont pas autant de chance que nous, beaucoup n'ont pas la chance d'avoir un sang pur comme de l'eau de roche. Alors a vingt ans, tu as été contraint de dire oui à cette fille dont tu connaissais à peine le prénom et le visage. Sans jamais avoir vraiment échangé le moindre mot avant, vous vous êtes dit oui tous les deux, puisque c'était ce qu'il fallait faire. Ce putain de mariage, tu t'en souviendras toute ta vie. Si tu n'avais pas été si lâche, tu serais sans doute resté avec Abigail. Avec cette fille, moldue pourtant, mais que tu as aimé sincèrement. Si tu avais eu plus de courage, tu serais resté avec elle pour élever cet enfant à venir, sans disparaître totalement de sa vie. De sa vie, mais aussi de sa mémoire. Tu t'en veux parfois. T'as mis un moment avant de pouvoir te regarder dans le miroir après ça. Même encore aujourd'hui, il y a des jours où tu n'y arrives pas. Où tu repenses à Abigail, en te demandant bien ce qu'elle est devenue. Si elle a gardé l'enfant. S'il te ressemble, ou s'il a plutôt pris d'elle. Tu te demandes aussi si c'est un ou une sorcière, et si cet héritier illégitime a hérité de ta capacité à parler aux serpents. Si c'est le cas... Ils doivent tout de même se poser pas mal de questions, en Amérique. Se demander qui est le père de ce sorcier qui en apparence était censé être d'un linéage moldu.

Tu soupire et esquisse un sourire triste. Voire carrément amer à sa question. Toi non plus tu n'aimes pas mentir. Tu n'as généralement pas le coeur à ça. « Ma petite amie de l'époque avais des tatouages, j'ai trouvé ça joli, j'ai voulu essayer moi aussi. » Et tu ne t'es finalement jamais vraiment arrêté. Il faut dire qu'avoir travaillé deux ans dans un salon moldu en tant que pierceur n'a pas aidé à s'arrêter : t'as servi de cobaye à certains collègues et amis tatoueurs avec plus ou moins de succès. T'as fait recouvrir quelques horreurs à des tatoueurs plus compétents, t'en a gardé d'autres par nostalgie et parce que finalement, ils ne sont pas si moches que ça. Puis finalement tu t'es pris au jeu : quitte à ce que les gens aient peur de toi à cause de ton nom de famille et de tous les préjugés, autant leur donner une bonne raison de flipper, n'est-ce pas ?

« On est tous un peu bêtes quand on a dix huit ans. Mais je ne regrette pas finalement. Ce sont de bons souvenirs. »



coucou
Cursed.

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THELNORA PARKINSON
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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
MESSAGES : 281
GALLIONS : 1603
PSEUDO : Nyx.
AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
CRÉDITS : Signature; Anaphore | Avatar; Dandelion.
DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
Serdaigle
Mer 12 Déc - 22:51Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Tu te poses parfois des questions sur ta vie, tu te demandes comment aurait fini ta scolarité si Roxy était encore en vie, tu t'étais souvent demandée si tu serais bien plus à l'aise avec les autres et bien moins maladroite avec les mots qu'aujourd'hui si Lisa serait restée à tes côtés pour te soutenir, pour t'apprendre. Le social ça n'avait jamais été ton truc, après tout. Tu étais plutôt du genre solitaire, à parler toute seule comme une vieille folle à chats. Ou du moins, c'est ainsi que certains de tes camarades te décrivais. Qu'y avait-il de mal à réfléchir à voix haute ? Qu'y avait-il de mal à constater ses propres erreurs à voix haute, ou à parler à ces personnes ne faisant plus partit de ce monde – et n'étant pas non plus devenus fantômes, en espérant qu'ils puissent t'entendre ? Qu'y avait-il de mal à ça ? Mais rien, Thelnora, ceci dit parler toute seule est également un symptôme de la démence, peut-être était-ce pour ça, qu'au final, on te prenait toujours pour une folle. Merci l'excentricité. Enfin, tu n'étais pas plus courageuse que ça. Honnête, oui. Franche, un peu trop. Mais courageuse, tu étais bien loin de l'être. Tu étais du genre timide, à ne jamais vraiment oser aller jusqu'au bout de ta connerie, à te faire toute petite lorsqu'une personne pouvait te plaire et qu'à contrario devenait bien trop bavarde et voyante lorsqu'on te rendais nerveuse. Tu parlais parfois trop, parfois pas assez. Mais jamais tu n'arrivais à t'ajuster sur un entre-deux plausible. Tu restais le genre de personne à aller d'un extrême à un autre. Si parfois il t'arrivais de te retrouver à n'avoir envie de rien et à ne pas bouger de ton lit en dehors de tes heures de cours – même pas pour manger, quand tu allais bien tu devenais quasi hyperactive. Tu courrais, dansais, chantais, tu ne t'arrêtais pas tant que tu ne te sentais pas épuisée. Ce soir, tu te sentais épuisée.
Si aujourd'hui tu avais passée une journée pourrie, au moins tu avais été de très bonne humeur, et rien ni personne n'était encore parvenu à briser cette joyeuse humeur. Même les larmes versées tout à l'heure, même tes pensées dirigées vers ton passé, même ta crise n'y étaient parvenues. Une aubène pour toi.

Tu regardas un instant ton interlocuteur, le scruta comme si dans tes yeux pouvait s'y cacher un scanner à bonnes personnes. C'est ça, qui te définissais le mieux : tu voyais le bon même dans ceux qui ne l'étaient pas. En ce qui concerne ce monsieur Asclépiades, hormis son apparence quelque peu « effrayante » selon les plus idiots et peureux de cette école – tout autant que de cette planète, il n'y avait aucun mauvais côté que tu pouvais à ce jour cerner. Peut-être y en avait-il au bout du compte, peut-être avait-il une certaine part d'ombre comme toi, après tout les personnes comme toi cachent leur jeu mieux que quiconque et ne montrent que ce qu'ils désirent divulguer. Mais tu finis par te dire que tout le monde cache un mauvais côté, une partie de soi que l'on désire par dessus tout cacher. En soit, dans ce que toi tu y vois, ta conclusion reste bel et bien la même : Lazarus Asclépiades est bien loin d'être un mauvais bougre.
« Oh, non. Nous ne sommes pas réellement bêtes, monsieur. Ma sœur disait que ce qui défini la bêtise n'est pas l'âge, mais la façon de la faire et les raisons qui nous pousse à le faire. », tu hausse de nouveau les épaules. « Je suis plutôt d'accord avec elle. », et suite à ces mots tu te tournes vers ton aîné, lui offrant un large sourire tout en te mettant à marcher dans l'étage tranquillement.

A vrai dire, tu n'es pas toujours d'accord avec ta sœur. Bien qu'elle soit un peu comme ta mère, que tu lui voue un grand respect et qu'elle soit pour toi la personne la plus sage de cette famille de tarés, tu ne peux pas toujours être d'accord avec elle. Comme son choix de rentrer ivre chaque soirs chez elle et laisser son mari s'inquiéter pour elle, jusqu'à ce qu'il finisse par t'envoyer une lettre dans laquelle il te demande des conseils et se confit – ou plutôt se déconfit pour le coup. Comme le fait de se dire sage devant tout le monde mais sauter sur la première occasion se présentant pour faire une connerie une fois vos dos tournés. Fyrellia est si fourbe qu'il ne t'es pas difficile de l'imaginer avoir passée sa scolarité à Serpentard, mais son fort caractère et son courage étaient les points forts qui l'avait conduite à Gryffondor. En réalité, ces points forts étaient aussi ceux que tu lui enviais. Toujours avoir le dernier mot à tout, même quand elle a tort tout le monde fini par lui donner raison, tous terrifiés par ce qu'elle pourrait leur faire si ils continuaient à lui tenir tête. Mais surtout, sa capacité à défier ton père dans le plus grand des calme, son grand courage face à des personnes plus puissantes qu'elle. Fyrellia, elle au moins, ne se défilait pas. A voir si dans ce genre de situations le courage rentre vraiment plus en compte que la stupidité, à voir à voir.

« On fait tous certaines choses pour une bonne raison, peut-être pour des raisons idiotes aux yeux des autres, mais qui nous paraisses censées sur le coup. Si ça peut vous rassurer, ma sœur a fait bien plus de bêtises en sept années que vous dans toute votre vie. Alors autant dire que niveau stupidité.. vous avez encore du travail ! », tu sors ça naturellement, comme si tu le sortais à un pote, tout en riant de ton joli rire mélodieux, puis tu t'arrête de rire subitement en portant ton regard vers lui, les joues empourprées de rouge. Oui, mademoiselle Parkinson vient de se souvenir qu'elle ne parlait pas à Red, ou à qui que ce soit d'autre, mais à un professeur... Bravo, Nora. « Enfin.. sans vouloir vous manquer de respect.. bien entendu. », c'est ça rattrape-toi. Imbécile vas. Tu mériterais des claques.
(c) DΛNDELION



THE BLOODY HEL HAUNTING

ANAPHORE
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Jeu 13 Déc - 14:23Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTER BIRTH.
Thelnora Ϟ Lazarus

Ϟ 15 OCTOBRE 2023, SALLE DES PROFESSEURS Ϟ Une question de maturité plutôt que d'âge. Tu hausses un sourcil surpris et entre à ton tour en réflexion, tout en t'accrochant à la rampe de l'escalier qui commence à bouger. Certes, parfois certains ont plus de plomb dans la cervelle à vingt ans que d'autres. Thelnora s'excuse de nouveau d'être familière avec toi. Mais tu apprécies la bonne humeur de la jeune Serdaigle. Si bien que tu lui adresses un sourire chaleureux. « Tu ne me manques pas de respect, ne t'inquiètes pas pour ça. »

Sauf quand elle te fixe un peu trop longtemps comme tout à l'heure. Tu es habitué aux regards insistants. Tu y a le droit tous les jours ou presque, et certains dirons que c'est toi qui l'a cherché en décidant de te faire autant tatouer et percer à des endroits visibles de tous. Et c'est vrai, c'est de la provocation. Mais ce n'est pas ce genre de regard que Thelnora a eu envers toi. C'es plus comme si elle cherchait à savoir si le mal t'habite, ou quelque chose du genre. Et il vaudrait mieux éviter qu'elle te sonde un peu trop. Toute ta vie, tu as essayé de rester dans le droit chemin, malgré une curiosité franchement mal placée. Une soif de connaissances qui t'as poussé vers des grimoires plus obscures, que tu as commencé à traduire dans ta jeunesse pour te faire quelques gallions en plus. Pas que t'en ai vraiment besoin maintenant que tu t'es marié, mais à l'époque avec Abigail, tu devais bien faire en sorte de gagner ta croûte par toi-même. Perceur officiellement le jour, membre d'un groupuscules de mages noirs avides de savoir la nuit.

« C'est étonnant, parce que généralement les filles sont pourtant plus matures que les garçons. Je me suis toujours senti un peu bête à côté de certaines femmes. On a besoin de vous, pour prendre soin de nous et nous remettre les idées en place par moments. » T'es loin d'être un macho. Très loin, même. T'as du respect pour les femmes en général, et tu n'aurais jamais l'idée de les juger inférieurs à toi ou à n'importe quel autre mâle. Au contraire, le fait qu'elles n'aient pas de testostérone est à leur avantage, elles ont les idées plus claires même si les médecins moldus d'autrefois disaient que les hormones les rendaient hystériques, et provoquaient un dérèglement des humeurs. Si tu les respectes toujours dans la vie, dans l'intimité c'est autre chose. Mais ça, tu n'en parleras certainement pas à Thelnora ni à qui que ce soit. Ce qu'il se passe dans une chambre à coucher est personnel et elle n'a pas besoin de savoir que tu es un amant particulièrement passionné. « Vraiment, un monde sans les femmes serait voué à disparaître rapidement. Je suis pour l'égalité des sexes. Mais je pense tout de même qu'on est différents. S'il n'y avait que des hommes, on passerait notre temps à s'entre tuer pour une histoire d'égo. Pour savoir qui a la plus grosse, en soi. »

Et c'est à ton tour de te rendre compte que ce que tu viens de dire est légèrement déplacé. Thelnora est encore une adolescente, une gamine de dix sept ans. Alors lui parler de bite... « C'est à mon tour de te demander pardon, c'était un peu malpoli comme métaphore. » Tu esquisses un sourire, et continue de gravir les escaliers avec elle. Tout ça te rappelle des bons souvenirs... La salle commune des Serdaigle est assez lointaine, la plus haute de tout le château. Alors s'y rendre est une épreuve en soi déjà, considérant la nature capricieuse des escaliers.




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PORTRAIT :
ÂGE : 17 ans.
AMORTENTIA : l'odeur des vieux livres, de l'alcool, le parfum de Fyrellia et l'odeur de la cigarette froide sur les vêtements.
MÉTIER : 7ème année, Préfète de Serdaigle.
BIOGRAPHIE : sang-pur Ϟ bohémienne Ϟ voyante Ϟ excentrique Ϟ timide Ϟ ironique Ϟ entêtée Ϟ parle plusieurs langues Ϟ martyrisée par ses frères Ϟ limite cinglée Ϟ appelle souvent sa sœur maman Ϟ brillante que quand ça l'arrange Ϟ s'endort en cours Ϟ étrange Ϟ on la compare souvent aux autres Parkinson ce qu'elle déteste Ϟ alcoolique Ϟ complice avec sa sœur et son jumeau Ϟ amoureuse de Mary mais le sait pas encore.
POLYNECTAR : Baelfire O'Ceallaigh.
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AVATAR : Alycia Debnam-Carey.
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DATE D'INSCRIPTION : 26/09/2018
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Jeu 13 Déc - 18:26Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
REBIRTH AFTERBIRTH
Lazarus & Thelnora

« AND IF THE BIRDS ARE JUST ALL THE WORDS FLYING ALONG, SINGING A SONG, WHAT WOULD THEY DO ? IF THEY JUST KNEW WHAT THEY COULD DO. »
Tu es d'abord rassurée, rassurée de ne pas avoir semblé incorrecte. Si il y a bien une chose que l'on t'as apprit est les respect de ses aînés, une chose qui jusqu'à maintenant n'a jamais été un problème – en dehors de ta relation avec ton père bien sûr, lui était une exception. Puis, au fond tu savais que tu ne manquais aucunement de respect à ton père, tu ne faisais que dire la vérité, donner ton avis sur les choses qui te concernes. Tu étais jusque là certaine que papa Parkinson avait ces mots dur à ton égard seulement parce qu'il était inquiet et désirait de protéger du monde moldu. Mais qu'y avait-il réellement à protéger maintenant ? Que restait-il du toi naïf et innocent, de la petite fille insouciante marchant pieds nus dans la neige en plein soir en pensant être immunisée de la maladie ? Pas vraiment grand chose à vrai dire. « Vous savez j'ai beaucoup de frère, et beaucoup de cousins.. », dis-tu en supposant qu'il suivrait ta démarche, qu'il comprendrait plutôt facilement où tu voulais en venir. Tu haussas les épaules en affichant un petit sourire presque désolé pour ces garçons en question. Oh, bien sûr tous n'étaient pas bêtes, mais ils le devenaient certainement plus facilement et plus rapidement que tes cousines par exemple. Tu n'avais pas assez d’Ego pour te dire d'une intelligence supérieur. Tu n'étais pas du genre très émotive, pas quand tu ne désirais pas te montrer ainsi. Tu étais même plutôt le style de filles à première vue froide et dite au cœur de pierre. Tu ne pleurais pas devant les gens, ou du moins pas quand tu pouvais le contrôler, tu ne sautais pas de joie quand on t'offrait des cadeaux, ni ne devenais hystérique en voyant de magnifiques devantures de magasins. Tu préférais certainement t'extasier dans ta tête, garder ta peine pour toi, pleurer et crier une fois seule au milieu de nul part. Littéralement, tu étais une éponge à sentiments.
Pourtant tu sentis ton cœur s'affoler lorsqu'un certain parfum flotta dans l'air. Elle était passée là, elle était sûrement là quelque part. Tu en étais persuadée. Tu posas ta main contre ta poitrine, ton visage changeant d'expression mais plus que ça encore : ton teint blanchit. Tu déglutis, rougissante. Oui, si il y avait bien une chose que tu exprimais parfaitement, une chose que tu ne pouvais absolument pas contrôler par quelque manière qui soit, était ce sentiment de timidité, ce sentiment qui te faisais perdre tous tes moyens devant la personne qu'avait choisit ton cœur. Tu baissas doucement la tête après avoir regardée vers le haut, puis derrière toi. Aux yeux du professeur tu semblas inquiète, cherchant quelque chose, ou quelqu'un. Tes retours brusques donnaient l'impression qu'un sentiment de peur venait de t'envahir.
Tu te calmas un instant en ne voyant rien dans les alentours, reprenant ta route. « Eum.. ne vous en faites pas, ce n'est rien ! Je ne le répéterai à personne, c'est promis ! », dis-tu en tentant de cacher de nouveau cette panique qui te consumais peu à peu, essayant tant bien que mal d'avoir cet air plaisantin sur le visage, et cette expression complice. Tu te concentras alors de nouveau sur votre conversation, un petit sourire aux lèvres, tout en prêtant attention auditive à ce qu'il pouvait se passer autour de toi. Tu prêtas l'oreille, purement et simplement.

« Je pense comme vous, bien qu'à vrai dire ce ne soit pas très juste puisque je suis une femme.. Comment pourrais-je penser autrement... Mais votre manière de voir les choses est bien noble. Peut-être pas aussi noble que le voudrait les mœurs de nos jours, vous savez.. selon les grandes familles. Mais bien plus noble que ces dernières selon moi. », tu commenças à tracer pour retrouver ta salle commune au plus vite. Ce n'est pas que tu n'étais pas bien avec lui, à vrai dire, mais plutôt que tu avais certaines choses en tête que tu ne pourrais t'enlever de celle-ci avant avoir confirmée ton intuition, avant de l'avoir vue de tes propres yeux. Toi aussi, tu avais une soif de connaissance bien mal placée parfois. Tu voulais absolument savoir si tu étais folle, ou si tu avais juste eu le bon flair. La réponse était déjà toute trouvée selon moi... tu étais définitivement folle, mais folle dans quel sens ? Ça, tu le découvriras sûrement bientôt. « Je peux vous demander l'heure, monsieur ? », demanda-tu quelque peu nerveuse en arrivant quelques pas plus tard devant la statue. C'était comme si tu te retrouvais jouer le rôle du lapin en retard dans Alice au pays des Merveilles, comme si le procès qui t'attendais était le tiens. C'était comme si la mort te poursuivais. Pâle et mince, tout comme la faucheuse portait une robe noire, cependant ses yeux étaient bleus et elle était dotée d'une magnifique longue chevelure blonde, soyeuse au touché – pas comme tes cheveux qui frisent à chaque fois qu'il pleut ou que tu sors de la douche. Elle, avait une bonne poigne contrairement à ton incroyable faiblesse. Non pas que tu sois faible au quotidien, que tu ne saches pas te battre ou donner des coups, oh ça non. Mais face à ces yeux cernés de noirs, c'était comme si toute force te quittais. Tu te soumettais. Tu te soumettais volontairement, ou involontairement après tout who cares, à elle. Tu serais sûrement capable de lui donner ta vie en échange d'un baiser, sans même en prendre conscience. Cette curiosité mal placée te poussant à vouloir goûter la froideur de ses lèvres et étreindre la chaleur de son âme. Ton cœur s'emballait à nouveau, à te rendre essoufflée. Tu avais l'envie de vomir à nouveau, mais pas pour les mêmes raisons, le tournis se manifestant. Ce sentiment te poursuis...
Mais était-ce réellement la mort, la souffrance, ou au contraire quelque chose qui te chassais depuis bien longtemps maintenant et que tu avais perdue ou repoussée pendant des années. Quelque chose comme.. l'amour ?

Tu t'appuie contre la statue qui se met à parler « Dix fois dix font trente, pourquoi ? », tu réfléchis un instant puis relève les yeux en répondant « Dix multiplié par dix en chiffres romains.. donnent une série de trois x. Ce qui vaut trente. », ce n'était pas bien compliqué à vrai dire, il fallait seulement y penser, et tu étais plutôt douée dans les langues étrangères et mortes. « Veuillez m'excuser, monsieur.. Je dois me préparer pour mon tour de garde. », tu t'inclinas avant de plaquer ta main devant ta bouche pour t'empêcher de vomir, courant à l'intérieur de la salle commune pour rejoindre ta chambre.

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ


C'est amusant, d'être de retour à Poudlard. Surtout maintenant que je ne suis plus élève... Professeur, c'est une nouvelle aventure. En un mois, j'ai eu le temps de me faire une idée de qui est qui, parmi les jeunes gens à qui j'enseigne. Il y a Mademoiselle Hestia Carrow, prodige des potions. Monsieur Ethan Prewett, qui a une certaine affinité avec les sortilèges. Puis Monsieur Hyacinthe Chang, préfet en chef de son état et expert en métamorphose. A eux trois, ils me semblent être les meilleurs élèves de cette première promotion universitaire. Recherches et innovations magiques, tu parles d'un nom pour une filière. C'est un peu long à mon goût, mais si ça leur permet d'avoir un diplôme et un travail, pourquoi pas. J'ai moi-même un bout de papier stipulant que je suis un médecin qualifié. Il m'a servi, par le passé... Mais je n'exerce plus à l'hôpital. Je n'y remettrai sans doute même jamais les pieds.

Puisque je passe le plus clair de mon temps avec mes jeunes élèves, j'ai aussi eu le temps de me faire une idée de leurs relations. Entre eux, premièrement. La cohésion dans la classe est plutôt forte, tous semblent plus ou moins s'entendre, ou tout du moins faire des efforts pour y parvenir. A l'exception de mon amoureux de la métamorphose, qui semble détester Mademoiselle Lux Lynch de Serdaigle. Il me semble que c'est une née moldue. Pourtant, le nom de Chang... N'est plus pur. Me semble-il. La dernière fois, je l'ai entendu râler, en la traitant d'abrutie de née moldue. De tous mes élèves, le préfet en chef des Serpentard semble être le plus coriace. Le moins facile à vivre. Néanmoins, j'ai noté qu'il s'entendais relativement bien avec sa camarade de maison Hestia, et Ethan de Gryffondor. Mon trio de tête, mes trois élèves les plus prometteurs ont l'air de former une bonne équipe.

Même si l'asiatique décoloré a l'air imbuvable, j'ai bien l'impression que sa vie amoureuse est comblée. Lui qui appelle absolument tout le monde par son nom de famille, appelle l'un de ses camarades par son prénom : Uta. Et le Uta en question appelle le blond Hyahya. J'ai l'impression que ces petits surnoms familliers, ils ne les emploient pas en publique. Intrigué, j'ai fais plus attention à ces deux-là. Et à la table du petit déjeuner, ils se sont salués devant tout le monde par leur nom de famille respectifs. En un sens, je comprend : ce n'est pas forcément toujours très bien vu de s'afficher librement et sans complexe dans une relation homosexuelle. Même si je ne suis pas concerné, j'ai tout de même des amis qui sont dans attirés par les personnes du même sexe.

Uta, ou tout du moins Taira, je ne le connais pas. Tout ce que je sais, c'est que c'est un élève de Serpentard comme Chang et qu'il n'est pas dans ma filière. Qu'est-ce qu'il étudie ? Aucune idée. Je l'ai vu porter l'uniforme de l'équipe de Quidditch de sa maison également, mais j'ignore quel poste occupe le petit asiatique, nouvellement débarqué. De Mahoutokoro, je suppose ?...

Aujourd'hui est une journée calme. Nous sommes vendredi après-midi et la plupart des universitaires ont quartier libre pour faire leurs devoirs. Et nous aussi, les profs, nous avons donc enfin un peu de temps pour nous. Tellement de temps, que je ne le vois pas passer : il est seize heures déjà, et je n'ai pas encore déjeuner. Mon ventre gronde pour me rappeler à l'ordre et je grimace en terminant de badigeonner la copie de Chang en rouge. Des annotations surtout, pour lui indiquer où approfondir ses recherches. Le devoir en soi n'est pas mauvais, mais j'attend plus d'un garçon comme lui. Surtout en Alchimie, lui qui a tout de suite compris dès le premier cours le but de cette matière.

Une fois mon devoir corrigé, je l’aligne sur la pile et sors de mes appartements. Direction les cuisines. Les elfes me font bien volontiers un sandwich, quand je m'excuse poliment au près d'eux : « Pardonnez-moi, j'ai été pris dans mon travail. J'ai raté le déjeuner, serait-il possible d'avoir un sandwich s'il vous plaît ? » En prime, j'ai même le droit à des restes de crème brûlée. Les bras chargé de victuailles, je me stoppe en croisant un élève. Tiens. C'est le destin ça. « Monsieur... Taira ?... Je suis le professeur Asclépiades, en charge de la filière d'innovations et de recherches magiques. Est-ce que vous auriez le temps de venir prendre un thé avec moi ? »

C'est l'occasion de savoir si Chang le maltraite. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai bien l'impression que le petit asiatique a une tête à se faire martyriser par ses camarades. Et j'en sais quelque chose...



coucou
Cursed.

Strip me down, tear me apart,
you’ll find one thing left
I fucking know where I came from
And nothing can replace
those lessons learned.
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UTAKATA TAIRA
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☞ 1 Marques des Ténèbres comestibles x5
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☞ 1 Uniforme scolaire de Poudlard
☞ 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
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☞ 1 Encre
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☞ 1 Manuel d'entretien des balais
Serpentard
Lun 12 Nov - 0:46Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
CAVE HYACINTUS
Utakata & Lazarus

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ


J'ai faim. C'est ce qui tourne en permanence dans ma tête depuis une heure, alors même que j'ai bien mangé ce midi. Il est quinze heures, et j'ai l'impression de ne pas avoir mangé depuis des jours. Mon ventre grogne, heureusement je semble être le seul à l'entendre. C'est psychologique bien évidemment, je le sais et pourtant...j'ai quand même la dalle. Je soupire longuement en cours, à rêver des meilleures sucreries que j'aie pu manger dans ma vie...qui s'avèrent venir d'ici, étrangement. Il n'y a aucun doute, les pâtisseries à Poudlard sont meilleures que celles de Mahoutokoro. Principalement parce qu'elles viennent d'autres pays d'Europe en fait, parce qu'il paraît que la bouffe anglaise est dégueulasse...et j'en ai eu un petit aperçu en arrivant un mois avant la rentrée, à tenter de trouver quelque chose de comestible et surtout au nom prononçable pour un type fraîchement débarqué tel que moi. Non, vraiment, Poudlard est bien pratique à ce niveau-là. Sans compter que les elfes acceptent facilement de donner de la nourriture à un pauvre petit garçon affamé tel que moi...j'ai juste à leur faire les yeux doux, et hop ! J'ai mes petites provisions pour la semaine. C'est horrible pour le régime, mais je compense en faisant du sport. Et je ne parle pas que de Quidditch, évidemment. Ni de sport de chambre, bande de pervers ! Je fais simplement quelques exercices de musculation histoire de garder la forme, de ne pas être trop à la ramasse pendant les cours de pratique de monsieur Samhanach, et surtout d'éliminer un tant soit peu les quelques kilos que je prends en m'empiffrant de la même manière que je le faisais au Japon. C'est peut-être parce que je suis un peu mal à l'aise dans cet univers totalement inconnu...ou peut-être tout autre chose, je sais pas, je suis pas psychologue. J'aimerais seulement trouver ce que c'est pour ne pas redevenir une boule comme durant mon enfance, sinon c'est sûr que l'autre blondasse arrogante va me repousser.

Je pense encore à la bouffe quand je sors du cours, si bien que mes pas me mènent directement vers les cuisines du château. Allez...il doit être seize heures, c'est presque l'heure du goûter, je vais bien avoir le droit à un petit casse-croûte, non ? Les elfes me doivent bien ça, je les traite si gentiment par rapport aux autres sorciers ! Il faut dire que j'ai toujours trouvé ça cruel qu'on les utilise comme esclaves sans leur demander leur avis. Ils sont ravis de nous donner un coup de main, de travailler, mais on ne risque franchement rien à les traiter comme des égaux. N'est-ce pas ? C'est pas comme s'ils allaient se rebeller, après tout !

Alors que je tourne en direction du couloir béni entre tous, je manque tout juste de foncer dans un grand type tout en noir. Mon regard remonte...encore...et encore...putain mais il est immense, lui ! Je reconnais vaguement l'un des professeurs, qui lui semble connaître mon nom. Comment ? Pourquoi ? J'en ai aucune idée. J'ai rien fait de spécial, pourtant. Lui, je sais juste que c'est un prof parce que je le vois souvent manger à la table des professeurs durant les repas. A part ce midi...mais je suppose que s'il est ici, c'est que lui aussi avait un petit creux. Je le détaille sans trop me soucier d'être impoli. A vrai dire...je l'ai toujours trouvé beaucoup trop classe de loin, avec son style sombre et ses piercings. Mais maintenant que je le vois de près, je constate qu'il est également tatoué, du moins je le devine. Eh...c'est rare de voir ça chez un professeur quand même !

« Euh...oui monsieur, bien entendu ! »

Prof de recherches magiques ? Ah, mais c'est le type dont me parlait Hyahya la dernière fois ! Un sadique qui leur donne toujours énormément de devoirs, qui a l'air un peu trop maniaque et qui ne supporte pas la médiocrité. Bon. Même si je le trouve super classe, je suis content qu'il ne soit pas mon prof. Est-ce que j'aurais supporté de l'avoir en cours ? Moi qui manque encore de confiance en moi malgré les années et mes résolutions...un type comme lui me pousserait aux portes de la fac, c'est certain. Je le suis pourtant timidement à travers les dédales de couloirs, dans un silence légèrement pesant. Pourquoi souhaite-t-il me parler ? Est-ce en rapport avec Hyahya ? Peut-être s'attend-t-il à ce que je lui raconte des secrets sur lui ? Peut-être s'inquiète-t-il pour lui...après tout, Hyahya n'est pas du genre très causant à part pour railler les autres et laisser entendre des commentaires arrogants et totalement déplacés. Parfois, il me fait honte...mais je ne peux rien faire contre ça, c'est dans sa nature malheureusement.

Nous arrivons dans les quartiers des professeurs, un endroit que je n'ai encore jamais visité. Heureusement, n'est-ce pas ? Au moins, ça signifie que je n'ai encore jamais eu de retenue, et c'est un bon point pour moi. De toute façon, je suis un gentil garçon qui obéit sagement aux règles. Quand je fais une connerie, c'est involontaire, et en général ce n'est pas de ma faute. D'ailleurs, toutes les infractions que j'ai faites étaient en compagnie de Hyacinthe...comme quoi, il a une mauvaise influence sur moi !

Dès que je pose le pied dans l'antre du professeur Asclépiades, j'ai l'impression d'entrer dans un autre monde. La décoration est sombre mais soignée, bien rangée, comme m'a décrit mon ami lorsqu'il évoquait son nom dans une conversation. Je remarque aussitôt le serpent dans un coin de la pièce, qui semble vaquer à ses occupations...sans aucune protection. Eh ? Mais...c'est pas censé vivre dans un vivarium, les serpents ? Je le regarde intensément, intrigué, si bien que l'animal me siffle dessus en montrant les dents. Je crois que je ne lui plais pas trop. J'esquisse pourtant un petit sourire. Si j'aime les chats par-dessus tout, les reptiles sont aussi des animaux que j'apprécie énormément.

« Très joli animal, monsieur. Même si...j'ai pas l'impression qu'il m'aime beaucoup... »

En même temps, à quoi s'attendre ? J'envahis sont espace vital en entrant ainsi en tant qu'étranger. D'ailleurs, même si j'aime beaucoup la déco, je n'ai pas l'impression d'être à ma place ici. Je suis un peu...désordonné, je fais tache, même si je me fond peut-être un peu mieux dans le décor que disons dans une salle remplie de trucs rose bonbon. Je me tourne vers le professeur, n'osant pas trop détailler les choses du regard. C'est privé, ça lui appartient, je n'ai aucun droit tant qu'il ne me l'a pas donné.

« Vous vouliez me parler de quelque chose, monsieur ? C'est au sujet de Chang ? Puisque vous êtes son professeur et que je ne vous ai jamais vu avant, je suppose que ça a un rapport avec lui...mais vous savez, je suis juste son ami, s'il y a un quelconque souci avec ses résultats, pourquoi ne pas voir directement avec lui ? »

Par réflexe, je reste neutre et humble face à lui. Si j'étais encore au Japon, j'utiliserais probablement le keigo pour m'adresser à cet homme qui m'intimide un peu avec sa grande taille. Est-ce que tous les occidentaux sont aussi grands... ? Il me semble qu'il est grec, d'après les dires de Hyahya. On ne dirait pas, mais j'ai une bonne mémoire mine de rien. En tout cas, maintenant qu'il est un peu plus dévêtu, je peux observer à loisir les tatouages qui débordent de ses poignets et son cou. Ce type a eu une vie avant Poudlard, c'est certain. D'ailleurs, je crois que c'est sa première année ? Ah, je ne le connais pas, moi ! Peut-être que c'est mieux ainsi. D'ailleurs, comment connaît-il mon nom ? Est-ce qu'il m'espionne ? Peut-être qu'il espionne ses élèves...c'est pas interdit, ça ? C'est très malsain ! Mes sentiments ne cessent de se mélanger à mesure que les secondes s'écoulent, passant du coq à l'âne en permanence. Je le trouve classe mais malsain, intéressant mais un peu flippant avec son bureau beaucoup trop bien rangé. Par réflexe, je mordille mon piercing à la langue pour calmer ma nervosité. Je n'aime pas ne pas contrôler une situation, j'ai peur que quelque chose m'échappe.

« Pardonnez-moi d'être un peu sur la défensive monsieur, c'est...disons...une déformation professionnelle d'avance ? »

Je me force à sourire pour tenter de me détendre, mais je n'en mène pas large. Heureusement, je peux camoufler cette réaction peut-être excessive derrière les cours dispensés par monsieur Samhanach. Ce type est un peu parano, à nous entraîner à tout type de menaces, aussi j'ai une bonne excuse pour être méfiant en toute circonstance !





NEKO BOY


Lorsqu’un chat accorde sa confiance à un homme, c’est sa plus belle offrande. | Charles Darwin


FRIMELDA
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LAZARUS ASCLÉPIADES
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Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéhttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1077-hiss-hiss-motherfuckehttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1105-asclepiades-lazarus-pour-qui-sont-ces-serpents-qui-sifflent-sur-vos-teteshttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1106-asclepiades-lazarus-tzatziki#18056
PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Lun 12 Nov - 13:04Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
CAVE HYACINTHUS
Utakata & Lazarus

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ

« Qui c'est celui-là ? » Bien entendu, Macabre a vu notre invité. Je regarde mon serpent en haussant un sourcil. Mais pour le moment je préfère ne pas lui répondre. Elle sait, que je suis parfois un peu timide lorsque je dois lui parler devant les autres. Je ne sais pas ce que le gamin en pense, surtout lui qui est en sécurité magique... Je dépose donc mes victuailles sur mon bureau et esquisse un sourire à sa remarque. Ah, il se demande pourquoi est-ce que je l'ai fait venir ici. Normal, on ne se connaît pas lui et moi. Je l'invite à s'asseoir d'un geste. Ce serait tout de même gênant qu'il reste debout. Après avoir ravivé la cheminée, je retire mon gilet pour dévoiler mes tatouages. Je ne cherche pas à les cacher. C'est de toute manière inutile, quand on voit ceux de mon cou et de mes mains, les élèves savent très bien que j'en ai d'autres.

« Non, Chang a de très bons résultats. » J'ai même presque failli lui mettre un Optimal a son dernier devoir de métamorphose, avant de me raviser et de ne lui accorder qu'un Effort exceptionnel. Si je donne de Optimal à mes élèves, c'est qu'ils n'ont plus rien à apprendre. Or, ils sont en recherche magique. Et nous n'avons jamais fini d'en apprendre plus. D'un mouvement de baguette, je commence à nous préparer le thé que je lu ai promis. Bon, il n'est pas Anglais il a un léger accent tout de même. Mais je crois qu'en Asie aussi, ils aiment le thé autant qu'ici. J'opte donc pour un thé vert, qui est largement consommé là-bas. ça lui rappellera le pays, et ça le changera du earl grey Britannique.

« Vous souhaitez devenir auror ?... » Autant, je ne doute pas de certains de mes élèves. Pour d'autres, c'est un peu plus compliqué. Beaucoup sont curieux. Trop, curieux même. Et je sais jusqu'où peut mener la curiosité et l'envie d’étancher son savoir. « Je vous fait confiance pour surveiller vos petits camarades, alors. Noble métier. Mais attention à ne pas vous transformer en brute comme certains. » Moi, avoir eu des démêlés avec la justice ? Mais qu'est-ce qui vous fait dire ça ?... Visiblement d'humeur à m'embêter, Macabre siffle de nouveau : « Tu ne veux pas me parler devant lui, Lazarus ? T'as peut qu'il te coffre ? » Agacée par mon serpent je soupire et lève les yeux au ciel pour lui répondre : « Me coffrer pourquoi, parce que je parle à une grosse nouille comme toi ? »

Ok, vu la tête de l'élève il est surpris de m'entendre parler à un serpent en émettant des drôles de sons. Je ne sais pas à quoi ressemble le Fourchelangue, puisque pour moi, ça sonne comme un langage parfaitement humain. Mais de ce qu'on m'a dit, c'est parfois terrifiant. « Elle insiste pour faire les présentations, excusez moi. Voici donc Macabre. Macabre, c'est le petit asiatique dont je t'ai parlé, l'ami de Chang. Chang c'est le grand blond. » « Tu sais bien qu'ils ont tous le même tête pour moi. » « C'est pour ça que je précise, saloperie de raciste. » Vexée de s'être faite traiter de grosse nouille raciste, mon serpent s'éloigne pour venir à la rencontre de l'élève. L'avantage c'est qu'il n'est pas fourchelangue. Alors même si elle dit du mal, il ne pourras pas la comprendre... Mais à la place de se sentir mal à l'aise, le gosse commence à grattouiller mon python sous le menton. « Je crois que vous vous êtes fait une amie, Utakata. »

Le thé enfin prêt, je m'installe pour nous servir et sort mon sandwich. Puisque j'ai quatre crème brûlées, je peux bien lui en filer une non ? D'un simple geste de la main, je l'invite à se servir. « Si vous avez des questions sur ce qu'il viens de se passer avec Macabre, allez y. Je ne suis pas gêné, et j'ai l'habitude que les gens soient curieux. Dites vous que toutes les questions que vous pourrez me poser, j'y ai déjà eu le droit. »

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ


Je reste malgré moi émerveillé par les tatouages du professeur. Il est franchement classe ce type ! Et dire que Hyacinthe m'en a dépeint un portrait immonde, le pauvre, ça ne lui fait pas honneur. Installé à table devant une tasse désespérément vide, je souris poliment au professeur en acquiesçant.

« En effet monsieur, c'est mon but ! »

Disons que c'est plutôt un but valable aux yeux du monde, plus que de devenir joueur de Quidditch professionnel ou artiste. Parfois, surtout quand j'ai une dissertation à écrire sur un sujet pas très passionnant, je regrette de ne pas avoir suivi mes envies originelles. Mais si je veux avoir la moindre valeur aux yeux de ma famille, il faut bien que je me restreigne à un métier plus conventionnel...Ce n'est pas très amusant, mais c'est comme ça.

« Ne vous en faites pas, je suis un gentil garçon ! »

Je rigole à ma propre bêtise, mais n'en pense pas moins. Je sais bien ce qu'il voulait dire par « surveillez vos camarades ». Moi aussi j'y ai pensé. A l'université, beaucoup d'élèves font des recherches parfois trop approfondies sur un sujet, et risquent de basculer à tout moment du mauvais côté. Surtout parmi ses élèves en fait, ceux qui sont en recherche magique...c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit en rencontrant Hyacinthe, je dois dire. Dès le premier jour, je me suis dit qu'il ferait un parfait mage noir. C'est dingue, hein ? Comme les esprits se rencontrent...

J'entends soudainement un sifflement, un son assez effrayant sortant de je ne sais où. On dirait un murmure menaçant, comme si un serpent tentait de parler l'humain...ou l'humain parlait le serpent... ? Je fixe monsieur Asclépiades avec des yeux ronds en me rendant finalement compte que ce son provient de sa bouche. Est-ce que...il est en train de discuter avec son serpent ? Sérieusement ?! Mais comment est-ce possible ? Est-ce un sort quelconque ? Le choc passé, je me sens d'un coup tout excité. Il parle aux serpents ! C'est merveilleux !

« Macabre ? C'est plutôt sombre comme nom, pour une jolie fille comme elle. »

J'esquisse un large sourire en regardant le serpent en question, qui se rapproche dangereusement de moi. Mais je n'ai pas peur des serpents. Je les trouve fascinants...moins que les chats, mais c'est une autre histoire. Je tends la main vers la jolie demoiselle, qui ne semble pas aussi réticente qu'à mon arrivée, et lui gratouille doucement le menton. A en juger par sa réaction, elle semble beaucoup aimer ça ! Mais je ne sais pas trop, je n'ai jamais étudié le comportement des serpents. Je fais donc confiance au professeur, qui lui m'affirme qu'elle doit bien aimer. Tant mieux ! Je ne voudrais pas m'en faire une ennemie, c'est dangereux ces bêtes-là !

Je me retiens de dire quoi que ce soit, mais un tas de questions se bousculent dans ma tête et je ne sais pas si j'ai vraiment le droit de les poser. Il a l'air un peu gêné lui aussi, mais pourquoi ? Est-ce parce qu'il a parlé avec un animal ? Je sais que ce n'est pas super courant, surtout avec une langue inconnue, mais je ne suis pas du genre à juger qui que ce soit ! Je prends une crème brûlée gentiment proposée, une cuillère et mon thé, et abandonne momentanément les caresses au serpent.

« C'est vrai, je peux ? »

Je bois simplement une gorgée de thé pour me donner du courage, surtout celui de parler un peu plus à un professeur.

« C'est trop génial ce que vous venez de faire, monsieur ! C'était quoi, cette langue ? Vous parlez la langue des serpents ? Et vous la comprenez ? C'est amusant parce que ce que vous disiez ne ressemblait pas du tout à ce que je me faisais comme idée d'un langage reptilien ! Vous pouvez parler avec d'autres reptiles aussi, ou juste les serpents ? Et vous avez appris ça comment ? Quand ? Je savais même pas que c'était possible ! J'ai entendu parler de gens qui pouvaient communiquer avec des loups à cause de gènes perdus de loup-garous, mais...ah, je suis désolé, j'ai trouvé ça tellement classe ! »

Mes yeux brillent d'excitation rien que de me remémorer ce son étrange et presque dérangeant. L'Angleterre recèle des secrets très intéressants ! Quoique, je crois qu'il n'est pas anglais ce type. Vu son nom...mais je ne connais pas trop les noms anglais je dois avouer. Et puis si on part comme ça, Chang n'est pas plus un nom anglais ! Enfin...je ne suis pas assez calé dans l'histoire de ce pays pour me mettre à étudier des noms. Je brise la surface de ma crème brûlée pour la dévorer comme si je n'avais pas mangé depuis trois jours, sans pour autant m'en foutre partout. Eh, je ne suis pas un goret non plus ! Je n'ai pas envie d'avoir honte face à un personnage aussi classe. D'ailleurs, le fait de parler aux serpents ajoute cette touche « mystérieuse » à son look déjà très atypique. Je me demande comment il fait pour ne pas avoir de problèmes au quotidien...déjà moi en étant parfaitement normal sous mon maquillage et mon look extrême, j'ai droit à quelques commentaires désagréables !

« Ca doit être tellement bien de pouvoir parler avec son animal...ils sont quand même moins chiants que les humains. Désolé pour le langage monsieur... »

Je me suis peut-être un peu trop relâché, je devrais faire attention à ma façon de parler devant un professeur ! Ce même si ce n'est pas le mien, on ne sait jamais. Je ne veux pas non plus porter préjudice à Hyacinthe, je ne sais pas à quel point ce type peut être réglo. Certains profs seraient capable de saquer un élève à cause d'un autre !




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LAZARUS ASCLÉPIADES
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PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
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Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

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And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
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Lun 19 Nov - 0:01Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
CAVE HYACINTHUS
Utakata & Lazarus

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ


Il a beaucoup de questions. Mais pas le genre de questions aux quelles je m'attendais. Je hausse un sourcil surpris, tout en commencant à picorer mon sandwich préparé par les elfes de maison. Puis qu'il ne sait pas comment est-ce qu'il est possible de parler aux serpents, j'en tire donc deux conclusions : premièrement les gênes de mon aïeul ne sont visiblement pas allés jusqu'en asie. Deuxièmement, il ne s'intéresse pas à la magie noire. C'est une bonne chose, au moins il n'a pas de préjugés ni de connaissances que certains pourraient qualifier de douteuses, dangereuses, déviantes.

« Je suis ce que l'on appelle un Fourchelangue. Ce n'est pas une langue que tu peux vraiment apprendre. Certains parviennent à l'imiter, comme les membres de ma famille ou les gens qui s'y intéressent. Mais d'autres comme moi, ont un don inné pour ça. C'est de naissance. Et uniquement héréditaire. Mes parents ne l'étaient pas, je tiens ça d'une grande tante du côté de mon père. » Nouvelle bouchée de Sandwich. Le serpentard de son côté semble apprécier la crème brûlée. « En général, ce n'est pas très bien vu d'être Fourchelangue. Mon don, mais aussi mon nom, sont associés à la magie noire et à des vieilles familles de sang pur. Salazar Serpentard, le fondateur de ta maison, était Fourchelangue. Et aussi un adepte de magie noire. Tout comme l'ancêtre que j'ai en commun avec lui, et qui a été le premier pourvu de ce don. Herpo l'infâme. Il a une carte de chocogrenouille à son effigie. » Petite gorgée de thé, pour faire couler tout ça. Macabre s'est installé paresseusement sur les genoux de l'élève, et s'y repose bien tranquillement. Il faut dire qu'un serpent... Ce n'est pas l'animal le plus nerveux ou actif du monde. C'est même plutôt le contraire, la majorité de ces reptiles se contentent de se coucher au chaud sur une pierre qui leur plaît au soleil.

« On dit que Herpo, qui était un mage noir lors de l'antiquité en Grèce, a mis en place un rituel de magie noire pour que cette capacité innée de parler aux serpents ne soit accessible qu'à sa descendance. Je suppose qu'il ne se doutais pas que deux mille ans plus tard, on serait toujours-là. Comme je suis d'origine grecque, on suppose que je fais partie de ses descendants directs. Enfin, directs, c'est un bien grand mot vu le temps. Toujours est-il que Salazar Serpenard a hérité de ce don suite au mariage d'une Aslépiades avec un Serpentard. Ensuite, il y a eu d'autres branches qui se sont formées avec ses descendants au Royaume uni. Mais des Fourchelangue, il y en a très peu. Je n'en ai jamais rencontré un autre en dehors de ma propre famille. Globalement, beaucoup de Fourchelangue connus ont été des mages noirs. Alors c'est pour ça qu'en général, ce n'est pas forcément très bien vu de l'être. »

C'est dingue tout de même, que le gène ne se soit pas plus propagé. En dehors des frontières européennes. Finalement, les sorciers ne se déplacent pas tant que ça. Ou tout du moins, c'était le cas avant. Maintenant, on bouge tout de même plus.
« Il y a quand même des exceptions. La fondatrice d'Ilvermorny, l'école de magie Américane était supposée fourchelangue. On en a pas la confirmation, mais c'est une cousine éloignée de ma famille, qui viens de la branche des Gaunt. Les Gaunt sont une vieille famille, descendants directs de Serpentard. Des cousins de ma famille aussi, mais je suis presque sur qu'au Japon aussi, les lignées de sang-pur sont totalement bordéliques et inutilement compliquées. C'est un peu comme si... Plus ton arbre généalogique est compliqué et approximatif au fur et à mesure qu'on remonte dans le temps, plus ton nom deviens prestigieux. » Parce que oui, chez nous aussi nous tenons un arbre généalogique. Un énorme parchemin enchanté qui n'en fini jamais, qui fait plusieurs mètres de long pour remonter jusqu'à Herpo l'infâme. Ce truc est fort heureusement magique, parce que sinon depuis le temps... On l'aurais perdu, à cause des dommages liés à l'âge qui sont inévitables. « Toutes les familles de sang pur sont plus ou moins cousines entre elles. Surtout les Fourchelangue, puisque le don est héréditaire. Si un jour tu rencontres quelqu'un comme moi, tu saura qu'on est forcément des cousins lointains. »



coucou
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Jeu 22 Nov - 14:17Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
CAVE HYACINTUS
Utakata & Lazarus

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ


Je retiens tant bien que mal toutes les informations qu'il me donne. Fourchelang...la langue des serpents...une langue qui est vouée à disparaître puisqu'elle n'est que héréditaire, et qu'elle tend à se perdre dans le temps. Une très vieille langue créée par un très vieux sorcier, un mage noir...ce qui explique sûrement pourquoi il a été très surpris que je ne réagisse pas trop mal à cette révélation. Mais faut-il absolument être un mage noir pour parler Fourchelang ? Est-ce possible de le parler malgré tout ? Si c'est un don héréditaire, ça signifie qu'il descend directement de ce type qui l'a créé...mais est-ce que les enfants d'un mage noir sont obligatoirement des mages noirs ? Est-ce que ses descendants même s'ils sont honorables doivent être considérés comme des parias simplement à cause de leurs origines ? C'est comme ça qu'on crée une génération de frustrés, c'est comme ça qu'on incite les gens à réagir violemment. Tout comme au Japon le ministère nous isole aux confins de l'archipel, nous tenant en permanence sous surveillance. Qu'ils ne s'étonnent pas de se retrouver avec une révolution sur les bras ! Ils devraient pourtant le savoir...l'histoire a assez parlé d'elle-même.

« Mais si les gens les prenaient déjà pour des mages noirs à l'origine...peut-être qu'ils ont voulu coller à cette étiquette parce qu'on ne leur a pas tellement laissé le choix ? »

Ma réflexion est un brin naïve, mais c'est comme ça que je le vois. Si on m'avait dès mon plus jeune âge évité simplement parce que je pouvais parler aux serpents, je pense que j'aurais très mal tourné. En ça, j'admire le professeur...s'il est ici malgré son don, sa malédiction si vous préférez, c'est qu'il a traversé toutes les brimades sans jamais perdre de vue ce qu'il était réellement. Captivé par son récit, j'en oublie ma crème brûlée malgré ma faim. Macabre est installée sur mes genoux mais je la laisse tranquille ; elle n'a peut-être pas envie que je l'embête si elle veut piquer un somme.

« L'histoire des vieilles familles de sang-purs est toujours fascinante...je me souviens quand j'étais au Japon, il y avait aussi de vieilles familles comme ça qui étaient entremêlées entre elles, dont l'histoire s'étendait un peu partout sur l'archipel. Mais nous, contrairement aux Européens, nous restons sur nos îles...ce qui fait qu'il y a beaucoup moins de mélanges. Si un don comme le Fourchelang était apparu là-bas, il serait probablement resté chez des milliers de personnes au final ! C'est un peu glauque quand on y pense. »

Moi qui m'intéresse à la question des sang-purs, fasciné par leur histoire qu'ils ne connaissent pas pour la plupart, je devrais peut-être me pencher sur le cas des Européens. Ca m'a l'air vraiment complexe ! Je pense pouvoir m'amuser à relier les familles entre elles, à les comparer, à remonter jusqu'aux temps anciens. De ce que j'ai lu jusque là, beaucoup tiennent un arbre généalogique. C'est amusant, parce que c'est pratique. Chez moi, on n'en a pas...c'est la raison pour laquelle nous sommes toujours considérés comme des sang-mêlés, car rien ne peut prouver notre pureté. A ce que je sache, personne ne s'en offusque dans ma famille, tout le monde se fiche de la pureté de son sang...nous ne sommes pas élevés dans une optique élitiste, même si nous avons tous en nous cette volonté de révolution contre le gouvernement actuel. Moi, j'ai choisi de fuir. C'est une solution comme une autre.

« Alors en Amérique aussi il y a des Fourchelangs ? Enfin...je sais pas si la demoiselle a eu des enfants...enfin...peut-être... »

Ca m'a l'air complexe, tout ça. Mais comment dire ? J'ai l'impression que je saisis le concept. Je termine ma crème brûlée et la fait passer avec quelques gorgées de thé, avant de sourire.

« Je me demande s'il y a des Fourchelangs au Japon...mais j'y crois pas trop. Vous savez, on est très racistes là-bas. Et je parle pas seulement de la pureté du sang...beaucoup ne supportent pas les étrangers, et il est très mal vu d'être haafu. Half, si vous voulez, une moitié d'individu pour nous. C'est comme ça que sont appelés les japonais qui ont un parent non japonais. Par exemple...Il n'aime pas que je lui rappelle, mais Chang est un haafu. Lui le prend comme une insulte pour son sang, mais c'est une insulte d'ethnie...c'est compliqué. Je crois qu'il n'y a pas trop de racisme par ici, non ? A part...chez quelques individus. »

Je grimace en repensant à Goyle, ce type qui m'en fait baver pas mal dans l'équipe. Lui connaît le racisme, ouais, c'est bien le souci. Il doit en faire baver à Hyacinthe même s'il ne me dit jamais rien...en tant qu'asiatique, on ne peut pas être neutre face à cette ordure. Tiens, je me demande si monsieur Asclépiades le connaît ?

« Vous connaissez les Goyle ? Il paraît que c'est une très vieille famille...eux sont pas vraiment très ouverts, ils me font penser aux sang-purs japonais. L'un d'eux en particulier... »

Je n'aime pas dénoncer, mais...tant qu'on en parle, je peux bien placer un mot sur ce type. J'ai besoin de savoir si je suis le seul à penser de la sorte à son sujet, s'il fait chier d'autres personnes que moi. Je lui ai rien fait pourtant ! Il m'a agressé tout seul dès le premier jour, je me suis simplement défendu !

« Enfin c'est pas très important. J'ai pas l'habitude d'être un étranger là où je vis, alors ça fait bizarre...mais je suppose que c'est pire pour les étrangers qui viennent au Japon. »





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LAZARUS ASCLÉPIADES
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Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
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Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



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Jeu 22 Nov - 18:02Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
CAVE HYACINTHUS
Utakata & Lazarus

Ϟ 20 OCTOBRE 2023, APPARTEMENT DU PROFESSEUR ASCLÉPIADES Ϟ


J'esquisse un sourire amer à la réflexion du jeune homme. C'est vrai, à force de s'entendre dire qu'on est un mage noir... on a des chances de le devenir. Je termine de mâcher mon bout de sandwich et hausse les épaules. Je n'ai pas cette dégaine-là pour rien. A force de me l'entendre dire, j'ai décidé d'en avoir tout l'air. Look effrayant et extravagant, tatouages à outrances, piercings bien visibles et la couleur est quasi inexistante de ma garde robe. Je me retiendrais bien de dire à l'élève que je ne suis pas tout blanc. La curiosité pousse à chercher toujours plus loin. Je crois qu'il en est déjà conscient. Mais... Monsieur Utakata n'a pas besoin de savoir que moi aussi, j'ai fais quelques recherches. J'ai même... Pratiqué. En toute discrétion bien entendu, mais j'ai du sang sur les mains.

« Elle n'a pas eu de descendance. Elle a refusé de transmettre ce don, qu'elle considérais comme une malédiction. Donc pas de fourhcelangues en Amérique, de ce que je saches. » Ou peut-être bien que si. Je ne sais pas si Abigail a gardé notre enfant. Je ne sais pas si cet enfant est un sorcier ou un no-maj, comme ils disent là-bas. Et je sais encore moi si il ou elle a hérité de ma capacité à parler aux serpents. Ce dont je suis certain par contre, c'est qu'il ou elle a probablement une certaine affinité naturelle avec les reptiles. Tout en l'écoutant parler des lignées Japonaises, j'arque un sourcil surpris tout en continuant de manger. Ce n'est peut-être pas très poli ce que je fais là. Mais j'ai vraiment très faim.

« C'est très mauvais de ne pas avoir de brassage génétique. J'ose à peine imaginer les tares qu'il soit y avoir dans les familles pures au Japon... » Je m'essuie la bouche, avant de m'excuser. « Je ne voulais pas paraître condescendant, excuses-moi si je t'ai vexé. Mais je suis médicomage. Comme tout le reste de ma famille... On a compris assez vite qu'il fallait diversifier et ne pas rester entre cousins. Depuis les années 1600 les mariages avec des sorciers étrangers sont fréquents chez nous, même si ces dits sorciers sont forcément de sang-pur. Il y a une autre famille comme je te l'ai dit : les Gaunt. Les tares génétiques étaient très présentes chez eux. Ils ne se mariaient qu'à de proches cousins dont ils étaient certains de la pureté du sang. Ma famille a refusé plusieurs fois un nouveau mariage avec eux, à cause de ça. » Ce que je comprend tout à fait, même si c'est un peu malhonnête. Car après tout, si les Gaunt n'avaient pas accepté notre petit arrangement, notre lignée serait éteinte depuis les années 1600. Nous n'avions qu'une seule descendante, une femme, qui n'aurais pas du transmettre son nom. Mais en échange d'un gros pot de vin, les Gaunt ont accepté qu'un de leurs fils se marie à elle, et que leurs enfants prennent le nom maternel. Un moyen comme un autre de sauver la lignée, et de ré intégrer un peu le don de Fourchelangue.« Toujours est-il qu'en occident... L'ethnie chez les sorciers importe assez peu. Je ne savais pas que Chang n'étais pas totalement asiatique, tu me l'apprends. Moi-même je ne suis pas totalement caucasien, même si j'en ai l'air. Ma grand mère paternelle est égyptienne donc... Pas forcément très blanche. Je ne savais pas non plus qu'il était de sang-mêlé. Je n'ai pas spécialement cherché à savoir ce genre de choses sur mes élèves. »

Quand il me parle des Goyle j'esquisse un sourire amusé et prend une gorgée de thé.
« Ah les Goyle... C'est une très vieille famille du Pays de Galles. Ils sont de sang mêlé, parce qu'ils n'ont pas pu prouver à l'époque que leur sang était pur lorsqu'un recensement a été effectué au royaume-uni. Cette liste des vingt huit sacrés n'a rien d'officiel mais beaucoup de familles, comme les Goyle, se sont offusqués de ne pas y figurer. Si tu veux mon avis je pense qu'il est juste frustré. Il devrais se trouver une petite amie et arrêter de t'embêter pour ce genre de choses. » Les vingt huit sacrés. Tu parles d'un nom prétentieux. Pas étonnant que certains aient pris la grosse tête après ça... Cette liste selon moi n'a rien eu de bénéfique : elle n'a fait que renforcer un peu plus la consanguinité. « Techniquement, si tu as entre trois et cinq générations d'ancêtres uniquement sorciers, ça fait de toi un sang pur. Au sang souillé, mais tout de même purifié. Donc tout de même éligible à te marier avec des familles de sang pur... ouvertes dirons nous. » Je termine donc mon sandwich rapidement, puis m'essuie les mains en terminant d'avaler : « Je précise entre trois et cinq générations, parce que ça dépend à quel point la personne à qui tu parles est extrémiste. Si tu veux mon avis, je vais être honnête : je me fiche du sang des gens. On saigne tous de la même couleur. Mais par tradition et par principe, j'ai épousé une femme de sang pur. C'est ce que mes parents voulaient. Et je me serais senti très mal, de rompre des siècles de tradition par simple caprice personnel. » C'est surtout que je n'ai pas eu le courage de dire non. Le fait que je sois allé à Serdaigle a sans doute aidé à ne pas me rendre fermé d'esprit. Si j'avais été à Serpentard... J'aurais peut-être mal tourné. Enfin, vraiment mal tourné. Tous les élèves là-bas ont majoritairement eu une éducation aussi raciste que la mienne, vis à vis des sorciers n'étant pas purs. A Serdaigle, j'ai eu des camarades nés moldus, sang mêlés, aux origines diverses et variées. Alors le peu de préjugés que j'avais gardé de mon éducation ont très vite disparu.

« Si c'est un Goyle, je suppose qu'il est élève à Serpentard ?... Je... Je ne veux pas dire que c'est une mauvaise maison. Parce qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise maison, on a tous nos qualités et nos défauts. Mais beaucoup de sorciers venant de vieilles familles sont répartis là-bas. Alors j'ai l'impression que la manière de penser est assez uniforme dans cette maison... Disons que tu auras certainement plus de préjugés chez eux, que chez les autres. » Je hausse les épaules, puis jette l'emballage de mon sandwich avant de nettoyer mon bureau d'un coup de baguette magique. « Je n'ai pas été à Serpentard d'ailleurs, si c'est ce que tu te demandes. J'ai été réparti à Serdaigle. »

J’ouvre la lettre suivante ; ça n’en finira donc jamais ? Je reconnais l’écriture arrondie et hâtive de notre père et m’accorde un soupir las. Je connais le contenu de ce courrier avant même d’en lire le premier mot : blablabla, client important, blablabla, commande urgente, blablabla, fais ce qu’il faut. Je balance le parchemin dans la pile de la procrastination. Vingt-et-une heures un vendredi soir, je n’ai plus qu’une seule idée en tête : finir mon boulot le plus vite possible pour rejoindre le reste de la Cosa Nostra au White Thestral. Je poursuis mes efforts, vois enfin le bout du tunnel. Plus qu’une dernière enveloppe.

Je déplie le papier, le parcours des yeux, grommelle quelques jurons dans ma langue natale. La missive de notre dernier client mentionne une livraison incomplète de produits de contrefaçon. Je peste de plus belle en cherchant ladite commission sur le planning officieux du garage. Lucia et Salvo. Ils vont m’entendre. Je recontrôle plusieurs fois le registre. Tout semble pourtant en ordre. Je plie le papelard, le glisse dans ma poche arrière et mémorise la voiture ayant servi ce soir-là ; inutilisée depuis. Parfait. Je range tous les documents sensibles et compromettants dans mon coffre. Mon regard s'arrête un instant sur le sachet de pilules qui y repose. Je l’affronte du regard dans un duel silencieux, tentant d’ignorer ces pulsions qui me poussent au vice. Pourtant les effets du manque apparaissent déjà, ma bouche s’assèche, des picotements démangent mes doigts, mon estomac se tord. Je ne distingue plus le réel de l’irréel ; ces symptômes sont-ils réellement physiques ou une simple invention de mon esprit ? Le cœur à la fois lourd et insouciant, je glisse un cachet sous ma langue. J’ignore les sentiments contradictoires qui m’assaillent lorsque, quelques minutes plus tard, les semblants de vertiges s’estompent au profit d’un regain soudain d’énergie. J’ai l’esprit vif et les idées claires. Je contrôle parfaitement la situation.

« Gino ! Je cherche Lucia et Salvo. » J’interpelle l’un de mes mécanos sur le point de quitter l’enceinte du garage. « Ils sont au White. Tout le monde y est déjà, je suis à la bourre. » Je soupire. L’anniversaire de Giuseppe. Comment ai-je pu oublier ? Bravo Luca. « Tu as besoin de quelque… » commence Gino mais je l’interromps avant qu’il ne termine sa phrase : « Va les rejoindre. Offre une tournée de ma part et une double tequila pour Pepe. J'arrive. » Le mafieux acquiesce et disparaît, me laissant seul dans le silence inquiétant du Thestral Motor. D’un pas décidé, je me dirige dans l’arrière-cour où sont garés la plupart des véhicules. Des bécanes de luxe en passage pour une simple révision aux motos débridées, deux rangées d’engins parfaitement alignés se tiennent de part et d’autres d’une petite allée centrale. Je m’y engouffre et avance, mains dans les poches, cherchant du regard le modèle de la fameuse transaction.

Bras croisés, j’observe un instant le coffre fermé l’air dubitatif. Ce n’est pas le genre de Lucia et de Salvo de commettre une telle bavure. C'est une erreur de débutant et je ne tolère pas l’amateurisme. Ils ne m’ont jamais déçu. Je me décide finalement à déverrouiller le compartiment arrière et, surpris, je constate qu’un coffret s’y trouve bel et bien. « Che merda. » Je grince des dents. Je ressors la lettre de ma poche, en fais une nouvelle lecture en diagonale. Il mentionne bien un colis manquant à la commande. J’écrase le papier au creux de ma main. Qu’est-ce qu’ils ont foutu ?! Je tire la boîte en bois du coffre, la dépose sur un établi. Face à l’objet du crime, je me gratte le menton, sceptique. J’essaie de m’expliquer leur maladresse mais depuis quelques semaines l’impulsivité a pris le dessus sur ma clairvoyance habituelle. Ce faux pas m’irrite plus que d’ordinaire et, si le Luca en pleine possession de ses moyens aurait pris les précautions qui s’imposent dans ce genre de situation, le Luca des mauvais soirs se contente de poser ses mains sur le couvercle du coffret. Et de l’ouvrir sans plus de cérémonie.

Un hurlement strident s’échappe de la boîte, un cri horrifique à glacer le sang. Une ombre s’échappe des ténèbres du petit conteneur, disparaît un instant parmi celles des véhicules faiblement éclairés par les ampoules du garage avant de ressurgir en un éclair. La forme spectrale s’enroule autour de mon poignet, plonge au cœur de mon avant-bras et s’immisce le long de mes veines. Je saisis immédiatement le danger de la situation. Je n’ai que quelques minutes, quelques secondes peut-être. Qu’importe ce qu’est ce maléfice, je dois agir vite.

Je siffle la note caractéristique qui nous lie, ma chouette Luna et moi. Sans attendre, je ressors la lettre que je dépose sur l’établi et m’empare d’un marqueur noir qui y traîne. Au verso de la fameuse feuille froissée, je griffonne à la hâte quelques mots « BESOIN D’AIDE. URGENT. GARAGE. LUCA. » Les derniers mots sont quasi illisibles. Mon poing se serre inconsciemment. Comme ma mâchoire et bientôt le moindre muscle de mon corps. Je roule maladroitement le papier que je serre à l’aide d’un rilsan. Ca ne ressemble pas à grand-chose mais ça sera l’affaire. Luna se pose sur la table de travail alors que je sens ma lucidité m’échapper petit à petit. Bordel… Je noue le papier à sa patte avec un scotch d’électricien. « Désolé ma belle. » Ma voix se tord en un râle bestial. Son agressivité me surprend. Mon bricolage accompli, je prends sa tête entre mes mains. « Lazarus. Trouve Lazarus Asclépiades. Tu l’as déjà vu au salon de tatouage. » Son regard brillant d’intelligence me toise un instant avant qu’elle ne déplie ses ailes sombres comme la nuit. Une chouette trouve toujours son destinataire. En quelques battements d’ailes son pelage noir de jais disparaît dans le ciel sans lune. « Lazarus ! » hurlé-je une dernière fois. « Personne d’autre ! »

Je me prends la tête entre mes mains tremblotantes. Je ne m’y connais pas en maléfices et en magie noire mais j’espère que l’ancien médicomage saura ce qu'il m'arrive. Dans l'urgence de la situation, Lazarus était la première personne à laquelle j'ai pensé. Nous avions eu l'occasion d'apprendre à se connaître lors de ses séances de tatouage à l'arrière du White Thestral. Cet ancien résident de Sainte Mangouste exerce aujourd'hui à Poudlard en tant que professeur en recherche et innovation magique. Autrement dit il apparaît dans mon esprit comme la personne la plus qualifiée pour m'aider à me sortir de cette merde.

Mes entrailles s'embrasent, mon palpitant tambourine comme pour donner le rythme à ce feu ardent qui me consume de l'intérieur. Je me sens perdre pied et mes souvenirs de ma dernière perte de contrôle m'assaillent. Je repense à ma soeur, à ces coups portés, perdus. Ca ne peut pas recommencer. Je reprends à nouveau le scotch épais et rigide et l'entoure autour de mon poignet gauche et de l'un des pieds d'un pont élévateur. Mes phalanges revêches serrent le nœud plus que nécessaire mais j'ignore cette douleur aigue qui envahit mon bras. Je dois juste continuer à faire des tours. Mon poignet, le pilier. Mon poignet, le pilier. Mon poignet... Je jette le scotch par terre. Je ne vois plus clairement. J'entends un bourdonnement sourd. Mes sens me trompent, m'abandonnent. Ma raison est la suivante. Je perds le contrôle de mes pensées. Je ne suis plus moi-même et avant même que je prenne conscience de cette déshinibition, je ne suis plus qu'un bête sans âme, enragé.

Un animal féroce aux pulsions destructrices. J'essaie d'explorer cette cour dans laquelle je me trouve mais mon bras est retenu en arrière, prisonnier. Furieux, je balaye l'établi de mon autre bras, envoyant valser une partie de ce qui s'y trouvait. J'attrape un marteau que j'envoie voler en direction d'une autre table, me saisis du coffret que je propulse sur le pare-brise d'une voiture qui vole en éclats. Cette violence corruptrice ne fait qu'accroître ma colère. Je continue de tirer sur mon poignet, galvanisé par cette douleur malsaine. Un filet de sang commence à couler le long du scotch qui s'enfonce profondément dans ma peau. Aveuglé par cette rage pernicieuse, le monstre aux commandes ne songe même pas à défaire le nœud et dérouler l'adhésif, non, il n'est que brutalité et sauvagerie. De longues minutes s'écoulent, durant lesquelles j'explose tout ce qui est à portée de ma main valide et tente en vain de libérer mon autre bras, jusqu'à ce qu'enfin, le lien cède. Enfin libéré de mon étau, le regard vide de toute lucidité, furieux d'avoir été entravé, je n'aspire qu'à détruire tout ce qui est à ma portée... ou quiconque ayant la désastreuse idée de faire irruption à cet instant.


☾ ANESIDORA



QUANDO IL CAPO DUOLE
ogni membro patisce
FIDARSI È BUONO, MA NON FIDARSI È MEGLIO.

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LAZARUS ASCLÉPIADES
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Voir le profil de l'utilisateurEnvoyer un message privéhttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1077-hiss-hiss-motherfuckehttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1105-asclepiades-lazarus-pour-qui-sont-ces-serpents-qui-sifflent-sur-vos-teteshttp://cruciatuscurse.forumactif.com/t1106-asclepiades-lazarus-tzatziki#18056
PORTRAIT :
ÂGE : 34 ans (23/06/89)
AMORTENTIA : L'odeur du sable chaud et du soleil, de l'embrun marin. L'odeur de l'été. Celle du gumbo de la nouvelle orléans également et du désinfectant utilisé dans les salons de tatouages moldus.
MÉTIER : Professeur de recherche & innovations magiques, responsable de la chorale. Anciennement médicomage au sein du service des pathologies par sortilèges, mais aussi pierceur dans le monde moldu.
BIOGRAPHIE : Lazarus vous explique la vie en rebeccapurple

Ϟ La baguette de Laz' est en bois d'aubépine et contiens un cheveu de sirène. Elle mesure 35 centimètres et est très flexible, voire élastique.



Ϟ D’origine grecque du côté de son père et écossais du côté de sa mère. Laz' est le petit dernier de la famille Asclépiades. Sa mère Lizzy appartiens à la famille des Yaxley.
Ϟ Il descend d'une très vieille lignée de fourchelangs. La légende raconte qu'ils sont les héritiers directs d'Herpo l'infâme, premier sorcier capable de parler aux reptiles.
Ϟ Malgré son don, c'est à Serdaigle que Lazarus a été réparti lors de sa scolarité à Poudlard. Il a connu les brimades à cause de son don, ses camarades trouvant ça très drôle de le comparer à l'affreux sans nez.
Ϟ Même si ça le dégoûte, Lazarus est bien obligé de se l'avouer à lui-même : Voldemort et lui sont des cousins éloignés. Le don étant seulement héréditaire, ils ont eu à un moment où à un autre des ancêtres communs.
Ϟ Son épouvantard est un Basilic. Il représente tout ce qu'il ne veut pas être. Pourtant... Laz' a tout de même de bonnes connaissances en magie noire.
Ϟ Lazarus est un simple prénom usuel. Son véritable prénom est en fourchelangue, comme l'exige la tradition dans sa famille. Il se traduirais par l'érudit en langage humain. Lazarus, c'est le prénom figurant sur ses papiers et celui qu'il donne au commun des mortels incapables de comprendre la langue des serpents.
Ϟ Son premier amour était une moldue. A l'âge de dix huit ans, il s'est enfui avec elle en Amérique, mentant à ses parents en leur disant qu'il allait étudier la médecine là-bas. En réalité, Lazarus a vécu au milieu des moldus et a exercé comme perceur à la Nouvelle-Orléans pendant deux ans.
Ϟ A la Nouvelle-Orléans, il faisait parti d'un petit cercle de passionnés de magie noire, et aidais à traduire et recopier de vieux grimoires au contenu obscure.
Ϟ Il a quitté sa petite amie le jour où elle lui a annoncé qu'ils attendaient un enfant. Oubliettant celle-ci au passage pour ne pas qu'elle se souvienne de leur histoire d'amour, Laz' est parti pour rentrer en grèce, où il a enfin entamé son apprentissage en médicomagie à l'hôpital magique d'athènes.
Ϟ Comme beaucoup d'autres sorciers de sang-pur, Laz' a eu le droit à un mariage arrangé. Sa femme et lui ne se sont jamais aimé, et se sont juste contentés de faire un enfant pour satisfaire leurs familles. Le couple bat de l'aile et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne divorcent.
Ϟ Lazarus était autrefois médicomage. Il a été renvoyé de Sainte Mangouste suite à un accident. C'est du moins la version officielle... Officieusement, Laz' sait que c'est lui qui a provoqué volontairement la mort de son patient. L'un de ses anciens camarades de classe qui l'avait martyriser pendant sept ans.
Ϟ Il zozote à cause de son don de fourchelangue. Croyez-le ou non, ça n'a rien à voir avec ses piercings. Néanmoins quand il chante, son zozotement disparaît. Encore heureux, puisqu'il a été chanteur dans un petit groupe de rock moldu pendant sa jeunesse.



Poli Ϟ Lâche Ϟ Amer Ϟ Érudit Ϟ Artiste Ϟ Sensible Ϟ Méticuleux Ϟ Maniaque Ϟ Solitaire Ϟ Strict Ϟ Exigeant Ϟ Fait preuve d'élitisme intellectuel Ϟ Progressiste Ϟ Ouvert d'esprit Ϟ Infidèle
______________

ϞRPs en Cours :
Utakata Ϟ Edward Ϟ Cours #1 Ϟ Bartholomew Ϟ Tahia Ϟ Luca Ϟ Faust

ϞRPs Terminés :
Thelnora

ϞRPs abandonnés :

______________


Lazarus ▬ Placebo
Blood on my name ▬ The brothers Bright
And the snakes start to sing ▬ Bring me the horizon
Necessary evil ▬ Motionless in white
Kill all your friends ▬ My chemical romance
I fink u freeky ▬ Die Antwoord
POLYNECTAR : Hyacinthe, Zane & Mary.
MESSAGES : 112
GALLIONS : 246
PSEUDO : VTP.
AVATAR : Christopher cerulli
CRÉDITS : VTP.
DATE D'INSCRIPTION : 08/11/2018
INVENTAIRE : - 1 Echarpe et bonnet maison de Poudlard
- 1 Chapeau noir pointu
- 1 Encre
- 1 Parchemin
- 1 Indispositions et affections magiques les plus communes
- 1 Les grandes découvertes magiques
- 1 Maléfices de base pour sorciers pressés et contrariés
- 1 Grandes noirceurs de la magie
- 1 Magie maboule pour sorciers sonnés
Poudlard
Ven 23 Nov - 23:08Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
INSIDE MY SHELL, I WAIT AND BLEED.
Luca Ϟ Lazarus

Ϟ 27 OCTOBRE 2023, THESTERAL MOTOR Ϟ Il est déjà tard. L'heure n'est pas encore indécente, j'ai encore le temps avant d'aller me coucher. Si bien que je corrige déjà le premier jet que m'ont fourni certains élèves soucieux de savoir s'ils prennent la bonne direction. Je leur ai confié en début de mois, un vieux livre chaque un. Un livre par personne, à mettre au goût du jour. De vieilles recherches obsolètes, parfois à traduire en plus. Les yeux cernés de noir, et pas seulement à cause de la poudre à paupière, je m'efforce de déchiffrer les pattes de mouches de certains. Je lâche un soupire en constatant que... J'ai les yeux qui se croisent. J'ai besoin d'une pause, avant de reprendre ma lecture pour corriger cet élève. Je ferme d'un geste mon dictionnaire de latin, dont j'ai eu besoin pour vérifier une traduction dont je n'étais pas certain. J'ai beau connaître cette langue morte, j'ai parfois quelques doutes. Comme en Anglais. Et même en grec, qui est ma langue natale. C'est le soucis, quand on est capables de parler plusieurs langues : on s'embrouille.

Il n'y a qu'avec le fourchelangue que je n'ai jamais la moindre hésitation ni le moindre doute. Mais cette langue est magique. Elle est dans mon sang, issue de la magie noire probablement. Personne n'en est pourtant certain, mais c'est l'explication la plus plausible sur cette hérédité. Je regarde Macabre, mon Python qui s'est endormie pendue sur un abat-jour. Nouveau soupire, alors que je porte ma tasse de café noir à mes lèvres. Alors que j'allais boire une gorgée, je la retire pourtant en fronçant les sourcils. Toctoctoc. C'est un bruit que les sorciers connaissent bien. Celui d'un bec de hibou contre une vitre. Une chouette en l'occurence ce soir. Je fronce les sourcils intrigué. Je ne connais pas cet animal. Néanmoins, je lui ouvre. Elle n'est pas bien grosse mais elle ne risque rien : Macabre a déjà mangé cette semaine. Je caresse l'oiseau, et lui donne un petit bout de biscuit pour la remercier. Le mot à sa patte est... inhabituel. Je fronce de nouveau les sourcils, et me saisis de ma baguette : je murmure quelques incantations, pour m'assurer qu'il n'y a rien de dangereux. Quel montres enverait une chouette piégée ? Les mages noirs, ce n'est plus ce que c'était et il y en a qui ont un grain. Jamais je ne ferais de mal à un animal.

Je décroche avec précaution le parchemin froissé de sa pâte pour ne pas lui faire mal, et le défroisse BESOIN D’AIDE. URGENT. GARAGE. LUCA. Besoin d'aide ? Merde, mais pourquoi ? Certes, en voyant l'état du message je me doute qu'il n'a pas spécialement eu le temps. Je grogne, mordille mes piercings et glisse le parchemin froissé dans ma poche. Heureusement, j'ai toujours un sac de prêt au cas où il y ait une quelconque urgence médicale. Vieille habitude de médicomage. J'attrape donc un blouson, ma sacoche puis caresse la tête de la chouette. Ses plumes sont douces. « Reposes toi ici. Je vais m'occuper de ton maître. » J'espère juste qu'il n'est pas trop tard. Ma baguette en main, je descend quatre à quatre les escaliers pour sortir du château. Le temps presse, vraiment. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Et ça m'inquiète. En même temps... Je sens l'adrénaline monter. Cette même adrénaline que je n'ai pas ressentie depuis un moment. J'esquisse un sourire torve en passant le portail du vieux château de Poudlard.

Quelque chose ne tourne pas rond chez moi. Je ne devrais pas... être aussi heureux, d'aller aider quelqu'un qui visiblement est en mauvaise posture. Un dernier regard vers la tour d'astronomie, et me voilà parti.

CRAC. Le bruit typique d'un transplanage. Et BLAM! Celui d'un objet non identifié que l'on viens de fracasser. La baguette en main, je m'avance d'un pas décidé vers l'origine du bruit. Mais il n'y a personne, à l'exception... De mon patient. Ou de mon tatoueur devrais-je dire. Ami peut-être même ? Je m'installe à genoux à côté de lui, l'allonge sur le dos : « Io sono hic, si può... narrare ? » L'italien n'est pas bien éloigné du latin, que j'ai bachoté des années durant. Je crois que je n'ai pas tous les mots en Italien, mais vu sa tronche je suppose qu'il a quand même compris ce que je voulais dire. Je prend le bras qu'il me tend, et lâche un juron en grec : « Γαμώ τον Δία ! » Voilà que j'insulte les dieux mythologiques, et le plus important de tous. Je repose le bras de l'italien, et commence à fouiller dans mon sac pour en sortir une fiole. ça devrais atténuer la douleur et empêcher le poison de se répandre plus, le temps que je trouve ce qu'il me manque : le plus important. Le récipient dans laquelle cette chose était enfermée. « Je ne sais pas qui tu as mis en colère, mais la dernière fois que j'ai entendu parler d'un truc pareil... »

Car je n'en ai jamais rencontré. C'était juste théorique. Je ne savais pas que c'était encore applicable. Je retire mon blouson de cuir pour bouger plus facilement, révélant ainsi mes tatouages. J'aide Luca à avaler, tant bien que mal. Peu à peu tout son corps va se tétaniser. Ses muscles uns à uns, jusqu'à ce que ça arrive au coeur ou au larynx, au choix, pour causer la mort. Mais cette chose s'amusera à serrer lentement, pour que la victime puisse sentir la fin venir. Je fronce les sourcils et passe une main sur mon visage. « Je sais ce que c'est, Luca. Mais je n'en avais jamais vu avant. Alors... On va improviser. T'as de la chance que je lise des bouquins peu recommandables, voir carrément illégaux. »

Je me redresse pour voir si son état se stabilise. En regardant autour de moi, je vois beaucoup d'objets qui auraient pu contenir cette chose dont je préfère taire le nom. « Où est la boite, Luca ? Il faut remettre... ça, dedans. »